Dans une lettre de Justice & Paix de Juillet/Août 2014, sept évêques européens, dont ceux d’Orléans et de Pontoise, se prononcent pour que l’UE reconsidère sa « décision de ne taxer que les actions et certains produits dérivés ». Ils estiment que « une taxe avec une assiette large, portant sur les actions, les obligations, les produits dérivés et le « trading à haute fréquence » hautement spéculatif, permettrait de réduire le volume de la spéculation financière tout en générant un montant estimé par la Commission européenne à 34 milliards d’euros ».
Comment éclairer une telle intervention ? Le contexte auxquels ils se réfèrent est-il approprié  avec « les échéances de 2015 relatives aux objectifs du développement durable des Nations Unies qui feront suite en septembre aux objectifs du Millénaire pour le développement et à la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre » ? Tout cela relève-t-il de la compétence des pasteurs ?

Commentaire fraternel « les2ailes.com »

Précaution préalable

Les commentaires que nous nous permettons de faire dans cette page nous obligent à redire, en préalable, notre profonde communion à nos évêques, surtout dans des circonstances où ils prennent la parole sur des sujets d'autant plus difficiles qu'ils sont très sensibles dans l’opinion publique.
Si nous ne partageons pas la forme de leur prise de position,  cela génère chez nous une véritable douleur, et cette douleur est à la hauteur de notre communion avec eux, car cela affecte leur mission et surtout celle des laïcs qui les entourent. Mais, il faut que la vérité soit, c’est très important, et ce serait déformer les faits que d’imaginer que nous nous engageons dans une querelle. Nous sommes dans une démarche paisible, de correction fraternelle.

 

La lettre de Justice & Paix, n° 193 de Juillet/Août 2014

Cette lettre de Justice et Paix[1] se qualifie comme étant « l’engagement d’évêques sur le sujet de la taxe sur les transactions financières (l’ancienne taxe Tobin) ...s’adressant aux responsables européens ». De qui s’agit-il ? Les signataires sont 7 évêques qui se qualifient de « leaders catholiques européens ». Il s’agit de :

  • Dr. Ludwig Schwarz SDB, Évêque de Linz, Autriche,
  • Mgr Jacques Blaquart, Évêque d’Orléans,
  • Mgr Luc Van Looy, Évêque de Gand, Belgique, prochain président de Caritas Europa,
  • Mgr Stanislas Lalanne, Évêque de Pontoise,
  • Mgr Johannes Kreidler, Évêque Auxiliaire de Rottenburg-Stuttgart, Allemagne,
  • Mgr Francesco Montenegro, Évêque d’Agrigento, Italie,
  • Mgr Jorge Ferreira da Costa Ortiga, Archevêque de Braga, Portugal

Quelques principes de doctrine

La note rappelle quelques grands principes :
- « L’argent doit servir et non pas gouverner » (Evangelii Gaudium § 57-58)
- « la liberté du marché est liée par le principe de la justice et le respect du commandement « Tu aimeras ton prochain ».
- « Les politiques [de l’Union européenne] ne doivent pas se faire au détriment des plus pauvres ni ignorer les exigences de la justice sociale ».
Ces principes ne sont pas contestables et font partie de façon constante de la doctrine sociale de l’Église. Fallait-il, pour autant, que nos pasteurs européens s’engagent concrètement sur « le sujet de la taxe sur les transactions financières » ? Le contexte de référence s’y prête-t-il ? Est-ce de la compétence des pasteurs ?

Un contexte contestable

La note commence par rappeler que s’approchent « les échéances de 2015 relatives aux objectifs du développement durable des Nations Unies qui feront suite en septembre aux objectifs du Millénaire pour le développement et à la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre ».
Certes, ces échéances sont un fait. Mais convient-il de venir au secours de ces échéances pour contribuer à leur financement ? Deux points sont en effet à rappeler :

1- Le climat : un débat scientifique qui n’est pas consensuel

Les experts du GIEC, eux-mêmes, affichent un début de scepticisme sur le réchauffement climatique: "La plupart des simulations... ne reproduisent pas la réduction [de réchauffement] observée ... sur les derniers 10 ou 15 ans! ... Ces observations de 1998 à 2012 [sont] causées, à un degré substantiel, par la variabilité interne...". Ils reconnaissent même une "surestimation, par certains modèles, de la réponse [aux] gaz à effet de serre". (rapport GIEC 07.06.2013, p. 743). Serions nous donc dans une "panne" du réchauffement climatique due à une variabilité naturelle? Les dites causes humaines ont-elles été surestimées dans les calculs?
Certes les "résumés" du GIEC pour les "décideurs", exploités par certains medias, évoquent un réchauffement pouvant aller de 1° à 6° quand la teneur en CO² double dans l'air.  Mais, un chercheur du CNRS,  rappelait en 2007 que l’approbation de ces "résumés" est devenu un processus intensément politique, où s’exprime toute une gamme d’intérêts nationaux divergents. Le SBSTA [instance de l'ONU] a réussi à imposer "que le GIEC lui présente d’abord ses rapports d’évaluation afin de décider s’il peut ou non les recommander... aux autres institutions internationales"[2].
Appartient-il donc à l'Église de prendre parti dans une procédure d'évaluation scientifique et de suivre des résumés intensément politiques dans lesquels s'expriment des intérêts nationaux divergents ?

2- Des Objectifs pour le Développement Durable contestables

Faut-il soutenir l'adoption par l'ONU, en 2015, des 17 Objectifs pour le Développement Durable ? Faut-il faire confiance à cette instance quand Caritas in Veritate parle de « l’urgence de la réforme de l’Organisation des Nations Unies ...en vue de donner une réalité concrète au concept de famille des Nations. ... Il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale ... [qui]  devra ... se conformer de manière cohérente aux principes de subsidiarité et de solidarité, être ordonnée à la réalisation du bien commun, s’engager pour la promotion d’un authentique développement humain intégral qui s’inspire des valeurs de l’amour et de la vérité » (§ 67).
Est-on sûr qu’il faille favoriser des financements contraignants au bénéfice de l’ONU tant que ces réformes ne sont pas engagées ? Il n’est qu’à voir comment certains des Objectifs pour le Développement Durable font explicitement référence à "l'égalité des sexes" et à "la santé maternelle"? Or, on sait que cette sémantique vise l'extension mondiale du Gender, du droit à l'IVG[3] et justifie des programmes d'injection de vaccins dont les excipients -matières d’un médicament sensées être inactives-  sont soupçonnés d'avoir des propriétés stérilisantes[4]. Il ne s'agit pas de rumeurs infondées, puisque même l'épiscopat du Kenya a du appeler [4bis] les femmes à ne pas se laisser vacciner contre le Tetanos.
A la veille de l’adoption de ces objectifs, nos pasteurs n’auraient-ils pas dû, plutôt, insister sur le principe de subsidiarité qui doit plaider à leur mise en place, et sur les principes de dignité les plus élémentaires qui doivent guider l’application desdites mesures ?

Une immixtion dans un domaine qui n’est pas de la compétence des pasteurs.

Les auteurs de cette note sont-ils qualifiés pour qualifier de « premier pas décisif » la décision « des dirigeants européens »  prise « vers la mise en œuvre d’une taxe sur les transactions financières (TTF) » ? Nos pasteurs entrent dans des considérations très techniques :
- L’objectif est de « réduire la spéculation à haut risque ». Mais les auteurs de la note craignent que cet objectif ne soit pas atteint par un projet qui se révèle « moins ambitieux » que prévu.
- La note souhaite que « ces revenus pourraient fournir une marge budgétaire importante pour honorer et renforcer vos engagements existants en faveur du développement et du financement de la lutte contre les changements climatiques ».
- La note se termine par un appel technique très précis : « Nous vous demandons de reconsidérer votre décision de ne taxer que les actions et certains produits dérivés ». Ils estiment que « une taxe avec une assiette large, portant sur les actions, les obligations, les produits dérivés et le « trading à haute fréquence » hautement spéculatif, permettrait de réduire le volume de la spéculation financière tout en générant un montant estimé par la Commission européenne à 34 milliards d’euros ».
Nous ne rentrerons pas ici dans le bien fondé de ces appels et avis, en nous contentant de rappeler la consigne conciliaire suivante :

Conclusion

Notre commentaire ci-dessus, se veut fraternel et se réfère au concile: "la vérité ne s'impose que par la force de la vérité elle-même qui pénètre l'esprit avec autant de douceur que de puissance"[5] . Encore faudrait-il, comme le dit aussi le concile, que les prêtres, et surtout les laïcs qui les entourent, aient le souci de "rapprocher les mentalités différentes, de telle manière que personne ne se sente étranger dans la communauté des chrétiens"[6].
Or le concile nous semble être ce point de ralliement pour que personne ne se sente étranger dans la communauté des chrétiens . Or le concile a demandé aux laïcs ne pas attendre de leurs pasteurs qu’ils "aient une compétence telle qu’ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission" (Gaudium et spes). Doit-on imaginer qu’en publiant cette note de Justice et Paix, les pasteurs ont cédé à la pression de laïcs les appelant à s’engager et ont oublié cette instruction conciliaire.
Plus nos pasteurs prendront des positions techniques en matière financière, écologique et politique, plus ils seront soumis aux lobbys, comme n’importe quel élu, fonctionnaire ou responsable économique.
Jean-Paul II, dans un motu Proprio rappelait que «  les évêques, réunis dans la Conférence épiscopale, veillent surtout à suivre le magistère de l’Église universelle »[7]. Ce devoir nous semble s’appliquer au devoir de réserve des pasteurs en matière technique puisque le Compendium de la doctrine sociale de l’Église - document majeur du magistère en la matière- précise bien que « l’Église ne prend pas en charge la vie en société sous tous ses aspects, mais selon sa compétence spécifique qui est l’annonce du Christ Rédempteur […] Ceci veut dire que l’Église, avec sa doctrine sociale, n’entre pas dans des questions techniques et ne propose pas de systèmes ou de modèles d’organisation sociale : ceci ne relève pas de la mission que le Christ lui a confiée. L’Église a la compétence qui lui vient de l’Évangile ».

 


[1] L’appellation "Justice et Paix" ne doit pas prêter à confusion :
- Le conseil Pontifical "Justice et Paix"
est présidé par le cardinal Turkson et son secrétaire est actuellement Mgr Mario TOSO qui a remplacé Mgr  Crepaldi, l'auteur du Compendium.
- Le "Mouvement Justice et Paix" (MJP)
est un groupe de travail de la conférence des évêques de France. C'est l'Évêque de Troyes, Mgr Yves BOIVINEAU, évêque d’Annecy, qui préside Justice et Paix - France. Le mouvement est membre de "Justicia et Pax - Europa".
- "Justicia et Pax - Europa",
présidé par Mgr William Kenney.
- "Pax Christi" est une ONG présidé par Mgr Stenger. les évêques de France ont décidé la création, au sein de Pax christi, mais rattachée à leur commission sociale, d'une antenne « environnement et modes de vie ». Le mouvement est membre de
- "Pax Christi International",
- « Caritas Internationalis".
Il y en a 165 associations dans le monde. Il est présidé par le Cardinal Óscar Andrés Cardenal Rodríguez Maradiaga. Son secrétaire général est Lesley Anne Knight .En France, c'est le "Secours Catholique" qui est le bras armé de "Caritas Internationalis-France"

[2]Amy Dahan Dalmedico, Modèles du futur, changement climatique et scenarios économiques: enjeux scientifiques et politiques; Coll. Recherches; Ed. La Découverte, 2007; pages 7-18, 113-139

[3] Le Fonds des Nations Unies pour les Activités de Population « englobe un large éventail de questions, allant des décisions les plus intimes et personnels à l'impact de ces décisions sur les tendances mondiales de population et de développement.  Santé de la reproduction dans le sens le plus large est au cœur même du mandat du FNUAP. C'est aussi une question qui se trouve à l'intersection de droits de l'homme, l'égalité des genres et la dynamique des populations. Le manque d'accès à la santé et aux droits en matière de reproduction, y compris la possibilité de choisir librement le nombre et l'espacement des naissances, impose un fardeau disproportionné sur les deux groupes en particulier: les femmes et les jeunes, en particulier ceux qui sont marginalisés par la pauvreté ou d'autres circonstances ». (source : page d’accueil du site : http://www.unfpa.org/issues/)

[4] Il n’y a pas que des soupçons qui circulent : des décisions de justice ont confirmé les faits.

  • « Au début des années 1990, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a supervisé des campagnes de vaccination massives contre le tétanos dans un certain nombre de pays, dont le Nicaragua, le Mexique et les Philippines. En Octobre 1994, HLI a reçu une communication de sa filiale mexicaine, le Comite 'Pro Vida de Mexico, en ce qui concerne la campagne anti-tétanos de ce pays. Suspect des protocoles de la campagne, le Comite 'a obtenu plusieurs flacons de vaccin et les avoir fait analyser par des chimistes. Certains de ces flacons sont révélés contenir la gonadotrophine chorionique humaine (hCG), une hormone naturelle essentielle au maintien de la grossesse. Dans la nature, les alertes de l'hormone hCG le corps de la femme qu'elle est enceinte et provoque la libération d'autres hormones pour préparer la muqueuse utérine à l'implantation de l'œuf fécondé. La hausse rapide des taux d'hCG après la conception en fait un excellent marqueur pour la confirmation de la grossesse: quand une femme prend un test de grossesse, elle n'a pas été testé pour la grossesse elle-même, mais pour la présence élevée d'hCG.
    Toutefois, lorsqu'il est introduit dans le corps couplé à un support par l'anatoxine tétanique, les anticorps seront formés, non seulement contre le tétanos, mais aussi contre hCG. Dans ce cas, le corps ne parvient pas à reconnaître hCG comme un ami et va produire des anticorps anti-hCG. Les anticorps vont attaquer les grossesses ultérieures en tuant l'hCG qui soutient naturellement une grossesse; quand une femme a des anticorps anti-hCG suffisamment dans son système, elle est rendue incapable de maintenir une grossesse. (J.A. Miller, HLI Reports, Human Life International, Gaithersburg, Maryland; June/July 1995, Volume 13, Number 8)
  • Une campagne de l'UNICEF pour vacciner la jeunesse du Nigeria contre la poliomyélite pourrait n'être qu'un prétexte pour stériliser la nation. Le Dr. Haruna Kaita, scientifique dans le domaine de la pharmacie et doyen de la faculté des sciences pharmaceutiques de l'Université d'Ahmadu Bello à Zaria, a prélevé des échantillons du vaccin pour les faire analyser par des laboratoires en Inde.
    En utilisant les technologies recommandées par l'OMS comme la chromatographie en phase gazeuse et l'analyse radio-immuno, le Dr. Kaita, a trouvé par l'analyse la preuve d'une contamination sérieuse. "Certaines choses que nous avons découvertes dans les vaccins sont nocives, toxiques ; certaines ont des effets directs sur le système reproductif humain," a-t-il déclaré dans une interview à l'hebdomadaire de Kaduna Trust. "Moi et les quelques autres collègues professionnels indiens du laboratoire ne pouvions pas croire cette découverte," dit-il. (source LifeSiteNews.com 11.3.2004)
  • La Ligue des Femmes Catholiques des Philippines a obtenu de la justice l'arrêt d'un programme anti-tétanique de l'UNICEF parce que le vaccin avait été contaminé avec du β–hCG, qui, lorsqu'il est administré dans un vaccin empêche de manière permanente les femmes de maintenir une grossesse. La Cour Suprême des Philippines a trouvé que ce programme subreptice de stérilisation avait déjà vacciné trois millions de femmes, âgées de 12 à 45 ans. Ce vaccin trafiqué au β–hCG a été également trouvé dans au moins quatre autres pays en voie de développement (source LifeSiteNews.com 11.3.2004)

[4bis] (Source: Daly Nation du 6 novembre 2014) et Life Site du 6 nov. 2014): Les évêques catholiques du Kenya ont demandé aux femmes de ne pas se laisser vacciner contre le tétanos à l’occasion de la campagne en cours dans le pays, affirmant qu’il s’agit d’une « campagne destinée à contrôler les naissances », comme l’a explicitement affirme le cardinal John Njue de Nairobi.Un communiqué de l’association des médecins catholiques du Kenya publié mardi affirme que cette organisation a trouvé un antigène qui provoque des fausses couches dans un vaccin antitétanique actuellement administré à 2,3 millions de femmes et de jeunes filles par l’OMS et l’UNICEF. Le programme de vaccination national est soutenu par le gouvernement kenyan. L’association dit avoir fait analyser six vaccins en provenance de diverses régions du Kenya dans un laboratoire sud-africain. « Ils contenaient tous l’antigène HCG », l’hormone de la grossesse, sous forme synthétique. Provoquant une réaction immunitaire, l’administration de l’hormone de synthèse a pour conséquence la création d’anticorps qui est ensuite déclenchée si la femme tombe enceinte et fabrique son propre Beta HCG, la fabrication d’anticorps se déclenche aussitôt, et la fausse couche suit.Plusieurs éléments ont déclenché l’inquiétude des médecins catholiques qui travaillent dans les 54 hôpitaux, 83 centres de santé  et 17 écoles de médecins et d’infirmières qui forment l’important réseau de soins proposé par l’Eglise catholique au Kenya : le fait que le vaccin comporte quatre rappels, soit cinq piqûres sur deux ans, qu’il ne soit proposé qu’aux femmes en âge de procréer, et qu’il ne soit pas accompagné de l’habituelle publicité gouvernementale. Seule quelques agents gouvernementaux sont habilités à l’administrer : « Ils viennent accompagnés d’une escorte policière. Ils emportent les vaccins avec eux quand ils s’en vont. Pourquoi ne pas laisser les personnels médicaux sur place l’administrer ? », demande le Dr Muhame Ngare – comme cela se fait pour les vaccins anti-polio par exemple.Le vaccin antitétanique comporte normalement trois piqûres sur deux ou trois ans et il est donné à tous ceux qui arrivent à la clinique avec une plaie ouverte, hommes, femmes et enfants, a souligné le Dr Muhame Ngare dans un entretien à LifeSite. Il ajoute que « le vaccin antitétanique n’a jamais été administré en cinq doses que dans les cas où il comporte le HCG de synthèse développé par l’OMS en 1992 ».« Nous savons que la dernière fois que cette vaccination par cinq piqûres a été utilisée, c’est au Mexique en 1993 et au Nicaragua et aux Philippines en 1994. Il produit des fausses couches seulement trois ans plus tard », a-t-il précisé.Le gouvernement et les médias kenyans prétendaient apporter la preuve que le vaccin était libre de tout agent anti-fertilité en assurant que des femmes vaccinées l’an dernier sont actuellement enceintes.Le gouvernement a également soutenu que la vaccination des femmes en âge de procréer visait à vacciner leur enfant in utero – c’est d’autant plus bizarre que les nouveau-nés peuvent être vaccinés très tôt contre le tétanos.Il a démenti la présence de HCG dans les vaccins et assuré qu’ils étaient « sûrs ».Le Dr Ngare rétorque : « Soit nous mentons, soit le gouvernement ment. Mais posez-vous la question : “Quelle raison pourraient bien avoir les médecins catholiques de mentir ?” L’Eglise catholique procure des soins de santé et des vaccinations  ici au Kenya depuis cent ans – bien avant que le Kenya n’existe comme pays. »Brian Clowes, de Human Life International, explique l’affaire en un mot : « Racisme. » « En outre, les pays développés aimeraient s’emparer de leurs ressources naturelles. Et pour finir, dernièrement, il y a toute cette supercherie sur le réchauffement global. »Les évêques du Kenya avaient déjà mis en garde plusieurs fois cette année contre la campagne, posant notamment des questions rapportées par Radio Vatican le 9 octobre dernier.

[5]
Concile 7.12.1965- "Dignitatis humanae" (§1) So

[6] Concile 7.12.1965- "Presbyterorum ordinis" (§9)

 

[7] Jean-Paul II, Motu proprio Apostolos suos, 21 mai 1998, § 21.