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L’effet de serre est l’un des mécanismes qui régissent le climat terrestre. En gros, les gaz à effet de serre (GES : vapeur d’eau, dioxyde de carbone, méthane, etc.) piègeraient l’énergie solaire en la laissant entrer, mais pas ressortir.
On sait tous que le « réchauffement climatique » a quelque chose à voir avec un « effet de serre », mais lorsqu’il s’agit d’aller plus loin, les propos tournent s’appuient sur de nombreuses fausses conceptions.
En l’absence de quantification fiable des paramètres globaux tels que la sensibilité climatique, le GIEC appuie ses prévisions sur les simulations issues de vastes modèles numériques.
Nous reprenons ici des extraits d’un article rédigé par Philippe de Larminat pour aider à la compréhension. Diplôme d’ingénieur en 1964 (et Ph. D. en 1972), il a été Professeur à l’Institut National des Sciences Appliquées (Rennes, France) et à l’Ecole Centrale (Nantes). Il est l’auteur de 6 ouvrages et de plus de 100 articles publiés dans des journaux et lors de conférences internationales. Depuis 2001, il est consultant indépendant et auteur de plusieurs brevets (par exemple contrôle de centrales électriques, guidage de satellites).
Ses intérêts de recherche incluent la modélisation mathématique, l'identification des processus, le traitement de signaux et la théorie du contrôle. Depuis 2012, il poursuit un travail de pionnier sur l'identification du système climatique terrestre.
Transcription : les2ailes.com
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«A chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez...»
(Mark Twain, nom de plume de Samuel Langhorne Clemens, (1835-1910) écrivain, essayiste et humoriste américain)
Aujourd’hui, il n’est presque plus possible de participer à un colloque consacré à l’agriculture sans que soient évoqués le réchauffement climatique et l’effet de serre. Préoccupation majeure de l’agriculteur, la question du climat suscite un intérêt évident car ses aléas ont des répercussions immédiates sur les résultats des exploitations.
Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en 2001, il achève son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality, qui sera disponible en décembre. Pour ce climatologue iconoclaste, qui conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000 km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant vers l’équateur.
Nous retranscrivons les deux interviews qu'il avait donné, avant son décès,
- dans Agriculture et Environnement en octobre 2004
- et dans La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007 (pp. 15-18 le 26/9/2007 (Paru dans le dernier numéro de la revue NRH)
Transcription: Les2ailes.com
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Une enquête menée par le CSA (Conseil sondages analyses) auprès de plus de 3.000 jeunes a dévoilé le 11 juillet 2022 que 70% des étudiants se disent en situation de mal-être et 36% avouent avoir eu des pensées suicidaires. Cet institut de sondages faisant partie du groupe Havas précise que ce ne serait pas tant leur avenir personnel professionnel qui les préoccuperait. 70% d’entre eux sont d’ailleurs optimistes sur ces points. En revanche 80% des étudiants se déclarent pessimistes sur le changement climatique et sur l’avenir de la société française et des générations futures. Le point concernant la question climatique interpelle le directeur général de la mutuelle étudiante LMDE, Fabrice Grière, sur Franceinfo le 11 juillet : "Les psychologues parlent même d'éco-anxiété, qui ferait le lit d’autres troubles".
Déjà le 14 septembre 2021, une vaste enquête sur la crise climatique réalisée auprès de 10 000 jeunes de 16 à 25 ans, montrait que les trois quarts d’entre eux sont non seulement effrayés par l’état de la Planète, mais qu'ils perdent aussi espoir en leur avenir. Cette étude a été réalisée dans dix pays différents (dont la France et les États-Unis) et a été publiée par la revue scientifique Lancet Planetary Health et relayés par Le Monde. 39 % des jeunes de cette classe d’âge ont même peur d’avoir des enfants.
Que peut faire l'Église face à tous ces jeunes ?
L’évangile de Luc rapporte la phrase du Christ : « quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18.8b). Interpelons l'Église : « trouvera-t-il l’espérance dans l'Église ? ». On ne peut que s’étonner de voir comment l'Église ne peut s’empêcher de surfer sur les idées du monde en se faisant l’écho de l’inquiétude générale. Sur quelle donnée scientifique se fonde-t-elle pour écrire dans le document publié le 20.1.2022 intitulé “L'Espérance ne déçoit pas” du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France. Au motif de vouloir donner quelques repères de discernement sur la vie sociale et politique à l’approche de plusieurs élections en 2022, l'Église écrit, en tête de son paragraphe 16 concernant l’écologie, que la question climatique est une « crise… qui menace la vie sur notre planète appelle une transformation écologique ». Pourtant il s’agit très certainement d’un événement accidentel ou plutôt cyclique lié au soleil. En tout état de cause, il n’appartient pas à l’église de se prononcer sur une telle question scientifique.
Une pastorale écologique mériterait de s’appuyer sur la parole évangélique : « n’ayez pas peur » !
Source : FranceInfo 11 juillet 2022 et Le Point 14.9.2021
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Nous relayons ici l'intégralité du discours prononcé par Mgr Eric de Moulins-Beaufort à l'Assemblée plénière des évêques de France, à Lourdes le 8 avril 2022.
Nous soulignons certaines parties de son discours:
"L’urgence climatique, l’urgence de la situation écologique, l’urgence de la dégradation mesurable de la biodiversité, nous les avons ressenties à travers nos invités diocésains, pendant le premier jour de notre assemblée. Le rapport du GIEC, publié il y a quelques jours, a établi, s’il en était besoin qu’il était trop tard pour atteindre l’objectif fixé à Paris lors de la COP 21 de limiter le réchauffement à 1, 5° par rapport au début de l’ère industrielle. Des actions sont ou seraient encore possibles mais elles exigent un changement drastique de nos modes de consommation, de production, de transport, de chauffage…
...Or, « urgence », à nous évêques, évoque sans doute une urgence d’un autre ordre. Un verset de saint Paul, dans sa deuxième lettre aux Corinthiens, au chapitre 5...
... Nous avions annoncé, un texte de proclamation de foi en Dieu créateur et sauveur ni des engagements fermes. Le temps nous a manqué. ... Le conseil permanent a donc choisi de confier ces documents : la proclamation de foi et les engagements au conseil « Famille et Société » et, sous sa conduite, au réseau des référents diocésains, pour qu’ils soient travaillés, pour qu’un jour prochain, à travers eux revus, retravaillés, réélaborés, puisse s’exprimer notre amour à tous pour le Dieu créateur et pour celles et ceux dont il nous donne de nous faire les prochains.
...Notre besoin de revoir nos structures de travail commun... Nous comprenons aussi que la collégialité rend possible la synodalité, c’est-à-dire la marche commune du peuple de Dieu en l’inscrivant dans l’appel du Christ Jésus et son envoi".
Source: Zenit - 8 avril 2022
Transcription: "les2ailes.com"