Mercredi 8 juin , le Parlement a autorisé le gouvernement a ratifier le 15 juin suivant l’accord de la COP21 sur le climat. Du parti socialiste jusqu’aux républicains, les parlementaires ont associé réchauffement climatique et inondations à Paris. Affligeant, quand on sait que, même le Giec, reconnait que "la confiance reste faible quant aux changements d’activités sur le long terme des cyclones tropicaux"....  S’il n’y a pas de corrélation avec les typhons, que dire de nos petites intempéries printanières ! Si elles deviennent dramatiques, c’est que les crues sont, avant tout, la conséquence d’une gestion humaine défaillante.
Affligeant! Messieurs les parlementaires, arrêtez d'être infantiles et de nous infantiliser!
Pourquoi ?

Commentaire "les2ailes.com"

L’autorisation du parlement

L’Assemblée nationale a voté le texte d’une loi n° 3719, le 17 mai 2016.
Le sénat a adopté à son tour le 8 juin 2016, sans modification, en première lecture, le projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale en première lecture après engagement de la procédure accélérée.
La loi a un unique article : « Est autorisée la ratification de l’accord de Paris adopté le 12 décembre 2015, signé par la France à New York le 22 avril 2016, et dont le texte est annexé à la présente loi ».
Le vote de ce texte au sénat n'a pas donné lieu à un scrutin public. Il n'est donc pas possible de connaître les votes personnels des sénateurs sur ce texte.

Les déclarations parlementaires

Christian Cambon, Républicain LR,  a déclaré, en tant que rapporteur de la commission des Affaires étrangères : "Si l'on pouvait encore en douter, les crues dramatiques qu'a connues notre pays en plein mois de juin viennent démontrer l'urgence de battre en brèche le réchauffement climatique »!
Éliane Giraud, socialiste,  a convoqué l'image "du zouave du pont de l'Alma les pieds dans l'eau"!
Ces déclarations sont affligeantes!

Affligeant! Car les crues sont la conséquence d’une gestion humaine défaillante

Les objectifs de gestion des lacs, au lieu de privilégier la gestion des crues, la plus dangereuse, ajoutent celle du soutien d'étiage, mais également les fantasmes habituels pour "anticiper les changements climatiques et protéger l'environnement"!
La lecture du communiqué de l'Établissement Public Territorial de Bassin "EPTB- Seine Grands Lacs" évoque également, pour le lac-réservoir Seine du Der, l'existence de "gros travaux entrepris depuis 5 ans pour réhabiliter progressivement le canal de prise d’eau en Seine... " qui  "avaient nécessité une vidange progressive du canal afin de permettre au chantier de se dérouler pendant la période estivale". Tout cela a-t-il été géré au plus juste ? On finit par douter de tout ! On ne peut pas parler de transparence de la part du politique. Une seule réponse: la pluie a bon dos dans cette affaire.
Une chose est sûre: l'EPTB- "Seine Grands Lacs" est administré par 24 élus, parmi lesquels on trouve 8 élus soit avec étiquette écologiste, soit avec leur soutien, ou élus comme adjoints municipaux en charge des questions environnementales, ou même cumulant la fonction d'élu et de rapporteur au Ministère de l'écologie !
Enfin, les écologistes se sont opposés à la construction d'une retenue d'eau à un projet de construction d'une dizaine de "cassiers réservoirs" pendant l’ d'une enquête publique. Aussitôt, les objections n'ont pas manqué et le projet est ramené à un seul "casier pilote"!
Bien sur, les élus verts assureront qu'ils ont le souci de protéger Paris des crues. Mais a force de surfer sur des priorités contradictoires, entre l'homme et la biodiversité, ils finissent par entraîner toutes les opinions publiques sur des chemins de crête ingérables. Quand le principe de précaution s'appliquera t il a l'homme? Faudra-t-il attendre des morts à Paris et des dizaines de milliards de dégâts?
Il est temps de pousser un coup de gueule et de dire "ça suffit"!

Affligeant! Car il est prouvé qu’il n’y a aucune corrélation entre « réchauffement » et « événements climatiques extrêmes »

Le Giec lui-même ne fait pas état de corrélation entre variation climatique et fréquence des typhons.
Dans le « rapport pour les décideurs » du Giec, il est écrit que "la confiance reste faible quant aux changements d’activités sur le long terme des cyclones tropicaux".... "les chiffres actuels n’indiquent pas de tendance significative dans la fréquence des cyclones tropicaux par rapport au passé" (p. 2/60)
Dans le rapport complet du Giec, au chapitre 14, il est écrit :
"L'influence du changement climatique sur les cyclones tropicaux est susceptible de varier selon la région, mais les caractéristiques spécifiques des modifications ne sont pas encore quantifié. La qualité des données ne fournit que peu de confiance dans la détection des tendances à l'échelle du siècle de l'activité cyclonique tropicale et leur attribution au forçage du CO2. Cependant, il est moyennement confiance à court terme de forçage par les aérosols naturels et anthropiques ont eu un effet mesurable sur l'activité cyclonique dans certaines régions. Les projections pour le 21ème siècle indiquent qu'il est probable que la fréquence globale des cyclones tropicaux va diminuer ou rester essentiellement inchangée, concomitante avec une augmentation probable des taux cyclone tropical de vitesse maximale du vent et des précipitations moyennes mondiales, mais il y a une baisse de la confiance des projections spécifiques à la région. La fréquence des tempêtes les plus intenses seront plus susceptibles de ne pas augmenter sensiblement dans certains bassins." (page 14-4/206 du rapport final du Giec)

Quand on sait ce que signifie, dans les grilles du Giec, la qualification de moyenne pour les degrés de confiance que l’on peut attribuer à des assertions, on peut en conclure que le Giec renonce à voir une relation de cause à effet entre les variations climatiques et les tendances de fréquence des typhons.

Affligeant! Car la crédulité géocentrique climatique (cause humaine) cache l'évidence héliocentrique (cause solaire)

Il est un argument, largement utilisé par les climato-crédules, qui consiste à se moquer des climato-sceptiques en leur reprochant d'être minoritaires par rapport à des milliers de scientifiques unanimes à juger que l’homme est responsable de la période chaude contemporaine. Or, ces milliers de scientifiques ne sont en fait qu’une vingtaine de spécialistes d’une cinquantaine de disciplines : thermodynamique, physique, océanographie, glaciologie, biologie, chimie, astronomie, hélio-sismologie, informatique, mathématique, agronomie, pédologie, et tant d’autres. Chacune a sa logique. Chacune est utile au progrès des connaissances, mais cette diversité nécessite une méthodologie robuste pour juger l'adéquation entre la théorie et les observations.
Ces méthodologies relèvent de la théorie des systèmes.
Le Giec, quant à lui, a mis au point ce qu’il appelle la "détection et attribution", c’est à dire la détection d’un effet climatique et son attribution à une ou des causes, de préférence une seule: la cause humaine.
Malheureusement, faute de concertation avec la communauté internationale des théoriciens des systèmes, le Giec fait illusion avec une méthode de circonstance mise au point pour les besoins de la cause anthropique.

Affligeant! Messieurs les parlementaires, arrêtez d'être infantiles et de nous infantiliser!