« Le mensonge et la crédulité s’accouplent
et engendrent l’opinion »
(Paul Valéry)[1]

Nous ne reviendrons pas ici sur ce qui permet de parler d’un véritable mensonge à propos de la période chaude contemporaine. Une étude française a déjà scientifiquement montré les carences méthodologiques des travaux du Giec. À cela s’ajoutent une avalanche de publications, des centaines et des centaines, dont aucun media ne veut évoquer l’existence, et qui montre que c’est vers les cycles d’activité solaire qu’il faut se tourner pour expliquer les variations climatiques actuelles.
Dans le cas de la pandémie, peu d’études permettent d’affirmer que le politique s’est appuyé sur des théories mensongères pour prendre ses décisions. Nous nous contenterons d’une série de questionnements.
Une chose est certaine : tous les politiques qui ont plaidé pour un surcroit de gouvernance mondiale pour résoudre la question climatique se précipitent sur la pandémie du Covid 19 pour affirmer la même thèse.

Analyse: "Les2ailes.com"

A- Après le mensonge climatique, le mensonge de la pandémie ?

 Il est trop tôt pour conclure si les conseils scientifiques se sont mis au service du politique, au mépris de tout débat contradictoire sur la pandémie. L’histoire jugera. Il y aura des commissions d’enquête d’après-crise. Contentons-nous de nous interroger :

1. Face à la crise

  • La crise a émergé en Chine en septembre 2019 pour devenir épidémique à partir de décembre 2019. Pourquoi un tel retard à recourir aux procédures de gestion de crise instituées en France avec la Loi du 5 mars 2007 ?
  • Si des erreurs de gestion (stocks de masques, blouses, médicaments, gel hydro-alcoolique de matériels d’aide respiratoire nombre de lits dans les hôpitaux,…) pourquoi ne pas avoir investi massivement plus tôt dans des mesures correctives ? Quand un pays est capable de dégager des milliards pour éviter un crash économique, nos pays modernes n’auraient-ils pas ainsi évité  le pire ?

2. Pendant la crise

  • A-t-il été pertinent de jouer le « tout hôpital » ? A-t-on optimisé l’articulation entre médecine de ville et l’hôpital, le privé et le public, le sanitaire et le médico-social ?
  • Fallait-il privilégier une stratégie de prévention par le confinement, ou de guérison par des traitements (Antibiotiques de type azithro-mycine? hydroxy-chloroquine ?). Dans de telles situations est-il pertinent de s’appuyer sur des protocoles ou sur la coopération entre les initiatives locales et la créativité subsidiaire.
  • La décision politique du confinement n’a-t-elle pas un fondement relevant du principe de précaution. Le politique aurait-il craint le reproche de ne pas avoir tout fait pour prévenir la maladie ?[2] N’y a-t-il pas également dans cette décision une forme de rêve de société aseptique ? N’augmente-t-on pas les risques d’épidémie, précisément en voulant les prévenir ? L’expérience dira si cette pandémie, comme la plupart des maladies virales à symptôme respiratoire n’aura pas été essentiellement saisonnière. A-t-on mesuré, les conséquences sociales, économiques et de santé publique de cet effondrement quasi-total de la vie normale – écoles et entreprises fermées, rassemblements interdits – seront durables et désastreuses, peut-être plus graves que le bilan direct du virus lui-même ?[3] N’a-t-on pas joué de la peur[4], en surestimant certains chiffres[5],  pour justifier la politique de confinement ? Toutes ces mesures ne conduisent-elles pas à « l’autodestruction et au suicide collectif basé sur rien d’autre qu’un fantôme. »[6]

 3. La sortie de crise

  • Si la décision de confinement n’a pas été prise de façon transparente, comment le « dé-confinement » pourra-t-il être efficace ? Si la dangerosité du virus a été surestimée, est-il étonnant que les professeurs refusent de gérer des classes de plus de 10 élèves, refusent de se considérer comme des agents de « garderie » ?[7]

B- Des Modèles climatiques aux modèles COVID-19

1. La comparaison faite par Norman Rogers

L’américain Norman Rogers, Master of science de l’université d'Hawaï[8], fait, dans une tribune du 15 avril 2020 publiée sur « American Thinker », un rapprochement méthodologique entre les modèles climatiques et les modèles thérapeutiques :

« Les modèles informatiques sont séduisants même s'ils sont très souvent complètement faux. Plus ils sont compliqués, plus ils ont de chances de se tromper. Comme les enfants, ils copient leurs parents - les architectes des modèles. Le biais de configuration implique la sélection des faits pour obtenir un résultat conforme aux croyances préexistantes. Un modèle informatique compliqué avec de nombreux degrés de liberté est un environnement parfait pour que le biais de conformation fasse son chemin. L'enquêteur croira généralement, ou du moins affirmera, que son modèle est objectivement configuré sans biais.
Tous les modèles d'ordinateur ne sont pas faux. Parfois, ils produisent de bonnes prévisions. Mais trop souvent, ils échouent et les échecs ne sont pas reconnus parce que les modélistes sont … idéologiquement attachés à leur création.
…Les modèles compliqués sont toujours remplis de faux-fuyants qui peuvent expliquer toute défaillance. Les modèles climatiques bénéficient toujours d'un soutien malgré 30 ans d'échec. Les échecs seraient dus à des éléments tels que des variations chaotiques ou des données qui doivent être ajustées car elles ne sont pas conformes au modèle. Les modèles COVID-19 sont nouveaux mais ont connu des échecs notables. Par exemple, le modèle IMHE a prédit jusqu'à deux millions de décès mais a été ajusté à plusieurs reprises et est maintenant tombé à 60 000 décès. D'habitude, on prétend que le modèle n'est pas faux, mais les décès sont plus faibles parce que le peuple américain a eu de bons comportements.
Dans les modèles climatiques et les modèles de maladies, chaque établissement scientifique a un intérêt direct dans la validité du modèle. Si les modèles climatiques sont une perte de temps, alors la science du climat et ses praticiens ont perdu le temps de tout le monde. L'établissement scientifique derrière la modélisation COVID-19 est lié à une méthode particulière de lutte contre une épidémie. Leur approche consiste à limiter la propagation de la maladie avec un contrôle social jusqu'à ce qu'un vaccin soit disponible.
Si quelqu'un découvre un remède contre la maladie, ou au moins une thérapie qui rend mineurs les effets de la maladie, alors les scientifiques qui travaillent pour arrêter la propagation de la maladie deviennent soudainement hors de propos. Cela explique l'hostilité manifestée envers des thérapies potentielles comme l'Hydroxychloroquine et le Remdesivir. L'hydroxychloroquine porte le fardeau supplémentaire que le président Trump a suggéré qu'elle pourrait être utile. La communauté universitaire est pleine de haine envers Trump, donc tout ce que Trump aime doit être mauvais.
…L'opposition aux modèles climatiques provient à la fois d'experts exceptionnels et de technologues non professionnels accusés de sournoiserie. Cette opposition est en grande partie théorique parce que presque personne ne croit vraiment à une catastrophe climatique imminente. La médecine est différente parce que les vrais médecins sont confrontés à la tâche de traiter de vrais patients qui risquent de mourir. [9]
Tout ce que les techniques de contrôle social peuvent accomplir, en plus de détruire l'économie, est de ralentir la propagation de la maladie. De toute évidence, probablement longtemps avant qu'un vaccin ne soit disponible, chaque personne sensible l'aura. Le ralentissement des choses peut aider à éviter une surcharge du système médical. La véritable percée serait la prophylaxie ou la thérapie qui retirerait les pics de la maladie[10]

Au lieu de détruire l'économie en obligeant chacun à cesser de travailler et à rester à la maison, un autre plan pourrait être de se rabattre sur le lavage des mains et les masques faciaux et de laisser tout le monde retourner au travail. Si les personnes vulnérables peuvent être protégées par une prophylaxie, ce serait mieux et plus efficace que d'essayer de les maintenir à l'écart des contacts humains, peut-être un sort pire que la mort. Certes, le traitement des personnes gravement malades s'améliorera à mesure que les médecins acquerront de l'expérience et essaieront diverses thérapies. L'intubation des patients comateux reliés à un ventilateur est une étape sérieuse avec des risques énormes. Il semble étrange que les effets secondaires bénins et bien compris de l'hydroxychloroquine soient transformés en un gros problème alors que plus de ventilateurs sont requis de toute urgence, comme si les ventilateurs étaient un bon traitement… »

2. L'analyse de l'italien Riccardo Cascioli [8bis]

Le journaliste italien fait une analyse très comparable:

"Des modèles mathématiques nous [ont dit] que si le gouvernement italien n’avait pas tout fermé, il y aurait eu des centaines de milliers de morts. Et face à cet argument, nous devrions nous taire. Sur les réseaux sociaux, il y a donc une floraison de « petits statisticiens » qui nous montrent chaque jour des courbes, des paraboles, des modèles divers pour montrer qu’il n’y a pas d’alternative à la fermeture totale – et indéfinie.
Mais la vérité est que ces modèles n’ont aucune fiabilité, ce sont de purs exercices. Il en va de même pour les modèles qui prédisent le climat sur Terre pour les 50 à 100 prochaines années et qui sont censés nous convaincre que nous sommes au bord du gouffre et que nous sommes destinés à mourir grillés. Sauf que ce que les modèles prédisaient il y a vingt ans ne s’est pas produit à temps.
Pour le coronavirus, l’étude publiée le 16 mars dernier par l’Imperial College de Londres, évidemment très autorisée, est très à la mode: pour l’alternative au confinement rigide elle prévoyait au moins 250 mille morts pour le Royaume-Uni et 1,1-1,2 millions pour les États-Unis. Cette étude a été à la base du changement d’orientation politique du gouvernement Johnson en Grande-Bretagne. Cependant, comme le souligne une analyse publiée par le Wall Street Journal, après quelques jours, une autre étude a été publiée, cette fois par l’université d’Oxford, qui a donné un scénario beaucoup moins terrifiant et a même prédit une sortie rapide de la pandémie. Qui a raison ? Probablement aucun des deux, souligne le Wall Street Journal, car les modèles mathématiques ne sont pas fiables.
La raison est simple : les modèles, pour avoir un minimum de fiabilité, doivent être construits avec des données fiables, homogènes et aussi nombreuses que possible. Ce qui dans le cas de Covid-19 est pratiquement impossible: il y a trop peu d’éléments certains concernant l’origine, la contagion, l’évolution; tout résultat sera donc conditionné par la perception subjective de la maladie qu’ont ceux qui participent à l’étude".

3- L'analyse de Jean-Pierre Nordmann [8 ter]

Il critique deux rapports et propose une conclusion :

   3.1- Le rapport de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Pblique (EHESP)

Cité par le premier ministre le 28.4.2020, il prétend que le confinement aurait sauvé 62.000 vies. En réalité, ce modèle est biaisé pour deux raisons:
- Le modèle ne présente qu’une modélisation binaire : soit il n’y a aucun confinement (l’épidémie poursuivrait donc son chemin sans limitation), soit on confine selon une approche univoque, le lockdown à la française. Cette étude part le postulat selon lesquels le dépistage n'aurait rien apporté.
- Le modèle s’appuie sur une vision prédictive selon laquelle les personnes en EHPAD sont protégées… minorant ainsi les risques pour les personnes de plus de 70 ans et ignorant les interactions entre les membres de chaque famille confinée
- Le modèle retient une période de référence du 20 au 28 mars seulement, une segmentation étroite en 17 classes d’âge pour chacune des 13 régions  
- Le modèle est centré sur une réponse hospitalière à la crise du Covid-19. Par exemple, le dénombrement des morts est calculé exclusivement à partir des cas non sauvés en réanimation à l’hôpital.

L’étude ne fait apparaître que le confinement comme stratégie  en dehors de celle de ne rien faire. Elle en minore les aspects négatifs tout en en majorant les aspects positifs. Sans surprise, elle conduit donc à une conclusion très favorable sur les effets du confinement.

   3.2- Le rapport de l'Institut Pasteur du 20.4.2020 

Il cite des taux de contamination de 5,7% au niveau national et de 12,3% en Ile de France. Ces chiffres sont contestables: 
- Le rapport ne calcule pas seulement un taux, mais une fourchette de taux. Ainsi, en Ile-de-France, le taux de contamination estimé dans ce rapport se situe entre 7,9 % et 21,3 %. Si l’immunité collective peut être atteinte à 40 ou 50 % de la population et en isolant les plus fragiles, le débat politique n’est évidemment plus le même si on est plus proche de 21 %, que de 8%.
- La modélisation se fonde sur les données du Diamond Princess, ce bateau consigné à quai entre le 3 février et le 20 février au Japon. Cela conduit à retenir un taux de personnes asymptomatiques de seulement 20 %. Or, le taux constaté sur les marins français du Charles de Gaulle (accueillant des passagers en moyenne plus jeunes que ceux du Diamond Princess) est d’environ 50 %. Il est peut-être encore plus élevé quand l’âge décroît (hypothèse d’ailleurs évoquée par le rapport). Il n’aurait ainsi pas été illogique de retenir un taux d’au moins 40 % pour l’ensemble de la population française.
- Le chiffre de 13 morts avant le 5 mars retenu par la modélisation est une projection du nombre de morts et non le chiffre constaté de 6 ce qui conduit à diviser par deux le taux estimé des contaminations en France.
- Les personnes en maison de retraite sont exclues du calcul de l’Institut Pasteur, ce qui minore l’estimation du nombre de personnes contaminées
- la probabilité d’une contamination est calculée à partir du nombre de contacts d’une personne avec une autre. Cela conduit à sous-estimer les contaminations en milieu confiné par aérosols alors même que le virus peut se disperser par les systèmes de ventilation en milieu clos et non simplement par contacts entre deux personnes.
- la modélisation sur les interactions sociales en période de confinement néglige les effets négatifs, notamment la probabilité plus forte d’être contaminé en intra-familial.
- Le nombre de cas au début de l’épidémie est une variable de l’étude qui influe énormément sur l’estimation du nombre de personnes contaminées au 11 mai. Or ce chiffre est inconnu : on a ainsi découvert récemment que le virus circulait déjà en décembre sur le territoire national. Cela semble indiquer que le niveau de contamination parmi la population en janvier/février est bien supérieur à celui qu’on envisageait .

   3.3- Des modèles qui ont écarté une autre stratégie, celle du dépistage généralisé et de confinements différenciés selon l'âge.

A croire que ces études ont été paramétrées avec des biais destinés à justifier une stratégie politique de confinement. La question du dépistage et de son impact sur la propagation de l’épidémie n’est pas du tout abordée alors même que les résultats d’autres pays semblent très convaincants dès la mi-avril dans différentes régions du monde (Allemagne, Israël, Corée du Sud, etc.). Une approche différenciée suivant l’âge et une stratégie ciblée vis-à-vis des plus fragiles n’ont pas du tout été évaluée, alors que celles-ci avaient été abordées le 13 avril 2020 par Emmanuel Macron. Une stratégie ciblée combinée à une politique massive de dépistage, aurait peut-être permis de mieux prévenir jusqu’à 90 % des cas de décès par Covid.

4- L'analyse de Michael Levitt, Prix Nobel de Chimie

"Comment avons-nous pu être dupés à ce point? " écrit-il. Il précise que "les estimations des [premières] modélisations étaient incroyablement fausses. Regardez ce qui s’est passé en Angleterre et aux États-Unis. Le groupe de modélisation de l’Imperial College a déclaré très clairement qu’il prévoyait 2 millions de décès aux États-Unis et 500 000 au Royaume-Uni. Quelques semaines plus tard, ils sont revenus sur ces chiffres: Oh non non non, nous voulions dire 20 000. [Donc] chaque année, pendant la saison de la grippe, on va devoir mettre la société en confinement. … Pensez-vous que ce soit une bonne idée ? » Le site de l'Imperial College estimait ce chiffre, "même en prenant des mesures cruciales telles que l'éloignement social de l'ensemble de la population, l'isolement des malades dans leurs maisons et la mise en quarantaine des membres de la famille des malades".

C- Écologie, Covid19… deux fièvres, deux aubaines pour les promoteurs d’un surcroît de gouvernance mondiale.

Un observateur ou un éditorialiste se fait très vite accuser de jouer de la théorie du complot dès qu’il ose remettre en cause les analyses soi-disant consensuelles, et surtout dès qu’il juxtapose des éléments susceptibles d’expliquer le politique d’user de théories scientifiques douteuses. La théorie du complot reviendrait à faire un procès d’intention, par exemple en prétendant que les climatologues et les épidémiologistes n’ont pas le souci de la vérité scientifique mais de promouvoir un surcroît de gouvernance mondiale.
En réalité les acteurs politiques sont trop divisés pour qu'on puisse imaginer qu’ils soient capables d’élaborer un tel complot...
En revanche, il est des mensonges qui peuvent devenir de véritables aubaines pour qu’ils jouent de la peur pour faire avancer leurs objectifs politiques.
N’est-il pas curieux de faire la liste, non exhaustive, de tous ces politiques qui ont plaidé pour un surcroît de gouvernance mondiale pour résoudre une problématique. Ce sont curieusement les mêmes qui se précipitent sur la pandémie du Covid 19 pour affirmer la même thèse. Citons quelques-unes de ces personnalités :

a. Irina Bokova,

Elle est l’ancienne directrice générale de l'UNESCO et Joël Ruet président du The Bridge Tank, membre actif du groupe d'engagement du G20 avec les think tank. « Se doter d’une vraie gouvernance mondiale de la santé publique devient crucial… C'est le moment de doter la sécurité sanitaire des meilleurs outils de la gouvernance mondiale. …La lutte contre le coronavirus sera âpre, suivie d'autres ; il n'est pas trop tôt pour en tirer ensemble les premières leçons en organisant la gouvernance mondiale de la santé. ».
Les mêmes signataires font allusion à la même nécessité pour la question climatique:  « Les nations mettent en place une gouvernance commune dotée d'objectifs, de procédures et de moyens pour la stabilité financière ou pour le climat. La sécurité sanitaire mérite également un traitement collectif ambitieux, permanent, en amont des crises ».
Derrière cette idéologie se cache le même malthusianisme : « Si les épidémies ne sont pas nouvelles, la pression démographique et écologique sur les écosystèmes, … renforcent leur probabilité et leur diffusion » [11].

b. Dov Zerah,  

Il est l’ancien directeur général de l'Agence française de développement (AFD) : « La pandémie du COVID 19 démontre une nouvelle fois, s’il en était besoin, le besoin de gouvernance mondiale. »[12]. L’auteur tenait des propos similaires à propos du climat : « Face à l’urgence climatique, la gouvernance mondiale est complètement défaillante et n’est pas à la hauteur des enjeux »[13].

c. Josep Borrell

Il est le vice-président de la Commission européenne, haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne).  Il dit, à l’occasion de la crise du Coronavirus : «  cette crise si dure… nous donne l’opportunité de renforcer la gouvernance mondiale, que certains ont cherché à discréditer ces dernières années »[14]. Il était déjà rapporteur d’un  rapport disant : « Les pays industrialisés … devront aboutir à un objectif contraignant pour la réduction de leurs gaz à effet de serre lors de la Conférence de l'ONU sur le changement climatique en novembre 2009 à Copenhague. »[15].

d. Bill Gates

Le fondateur de Microsoft a cosigné avec Henry Kinssinger une tribune à propos du Covid 19, le 7 avril 2020. Ils « appellent à une vaccination de masse et à une gouvernance mondiale »[16]. Il plaidait déjà en 2015 pour « une solution globale à la « crise globale » du climat »[17].

e. Jacques Attali 

Polytechnicien, énarque et conseiller spécial du président de la République François Mitterrand: « là ou le krach financier a jusqu’ici échoué, une bonne petite pandémie pourrait précipiter nos dirigeants à accepter la mise en place d’un gouvernement mondial !...  L’histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). » (L’Express du 3 mai 2020)[18].
Jacques Attali surfait déjà sur ce thème à propos du réchauffement climatique : «  Il n'est pas trop tard pour sauver la planète …Il nous manque une gouvernance mondiale qui tienne la route. »[19]

f. Gordon Brown

Ancien premier ministre anglais, il réclame « un gouvernement global », pour contrer le COVID-19. [20] Gordon Brown et Nicolas Sarkozy  avaient ensemble évoqué lors d’une conférence de presse : « cette année 2009 est décisive … en termes de nouvelle gouvernance mondiale et en termes de lutte contre le réchauffement climatique »[21].  

g. Même le CCFD !

Le Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement explique, lui aussi, que « le virus ne connait pas de frontières. Il nous rappelle violemment le besoin d’une gouvernance mondiale »[22]. Déjà en 2012, le CCFD plaidait « pour une autre gouvernance mondiale …alors que les enjeux sont énormes : changement climatique, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles,…»[23].

D- Conclusion.

Il est curieux de voir Michel Onfray, un philosophe hédoniste, épicurien et athée remettre en cause cette promotion effrénée d’un surcroit de gouvernance mondiale : «  Depuis des années, les tenants de Maastricht ont en effet fabriqué cette Europe comme un rouage dans la machine plus vaste d’un gouvernement planétaire qui n’est rien d’autre que l’État total –l’État universel pour utiliser l’expression d’Ernst Jünger. Suppression des peuples, abolition des élections, disparition des frontières, gouvernement de prétendus technocrates supposés compétents dans la gestion et prétendument apolitiques: en fait les patrons des GAFA et leurs alliés. L’écologisme est le cheval de Troie de cette idéologie: quoi de mieux en effet que le paradigme de la planète, qui ignore les frontières, pour imposer le modèle de l’État total? La virologie entrera dans la course et, pour faire passer la pilule d’un gouvernement du capital par les élites on nous parlera salut de la planète et protection sanitaire des populations mondiales. Mais ce projet rencontrera en face de lui tous ceux qui, peut-être, auront enfin compris que l’État maastrichtien, qui vise à l’Empire, est une dictature d’un genre nouveau et qu’il ne faut pas lui laisser plus de pouvoir qu’il n’en a déjà. Le tragique que je suis (non pas pessimiste mais tragique) a tendance à plutôt croire au désordre à venir… »[24].

Michel Onfray est athée. Or refuser Dieu, c’est oublier que seul le Christ est sauveur. C’est bien cela que craignent les athées. Les mensonges sont une aubaine pour ceux qui veulent tuer Dieu

  • En écologie, pour ne plus rendre de culte à Dieu, il faut habituer le peuple à rendre un culte à la créature. Le peuple est prêt !
  • Avec la crise du Covid 19, le peuple a accepté, dans l’urgence et avec une facilité déconcertante, l’interruption du culte public à Dieu. Il faut remonter à la grande crise des années 167-164 avant Jésus-Christ, dont parle le livre de Daniel et les livres des Macchabées, pour trouver le dernier épisode d’une telle interdiction.

[1] Paul Valéry, Mélange, p.376 (Œuvre, t.1)

[2] « Notre problème principal est que personne ne s’attirera jamais d’ennuis pour des mesures trop draconiennes. Ils ne s’attireront des ennuis que s’ils en font trop peu. Ainsi, nos politiciens et ceux qui travaillent avec la santé publique font beaucoup plus qu’ils ne devraient faire » (Dr Peter Goetzsche, professeur de conception et d’analyse de la recherche clinique à l’Université de Copenhague- Source : « the Guardian » 24.3.2020).

[3] «  Le chômage, l’appauvrissement et le désespoir qui en résulteront probablement seront des fléaux de santé publique de premier ordre. » (Dr. David Katz, médecin américain, est le directeur fondateur du Centre de recherche sur la prévention de l’Université de Yale Source : « the Guardian » 24.3.2020)

[4] « Je n’ai jamais rien vu de tel, ni de si près. Je ne parle pas de la pandémie, car j’en ai vu 30, une par an. On appelle cela la grippe. …Je m’inquiète du message au public, de la peur d’entrer en contact avec les gens, d’être dans le même espace que les gens, de leur serrer la main, d’avoir des rencontres avec les gens. Dans la province de Hubei, où le nombre de cas et de décès a été de loin le plus élevé, le nombre réel de cas signalés est de 1 pour 1000 personnes et le taux réel de décès signalés est de 1 pour 20 000. Cela permettrait peut-être de mettre les choses en perspective. » (Dr Joel Kettner, professeur à l’université du Manitoba, ancien administrateur en chef de la santé publique de la province du Manitoba et directeur médical du Centre international des maladies infectieuses) - Source : « the Guardian » 24.3.2020

[5] : « Le problème du SRAS-CoV-2 est probablement surestimé, puisque 2,6 millions de personnes meurent d’infections respiratoires chaque année, contre moins de 4 000 décès pour le SRAS-CoV-2 au moment de la rédaction du présent document.[…] Notre étude a comparé le taux de mortalité du SRAS-CoV-2 dans les pays de l’OCDE (1,3 %) avec le taux de mortalité des coronavirus courants identifiés chez les patients atteints d’AP-HM (0,8 %) du 1er janvier 2013 au 2 mars 2020. Le test du c2 a été effectué, et la valeur P était de 0,11 (non significatif). […] …il faut noter que des études systématiques sur d’autres coronavirus (mais pas encore pour le SRAS-CoV-2) ont montré que le pourcentage de porteurs asymptomatiques est égal ou même supérieur au pourcentage de patients symptomatiques. Les mêmes données pour le SRAS-CoV-2 pourraient bientôt être disponibles, ce qui réduira encore le risque relatif associé à cette pathologie spécifique. » (Dr Yanis Roussel et l’équipe du Pr Raoult de l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille- Source : « the Guardian » 24.3.2020)

[6] Dr Sucharit Bhakdi , spécialiste en microbiologie. Il a été professeur à l’université Johannes Gutenberg de Mayence et directeur de l’Institut de microbiologie médicale et d’hygiène (Source : « the Guardian » 24.3.2020)

[7] « Je ne suis pas un fan du confinement. Quiconque impose une telle mesure doit aussi dire quand et comment en sortir. Puisque nous devons supposer que le virus sera présent pendant longtemps, je me demande quand reviendrons-nous à la normale ? On ne peut pas garder les écoles et les garderies fermées jusqu’à la fin de l’année. Parce que cela prendra au moins autant de temps avant que nous ayons un vaccin. L’Italie a imposé un verrouillage et a obtenu l’effet inverse. Ils ont rapidement atteint leurs limites de capacité, mais n’ont pas ralenti la propagation du virus pendant le confinement. » (Frank Ulrich Montgomery est un radiologue allemand, ancien président de l’Association médicale allemande et vice-président de l’Association médicale mondiale-  Source : « the Guardian » 24.3.2020)

[8] M.S. en physique de l'Université d'Hawaï. Après ses études, il a «occupé divers emplois d'ingénierie et de programmation informatique chez IBM, Hewlett Packard et d'autres sociétés». Norman Rogers écrit souvent sur le climat et l'énergie. Il est l'auteur du livre: Dumb Energy: A Critique of Wind and Solar Energy . Son site Web est NevadaSolarScam.com 

|8bis] La NBQ (Nuova Bussola Quotidiana) 15.4.2020, Riccardo Cascioli est diplômé en sciences politiques de l'Université de Pérouse. Il a commencé son activité journalistique en tant que rédacteur en chef de l'agence Asia News.

[8ter]. Médecin et conseiller en stratégie spécialisé en santé.

[9] Norman Rogers ajoute : « Certains jeunes médecins, éduqués à croire profondément en une méthode scientifique stricte, peuvent être disposés à refuser un traitement dont l'innocuité et l'efficacité ne se sont pas révélées via une expérience de 3 ans. Les médecins plus âgés et plus expérimentés peuvent comprendre les limites d'une stricte obéissance à la science présumée et être plus disposés à prendre des risques calculés appropriés pour le patient. Les risques sont faibles pour l'hydroxychloroquine car elle est utilisée depuis des décennies pour le paludisme, le lupus et l'arthrite.

[10] Norman Rogers ajoute : « Par exemple, si les personnes âgées vulnérables pouvaient éviter d'attraper la maladie en prenant de l'hydroxychloroquine, les décès seraient considérablement plus faibles. Une étude préliminaire du Dr Mehmet Oz suggère que 14 000 patients atteints de lupus, prenant principalement le médicament, ont peu de cas de la maladie. Si cela fonctionne, une fois un vaccin disponible dans deux ans, les personnes vulnérables pourraient être immunisées et retirer l'hydroxychloroquine. Gardez à l'esprit que le VIH est traité avec succès par des thérapies. Aucun vaccin n'a été inventé. À quel point serait-il difficile de maîtriser les avantages prophylactiques de l'hydroxychloroquine. On pourrait rapidement se faire une idée en donnant à un groupe de travailleurs médicaux exposés à l'infection le médicament et en comparant le taux d'infection à ceux qui n'en prennent pas. Une variante de l'hydroxychloroquine complétée par du zinc pourrait également être essayée. Bien que je pense que de nombreux travailleurs médicaux prennent le médicament, je ne suis pas au courant que quiconque étudie les résultats.

L'hydroxychloroquine est sur liste noire parce que Trump a suggéré que cela valait la peine d'essayer. Au moins trois gouverneurs (démocrates) l'ont littéralement mis sur liste noire en restreignant la disponibilité et l'utilisation. Les médecins du contrôle social agissent comme si la thérapeutique était une possibilité lointaine et les ignorent autant que possible ».

[11] Source : La Tribune, 12/03/2020, 16:20 ;

[12] Source : « Atlantico, 3.3.2020 » « Pour une nouvelle gouvernance mondiale »

[13] Source : Jforum.f, 23 déc. 2019

[14] Source : tribune, avril  2020 (https://eldiabloisakiller.blogspot.com/2020/04/josep-borrell-cette-crise-pose-une.html)

[15] Source : Direction Générale de la communication du parlement Européen, «  Rapport Changement climatique et développement » 8 avril 2009.

https://www.europarl.europa.eu/intcoop/acp/60_17/pdf/climatique_fr.pdf

[16] https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2020/04/07/henry-kissinger-et-bill-gates-appellent-a-une-vaccination-de-masse-et-a-une-gouvernance-mondiale/

[17] https://reinformation.tv/bill-gates-gouvernance-globale-climat-dolhein-45437-2/

[18] https://blogs.lexpress.fr/attali/2009/05/03/changer_par_precaution/

[19] Ouest-France 25.12.2017 https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/il-n-est-pas-trop-tard-pour-sauver-la-planete-5470883

[20] 26.3.2020, The Guardian

[21] Evian, 6 juillet 2009, https://www.vie-publique.fr/discours/175877-conference-de-presse-de-mm-nicolas-sarkozy-president-de-la-republique

[22] Éditorial 19.3.2020, CCFD,

[23] Source : Éditorial CCFD, 17.10.2012

[24] Source : Blog Michel Onfray : 4.4.2020