Pierre MARTIN s'installe comme apothicaire en 1725

Pour s’installer comme apothicaire, il fallait :

- effectuer un apprentissage pratique auprès d’un maître apothicaire,
- être admis au sein de la corporation,
- et posséder un diplôme de « maitre-apothicaire », après passage d’un examen devant un jury présidé par un médecin.

De qui Pierre MARTIN était-il l’apprenti ? Probablement d’un apothicaire des BOURBON-CONDÉ.

Quatre apothicaires de Paris étaient attachés au service des CONDÉ, les sieurs Belaigne, Montagne, Calmon, Grémilly, ou encore en 1717, l’apothicaire Buissière qui était logé à l’hôtel de Condé à Paris.

A 42 ans, Pierre MARTIN est reçu maître apothicaire de Paris sans subir les examens d’usage, par simple « agrégation » le 19.9.1725.

Il fait simplement comme chef d’œuvre les « tablettes diarodon » et paie 1.600 £ à la corporation des épiciers-apothicaires.

Les « trochisques » étaient des petits cônes de pâte médicamenteuse. Les trochisques de diarodon sont des tablettes à base de roses rouges, de poudre d'ivoire, de santal, de réglisse, de safran, de camphre et d'eau de rose. Médicament fortifiant le cœur, l'estomac et le foie, et peut arrêter les dysenteries et tous maux de ventre.


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Lors de la réunion familiale de 2007, Stan de Larminat a présenté aux plus curieux (aux plus patients ?) une liste de parentés célèbres. N'hésitez pas à (re)découvrir ces cousinages surprenants...