Un arrêté du 19 février 2010, vient de compléter celui du 23 juin 2009 en matière de diagnostic prénatal. Son titre « arrêté fixant les règles de bonnes pratiques » donne le sentiment qu'il s'agit d'un progrès. Mais, en fait de bonnes pratiques, ne s’agit-il pas d’organiser une véritable désinformation ?....

Sources :
- Arrêté du 23 juin 2009
- Formulaire type d’information annexé à l’arrêté du 23 juin 2009
- Rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur l’évaluation des stratégies de dépistage de la trisomie 21
- Rapport de l’Agence de Bio-Médecine (ABM) - « Etat des lieux du DPN en France » (11.2.2008)
- Lignes directrices canadiennes sur le diagnostic prénatal - rapport de la SOGC

Commentaire "les2ailes.com"

Nous nous appuyons sur les textes officiels du ministère de la santé de 2007 pour dire que cette stratégie du dépistage systématique prénatal, est particulièrement stressante pour les 634.972 femmes à qui on propose une analyse sur « marqueurs sériques ». Après d’autres diagnostics approfondis, on estime à seulement 625 embryons le nombre de ceux qui sont qualifiés d’atteints de trisomie 21. Dans 96.9 % des cas ils sont « euthanasiés » par Interruption Médicale de Grossesse (IMG).
Mais on ne dit, nulle part si cette qualification est fiable et combien de ces 625 embryons étaient réellement atteints de cette maladie. Et, dans le même temps, on aura provoqué plus de 1.000 désordres graves sur d'autres embryons, allant des « pertes foetales » aux « pieds bots ».
On ne parle pas, non plus des « syndromes de détresse respiratoire du nouveau-né après amniocentèse », ni des « souffrances fœtales » provoquées. Comment les négliger quand toute la psychologie moderne montre que les chocs in-utéro vécus par les fœtus ont des conséquences importantes jusqu’à la vie adulte ?

Dans cette affaire, les pouvoirs publics ont eu un objectif économique au mépris des femmes enceintes et de leur stress, au mépris des embryons et de leur devenir et au mépris des personnes trisomiques et de leurs familles en leur imposant un regard sociétal sans complaisance.

Nous n’hésiterons pas à parler de désinformation en étudiant tout ce que ne dit pas l’arrêté. Qu’en est-il ?