« Une pollution tout aussi dangereuse que la pollution de l’air : la pollution de l’esprit » (Benoit XVI)

Les martiniquais sont mieux informés que nous! Un site, Madininair, existe pour la surveillance de la qualité de l’air sur le territoire martiniquais. Une tendance de la pollution atmosphérique a été annoncée justifiant d’activer une procédure d’alerte pour aujourd'hui 2 février 2020. Non pas qu’un bateau de croisière ait été annoncé dans le port, ni qu’un risque d’embouteillage ait été craint. Il s’agit tout simplement d’une « épisode de brume de sable [qui] affecte actuellement notre territoire et entraîne une hausse des concentrations en particules fines qui a débuté cette nuit. A l’heure actuelle, un dépassement du premier seuil sanitaire de 50µg/m3 a été enregistré sur nos stations de mesure fixe. Compte tenu des observations actuelles et face au risque élevé de dépassement du seuil d’information et de recommandation destiné aux personnes sensibles, Madininair déclenche la procédure d’information et de recommandation pour aujourd'hui et demain »,  dit le communiqué de Madinair. Des cartes très évocatrices du problème, sont fournies à l’appui. Elles sont établies par la météo grecque [site mg.uoa.gr, menu : Dust/north atlantic]

Très curieusement on y voit que le même nuage va toucher la France et Paris le 3 février 2020.
- Dans le meilleur des cas, on ne dira rien de cela dans nos médias. En effet, il ne faudrait surtout pas induire l’idée que des phénomènes naturels puissent impacter l’état de nos atmosphères. L’homme est, en effet, le seul animal classé nuisible et non protégé, à être la cause de tous nos maux.  Il ne faudrait pas nous détourner de cette seule idée.
- Dans le pire des cas, on se contentera de nous mentir et de nous faire ralentir sur le périphérique....
Heureusement, la pluie nous épargnera ces deux cas de figure. Les poussières seront plaquées au sol.

1- « Une pollution tout aussi dangereuse que la pollution de l’air : la pollution de l’esprit » (Benoit XVI) [1]

La revue Sciences express a publié le 15 janvier 2015, une prétendue étude scientifique intitulée : "Planetary Boundaries: Guiding human development on a changing planet". Dix neuf auteurs y analysent une série de neuf critères justifiant, selon eux, des entraves à l’activité humaine sous forme de "limites planétaires".
Johan Rockström,  un des co-auteurs, a longuement présenté les conclusions au « forum économique mondial » de Davos, les 21-24 janvier 2015. Nul doute que les principaux dirigeants de la planète seront convaincus de l’urgence de mesures de décroissance puisque, selon un des auteurs,  "la civilisation a dépassé quatre des neuf soi-disant limites planétaires".
Cette étude vient à l'appui de l'ONU qui doit adopter les "Objectifs du développement durable" pour les années 2015-2030 et qui a associé "limites planétaires" et population. Elle en a fait son Groupe Thématique n°1  intitulé "Macroéconomie, dynamique des populations, et limites planétaires". Cette association est un aveu évident du malthusianisme qui règne au sein des instances internationales sous couvert de développement durable.

2- Que dit l’étude à propos des aérosols

Un aérosol est un ensemble de fines particules, solides ou liquides, d'une substance chimique ou d'un mélange de substances chimiques, en suspension dans un milieu gazeux.
L’étude "PB" prétend que « les aérosols ont des graves répercussions bien connues sur la santé humaine, et conduisant à environ 7,2 millions de décès par an[2]. Les aérosols affectent également le fonctionnement du "Système Terre" à bien des égards[3] ».
L’étude se concentre sur l'impact des aérosols sur la circulation régionale océan-atmosphère comme justification d'une limite aérosols séparée. Elle adopte comme critère  « la profondeur optique des aérosols » comme variable de contrôle. Elle utilise la mousson en Asie du Sud comme étude de cas, basée sur le potentiel de généralisation aérosol chargement sur le sous-continent indien.

3- Une corrélation entre teneur en aérosols et décès prématurés ?

3.1-  L’absence d’étude épidémiologique

L’étude de l’OMS citée en référence dans la bibliographie donne des détails sur les 7,2 millions de décès par an résultant des aérosols.
L’OMS dit que les décès sont dus, tant à la pollution de l’air domestique que celle de l’air ambiant et que les décès sont dus, par ordre décroissant, à des insuffisances cardiaques (36%), congestion cérébrale (33%), insuffisances pulmonaires chroniques ou non (25%), et autres...
On a beau rechercher la méthodologie retenue pour établir la corrélation.
Il est simplement dit ceci : « Les nouvelles estimations sont fondées sur les dernières données de mortalité de l'OMS à partir de 2012 ainsi que des preuves de risques pour la santé de l'exposition à la pollution atmosphérique. Les estimations d'exposition des personnes à la pollution de l'air extérieur dans différentes parties du monde ont été formulées par une nouvelle cartographie mondiale des données. Ces données sont intégrés par satellite, les mesures et les données sur les émissions de polluants provenant de le surveillance de sources clés au niveau du sol, ainsi que la modélisation de la façon dont les pollutions se propagent dans l'air »[4].
Autrement dit, il ne s’agit aucunement d’une étude épidémiologique, mais d’une simple juxtaposition de courbes de mortalité et de courbes de pollution. Or, rien ne dit qu’il n’y a pas d’autres effets : l’absence de vaccinations, les déséquilibres nutritionnels, etc...
On ne peut absolument pas établir une telle corrélation.
Par ailleurs, l’étude de l’OMS fait état du chauffage au bois comme cause principale : « Après avoir analysé les facteurs de risque et en tenant compte des révisions dans la méthodologie, l'OMS estime la pollution de l'air intérieur est liée, pour 4,3 millions de décès en 2012, à la cuisson, dans les ménages, sur charbon, bois et poêles à biomasse. La nouvelle estimation s’explique par une meilleure information sur l'exposition à la pollution parmi les quelque 2,9 milliards de personnes vivant dans des maisons et utilisant du bois, du charbon ou du fumier comme combustible principal de cuisson, ainsi que des preuves sur le rôle de la pollution atmosphérique dans le développement de maladies cardiovasculaires et respiratoires, et cancers ».
Pour la pollution de l’air, l’OMS estime par satellite les particules de diamètre inférieur à 2,5 micromètres (Particulate Matter - PM25) et en mesure la concentration en μg/m3 .
L’étude OMS se réfère à l’ "environmental Health perspectives"[5] qui donne des précisions sur la méthodologie retenue. Ce document intitulé « Une fonction intégrée des risques pour l’estimation des causes de  la morbidité mondiale attribuable à l’exposition de l’air ambiant aux particules fines »,  reconnait que «il  n’existe pas de preuve directe n’existe pas permettant d’identifier la forme des risques relatifs (RR) de mortalité aux concentrations ambiantes élevées observées dans de nombreux endroits du monde ».
Le document reconnait que « la connaissance définitive des sources ou caractéristiques des spécificités de particules fines PM25 qui seraient en corrélation à long terme avec la mortalité fait défaut ». Autrement dit, rien ne dit qu’il s’agit de particules d’origines anthropiques ou volcaniques ou de poussières en provenance de déserts. Le document ajoute « aucune étude épidémiologique n’ a estimé la corrélation entre mortalité par maladie cardiovasculaire et respiratoire chronique et la les expositions élevées ambiantes dans les villes et les autres régions. Or on sait que seules les études épidémiologiques permettent de faire des allégations santé en distinguant les facteurs de risques. Le document reconnait qu’il ne s’agit donc que d’extrapolations. « En conséquence, les estimations des causes de morbidité attribuées à la pollution de l’air ambiant dans ces endroits, ont dû être fondées sur des extrapolations ».
Par ailleurs, le modèle inclus, on ne sait pourquoi, une loi logarithmique : « Les analyses de sensibilité incluent un modèle dans lequel les risques relatifs (RR) varient comme le logarithme de la concentration... Ce modèle logarithmique a été recommandé par l’OMS ». Or, il est ajouté que « la forme des modèles utilisés a été motivée en grande partie par le fait que l’extrapolation linéaire basée sur des coefficients linéaires produisait des estimations irréalistes des risques ».
Bref, le document confirme que « les preuves épidémiologiques empiriques n’existent pas de l’ampleur de la corrélation entre la mortalité et l’exposition à des doses élevées de PM25.».
Dans les conclusions, ont lit également que « les connaissances actuelles ne permettent pas de tirer des conclusions définitives et quantifiables en ce qui concerne les toxicités relatives des compositions des PM25. ... Les risques associés à chaque type d’exposition ne dépend pas des autres types d’exposition. Autrement dit, nous supposons qu’il n’y a aucune interaction entre les différents types d’exposition quelque soit les causes de mortalité. Nous sommes conscients qu’il n’y a pas de preuve épidémiologique qui teste cette hypothèse.... ». Le document évoque en particulier l’exposition des fumeurs actifs de cigarettes ou les expositions à caractère professionnel.

On ressent le caractère très approximatif de ce type d’étude.

3.2-  Les expositions aux particules fines : des problèmes locaux ou planétaires ?

L’OMS se base sur une série de 1628 villes dont plus de la moitié sont dans les pays à haut revenu d’Amérique et d’Europe[6]
Or, ce document montre bien que les comparaison dépendent des conditions météorologiques.
Peut-on comparer l’atmosphère ambiante de villes exposées aux climats océaniques et aux climats continentaux ? 

3.3-  Les causes de pollutions naturelles

Certaines estimations parlent de milliards de tonnes de poussières fines qui sont émises chaque année par les vents de sables et par plusieurs dizaines de volcans en activité autour de la planète.

A- Les vents de sables

On parle rarement des tempêtes de sable qui sévissent tout autour de la planète, y compris sur les grandes villes. Citons : Assouan (Egypte), 8.5.2014, Le Caire, 12.2.2015, Lanzhou (Chine) 18.5.2015, Goldmud (Chine) 1.4.2015, Fallouja (Irak) 26.5.2015, Dubaï 2.4.2015, Téhéran 2.6.2014, Ryad (Arabie) 11.3.2009, Kuitun (Chine) 27.4.2015. Ce ne sont pas que les villes proches de déserts qui sont touchées : en France, le  1.4.2011, « La chaine météo » a parlé de 2 à 3 cm de sable à Paris, voire la formation de congères de sable de 10 cm au pays Basque. Aux USA, également, la ville de Phoenix a été touchée le 3.7.20140.
Il ne s’agit là que d’un rapide aperçu extrait d’internet. De véritables études seraient nécessaires.
C’est ce qu’a commencé à faire la Nasa.
La NASA, avec son satellite Calypso, lancé en 2006, a permis de visualiser le trajet de 5000 km, parcouru par 182 millions de tonnes de sable et de poussière qui traversent l’océan atlantique chaque année : « Pour la première fois, des scientifiques de la NASA ont réalisé une étude de plusieurs années à partir de données satellites, pour mesurer la répartition du sable qui voyage du désert du Sahara à la forêt amazonienne. Le Sahara est le plus grand désert du monde. Avec plus de 7 millions de km², il est presqu’aussi grand que les USA. Chaque année, le sable du Sahara s’envole et est transporté par le vent dans un voyage de près de 5000km au dessus de l’océan Atlantique. Une partie du sable s’’emmagasine dans le bassin amazonien, la plus grande forêt tropicale de la planète. Bien que les particules de sable soient minuscules, elles forment des nuages massifs pouvant être observés depuis l’espace. Callipso est un satellite de la Nasa lancé en 2006 pour étudier la structure des nuages des particules dans l’atmosphère. Ses observations de 2007 à 2013 montrent qu’en moyenne, 182 millions de tonnes de sables quittent l’Afrique chaque année. Ainsi, près de 27 millions de tonnes sont déposées dans le bassin amazonien. Le sable du Sahara contient du phosphore, un nutriment essentiel pour les plantes. « Or, dans les régions tropicales, dit le Dr Hongbin Yu, le phosphore est limité. Il est donc important d’estimer la quantité de sable qui est transportée en Amazonie ». L’étude montre que le sable du Sahara apporte du phosphore aux sols. Cela permet donc de compenser les pertes dues aux écoulements et aux inondations. La quantité de sable transportée en Amazonie varie d’année en année. D’après l’étude, cette variation est étroitement liée aux précipitations du Sahel. Quand le Sahel est sec, la quantité de sable transportée en Amazonie augmentera l’année suivante. Quand il est mouillé, elle diminuera »[7].

Ainsi, on comprend que, non seulement, les frontières n’existent pas pour ces types de phénomènes, mais, ils ont des effets bénéfiques pour l’équilibre planétaire.

B- Les émissions volcaniques : un milliard de tonnes d’aérosols / an !

Lors d'une forte éruption, un énorme volume de cendres et de particules de poussières s'élève dans l'atmosphère jusqu'à la troposphère et souvent assez haut pour atteindre la stratosphère.
A cette hauteur, les vents sont assez forts pour faire circuler ce nuage de poussière tout autour de la terre parfois pendant plusieurs années.
Il y a 1511 volcans actifs sur Terre, dont une soixantaine fait éruption chaque année. Depuis une vingtaine d'années, le nombre de volcans actifs est en augmentation et les éruptions volcaniques sont plus nombreuses. Si on extrapole cette donnée aux 20 à 200 millions de tonnes d’aérosols qui sont émises par volcan[8], on en arrive à parler de volumes d’aérosols d’origine volcanique de l’ordre du milliard de tonnes par an.

C- Le pollen

Dans la moitié du monde, en quelques semaines, plantes et arbres libèrent des milliards de tonnes de pollen dont les grains microscopiques vont, pour la plupart se perdre au vent[9]. Or le pollen, lui aussi, est emporté à des distances considérables. Ainsi,  on a retrouvé du pollen d’ambroisie emporté par le vent à 3 000 mètres d’altitude et jusqu’à 600 kilomètres des côtes. Or, l'ambroisie, plante sauvage invasive, est la hantise des victimes du rhume des foins en Amérique du Nord. Elle peut produire un million de grains de pollen par jour[10].
La concentration de grains de pollen peut atteindre de 100 à 500 grains par mètre cube d'air.

5- Les particules fines : un bouc émissaire malthusien

Certes, l’indicateur profondeur optique des aérosols AOD[11] est censé distinguer des pollutions différentes. Il existe des « facteurs de trouble » β et des coefficients dits d’ « Angström » α associés à l’indice AOD qui sont des indicateurs de la taille des aérosols[12]. Mais les corrélations avec la mortalité paraissent dépourvues de fondement. On voit mal comment extrapoler de telles données à un pays comme la France en parlant de 42.000 morts par an à cause des particules fines, au motif que des pays à faible revenu se chauffent au feu de bois.
Il y a une forme de culpabilisation de l’activité humaine, là où les causes naturelles des variations de profondeur optique sont largement supérieures.


[1] Vatican Information Service 10 octobre 2011 et Journal "France Catholique"
"Le Saint-Père s’est rendu en hélicoptère à Serra San Bruno à 17 h 15 min pour rejoindre en voiture la Charteuse des saints Étienne et Bruno. Il a été accueilli par le maire de la localité et, devant la Chartreuse, s’est adressé aux nombreux habitants venus l’accueillir. Évoquant la visite de Jean-Paul II en 1984, Benoît XVI a parlé du grand privilège d’avoir une «  citadelle de l’esprit  » comme cette chartreuse. «  Les monastères ont une fonction extrêmement précieuse, et même indispensable dans le monde… Ils servent aujourd’hui à assainir l’environnement. Parfois, le climat que l’on respire dans notre société n’est pas sain, pollué qu’il est par une mentalité qui n’est pas chrétienne, ni même humaine, car dominée par des intérêts économiques, préoccupée seulement des choses terrestres et manquant d’une dimension spirituelle. Dans ce climat, on marginalise non seulement Dieu, mais aussi notre prochain, et l’on ne s’engage pas pour le bien commun. En revanche, le monastère est le modèle d’une société qui met Dieu et la relation fraternelle au centre. Nous en avons tant besoin aujourd’hui aussi ".

[2] WHO (World Health Organization), Burden of disease from the joint effects of Household and Ambient Air Pollution for 2012(www.who.int/phe/health_topics/outdoorair/databases/FINAL_HAP_AAP_BoD24March2014.pdf, accessed 23 June 2014;
et   http://www.who.int/phe/health_topics/outdoorair/databases/en)
ces deux pages ne peuvent être trouvées sur internet avec les liens indiqués. Une étude porte le même titre sur un autre lien et un autre plus détaillé

[3] O. Boucher et al., Clouds and aerosols. In: Climate Change 2013: The Physical Science Basis. IPCC AR5 WGI report, T. Stocker et al. (Eds.). (Cambridge University Press, Cambridge, UK, 2013).

[4] Source : OMS

[5] http://ehp.niehs.nih.gov/1307049/

[6]  source : http://www.who.int/phe/health_topics/outdoorair/databases/AAP_database_results_2014.pdf?ua=1

[7] Source : Nasa-  http://video.lefigaro.fr/figaro/video/la-nasa-montre-comment-le-sable-du-desert-du-sahara-s-envole-vers-la-foret-amazonienne/4081731285001/

[8] Source : http://www.glaciers-climat.fr/Volcans/Les_volcans.html
- 7 juillet 1991, Pinatubo - 20 millions de tonnes de dioxyde de soufre ont été dispersées dans l'atmosphère. 22 jours après l'éruption principale, le nuage a réalisé le tour complet de la planète.
Printemps 1815 : Éruption  du Tambora (volcan d’Indonésie) envoya dans le ciel plus de 100 millions de tonnes de poussières .
- 27/03 au 18/05/1980, le mont Saint-Helens Etats-Unis : 540 000 tonnes soit 55 km3 d'aérosols stratosphérique
- 22/01/1976, la Saint Augustine Alaska a dégagé 0,60 km3 d'aérosols stratosphérique.
- 10/10/1974, le Fuego au Guatemala a dégagé 3 à 6 km3 d'aérosols stratosphérique.
- 17/03/1963,  L'AgungIle Bali en Indonésie a dégagé 10 à 20 millions de tonnes soit 16 à 30 km3 aérosols stratosphérique
- 06/06/1912,  le Katmai en Alaska a dégagé 20 millions de tonnes de soufre soit 35 km3 grande émission de cendres
- 26/08/1883, le Krakatau Indonésie a dégagé 50 millions de tonnes d'aérosols stratosphérique dans l'hémisphère nord et 30 à 38 millions de tonnes dans l'hémisphère sud.
- 10/04/1815, le Tambora en Indonésie a dégagé 200 millions de tonnes de soufre.

[9] Source: « La faim du Tigre » de René Barjavel -1971

[10] source (http://m.wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/102003528)

[11] L’indice AOD n’a pas d’unité. Ses valeurs varient pour un ciel clair : 0.05, un ciel moyen : 0.2 et un ciel brumeux : 0.4 ou chargée d’aérosols : 0.6

[12] http://www.enp-oran.dz/IMG/UserFiles/Images/article%201%20cost%20n%2012.pdf