Une étude a été rendue publique le 21 juin 2016 par le Professeur François Bourdillon, directeur général de l'agence "Santé publique France". Cette agence, depuis le 1er mai 2016, a réuni l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus).
Le communiqué parle de 48.000 morts prématurés à cause des particules fines dites "PM2,5".
L’étude est intitulée "Impacts de l’exposition chronique aux particules fines sur la mortalité en France continentale et analyse des gains en santé de plusieurs scénarios de réduction de la pollution atmosphérique". Ses auteurs sont Mathilde Pascale et son équipe constituée de P. de Crouy Chanel, M. Corso, S. Medina, V. Wagner, S. Goria, et al.
Les détails de l'étude ne sont pas disponibles sur le site. Disons d'ores et déjà que les auteurs parlent d’« un modèle théorique permettant de disposer de données locales même dans les régions où il n'existe pas de station de mesure de la qualité de l'air ». Quand on lit les mots "théorique" et qu'on parle d'absence de "station de mesure de la qualité de l'air", on pense à ce que le Giec appelle des modélisations par "planète virtuelle". Les résultats dépendent forcément des hypothèses introduites dans le modèle. Or ces hypothèses sont tirées d'une extrapolation d'étude de l'Organisation Mondiale de Santé qui se base sur la durée de vie des populations d'Afrique se chauffant au feu de bois. Or on sait que l'extrapolation, en science, est une méthodologie manquant totalement de robustesse.

Information "les2ailes.com"

Par ailleurs, l'étude de l'InVS parle bien de "scénarios de réduction de la pollution atmosphérique". Qui dit "scénario de réduction" présuppose donc l'existence d'une cause humaine, et une telle étude ne chiffre rien en matière d'impact des vents de sables, des volcans, pollens, etc... (voir ici nos informations sur les "limites planétaires"). Le titre même présuppose donc l'objectif de l'étude. On retrouve la même partialité que celle du Giec dont la mission officielle est "d’évaluer, sans parti pris .... les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine". Comment peut-on parler d'absence de parti pris  et de science quand les conclusions sont imposées dans la mission d'une étude.?
L'idée est donc bien de démontrer l'impact éventuel de mesures politiques et non de faire une étude épidémiologique des causes à effet entre mortalité et particules fines!
Rien n'est donc vraiment nouveau dans cette étude visiblement dictée par le politique! Certes, on peut regretter que nos rideaux de voile aux fenêtres de nos appartements soient encrassés par toutes sortes de poussières, mais pourquoi parler de 48.000 morts si ce n'est avec l'intention de faire peur, pour nous faire marcher "au pas" (au sens propre et au figuré)

Dès que l'étude sera rendue publique, "les2ailes.com" en feront un commentaire approfondi