Le sénateur Jean Bizet a évoqué les travaux de l'ANSES, agence "de veille, d’alerte, de surveillance et de vigilance" destinée à "nourrir l’évaluation des risques" et à évaluer l'état du terrain sur l’état réel du terrain en matière de "sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail".
En contrepoint, le sénateur propose la création d'un "Institut public des bénéfices".
On ne peut que souscrire à une telle idée. Le principe de précaution a perverti notre agir en imposant que le "zéro risque" soit prouvé avant toute décision. Il oblige les acteurs au statu quo, voire à un retour au passé. Au contraire, le principe de prudence met en exergue la nécessaire pesée des bénéfices et des risques pour aller de l'avant. Il tourne les acteurs vers le futur. 
Un "Institut public des bénéfices", avec des budgets équivalents à ceux de l'ANSES, rétablirait un équilibre et aurait un impact pour infléchir le fait culturel.

Sources: Public Sénat du 26 mai 2016

Commentaire "les2ailes.com"