La Fondation Mercator et l’Institut du climat de Potsdam et de Wuppertal ont organisé, à Essen des 8 au 10 juin 2009, une conférence internationale sur le changement climatique appelant à une « Grande transformation », un véritable changement culturel concernant non seulement les marchés, mais également « les mentalités, les coopérations mondiales et la démocratie ». Une session complète s’est même demandée si « les régimes autoritaires ou pourraient éventuellement être mieux placés pour appliquer les mesures nécessaires » à cette révolution culturelle ! On est en plein « messianisme » nous promettant le « grand soir » ! …

Source : Programme de la conférence d’Essen: 8 au 10 juin 2009

Commentaire de "les2ailes.com"

Qui étaient les deux organisateurs de cette conférence?

La Fondation Mercator Suisse, une des plus grandes fondations de Suisse, veut initier et soutenir « des projets pour une meilleure formation dans les écoles et les universités. En hommage au scientifique Gerhard Mercator, elle encourage des initiatives qui favorisent l’ouverture au monde et la tolérance grâce à des rencontres interculturelles et qui stimulent les échanges scientifiques et culturels. La Fondation fait œuvre de pionnière et ouvre de nouvelles voies qui permettent aux gens, peu importe leur origine nationale, culturelle et sociale, de développer leur personnalité, de s’engager et de saisir les chances qui s’offrent à eux. Sa manière de travailler est caractérisée par l’esprit d’entreprise, l’ouverture internationale et le professionnalisme ». Tout y est pour être séduit, mais « les2ailes.com » ont suffisamment décodé la sémantique « fourre tout » utilisée par les ONG pour savoir qu’elles emballent souvent des actions douteuses dans un discours humanitaire très attachant.

Quant à l’Institut du climat de Potsdam et de Wuppertal, Potsdam-Institut für Klimafolgenforschung), c’est un institut de recherche allemand fondé en 1992, dirigé par Prof. Dr. Hans Joachim Schellnhuber. Son rôle dans le GIEC est connu et son directeur adjoint et économiste, Ottmar Edenhofer, a été nommé coprésident du Groupe de travail 3 à la vingt-neuvième session du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

Que s’est-il dit pendant cette quatrième session de la conférence à Essen ?

La question démocratique était au cœur du débat. Le professeur Leggewie se crut obligé de préciser, avant même l’ouverture de la session, que « nous avons besoin de plus de démocratie ». Mais il expliqua rapidement,  sans sourciller, que les changements et les décisions nécessaires pour faire face au réchauffement climatique devraient être appliqués dans les dix prochaines années, échéance qu’un processus démocratique ne pourrait jamais respecter. En dépit des propos délibérément confus, cet aveu déstabilisa beaucoup de gens, les amenant à s’interroger sur l’intention des organisateurs de l’événement. Prenant le micro, un journaliste environnementaliste exprima ses craintes de voir s’installer une dictature mondiale sous prétexte du réchauffement global, tandis que d’autres évoquaient, en privé, Le meilleur des mondes de Huxley.

Le premier orateur de cette session fut le Professeur David Held, co-directeur du Centre pour l’étude d’une gouvernance globale, à la London School of Economics. C’est un expert du « cosmopolitanisme » (qui se veut un terme plus rassurant pour « gouvernement mondial »). Quand un membre du LYM lui posa une question, en marge de la session, sur les implications génocidaires des politiques sur le réchauffement climatique, il avoua que la réduction démographique était implicitement présente dans toutes les discussions, citant la Chine comme exemple de contrôle démographique.

Les participants purent également entendre Anthony Giddens, un proche collaborateur du professeur Held et mentor de Tony Blair (également l’architecte de l’idéologie de la Troisième Voie), dans la dernière session, consacrée au « Pont transatlantique ». John Podesta, président du Center for American Progress, et William Antholis, directeur de la Brookings Institution de Washington, exprimèrent l’espoir de voir reculer le sentiment de souveraineté nationale aux Etats-Unis, pour que l’administration Obama puisse prendre la tête de la campagne contre le réchauffement climatique.

Les remarques de conclusion du professeur Claus Leggewie sont éloquentes : « Pour la première fois dans l’histoire humaine, les gens se rassemblent et examinent quelque chose qu’ils ne voient pas, ne sentent pas, ne goûtent pas, qui les affecte maintenant. Le parallèle que nous pouvons tracer, de manière laïque, est l’intérêt pour l’avenir après la vie. Nous avons les églises de la religion du changement climatique, avec nos prêtres, comme nous les avons entendus, et la peur du Jour du jugement dernier. »

On ne peut qu’être d’accord avec Lord Christopher Monckton dans son analyse de l’imposture climatique et de la conférence de Copenhague : il s’agit bien, en effet, d’une tentative d’établir un gouvernement mondial non élu, jouissant de pouvoirs considérables et sans précédent. Pris en flagrant délit de mensonge, un petit groupe de « scientifiques » est désormais reconnu coupable d’un acte frauduleux et criminel. L’ex-ministre des Finances britannique, Lord Nigel Lawson, rejoint par tout un groupe d’autres Lords, auteurs et journalistes, vient de lancer un nouveau site internet, ainsi qu’une Fondation de politique du réchauffement climatique (GWPF), voués à combattre cette imposture.

Hélas, il ne fait aucun doute qu’un consensus existe dans le camp pro-britannique de l’Establishment international pour répondre à la crise systémique financière mondiale par un nouveau fascisme, sous lequel les pauvres, faibles et malades seront sacrifiés aux intérêts spéculatifs.

Une telle politique tombe sous le coup des Lois de Nuremberg de 1946. Quiconque entend participer à la conférence de Copenhague devrait y réfléchir. Après tout ce que le grand public vient de découvrir, il n’y a qu’une solution raisonnable : annuler au plus vite ce sommet.