On connait la méthodologie des films à épisode 1, puis 2, .... Al Gore, surnommé "Al Carbon"[1] nous avait offert un premier film "Une vérité qui dérange"[2]. La COP21 nous joue maintenant "Un mensonge qui rassure". Le procédé des messianismes politiques est toujours le même: on commence par faire peur avec un mensonge: la cause humaine du réchauffement. Puis les grands de ce monde s'imaginent nous rassurer en disant "On s'occupe de vous. Avec la Gouvernance mondiale, on va régler le problème"! 
Plus le mensonge est enfantin, plus il fonctionne. 
"Blomberg business" met en ligne la pédagogie du mensonge. C'est facile: On savait, dans nos écoles, faire croire aux enfants que l'histoire commence en 1789. Blomberg fait croire qu'en climatologie, l'histoire commence en 1880. Comment décrypter ce mensonge?

Sources:  Bloomberg.com

Commentaire "les2ailes.com

1- Le diaporama de Bloomberg: "Un mensonge qui rassure"

Le diaporama commence par poser la question: "Quelle est la réalité du réchauffement dans le monde?".

a) Les informations fournies

Les réponses possibles se succèdent les unes après les autres: 
- Est-ce la variation des orbites terrestres?
- Est-ce la variation d'activité solaire?
- Est-ce la variation du nombre d'irruptions volcaniques?
- Sont-ce une combinaison des trois variations précédentes?
La conclusion intermédiaire est que le réchauffement n'aurait pas une origine naturelle ! Suivent donc une autre série de cause possibles: 
- Est-ce la déforestation? Elle pourrait, selon Bloomberg, avoir un "léger effet" !
- Est-ce la destruction de la couche d'ozone? Elle n'aurait "pas beaucoup d'effet"
- Est-ce l'émission d'aérosols, en particulier de sulfates résultants de la combustion de charbons. La réponse présentée est non, mais, elle causerait les "pluies acides" !
Dès lors, Bloomberg conclut, sans autre forme de démonstration : "ce sont réellement les gaz à effet de serre" qui expliquent le réchauffement!
Les corrélations se succèdent pour confirmer : 
- "Voyez par vous-même"
- "Comparez et opposez les résultats"
Comme s'il suffisait de juxtaposer des courbes pour fonder une démonstration !

b) Les sources et références annoncées

La source des courbes de température est celle du "Goddard Institute for Space Studies" (GISS), l'un des principaux laboratoires de sciences climatiques de la NASA. Avec une telle référence, on pourrait croire qu'il s'agit de sciences, mais quand on voit les propos de son directeur, James Hansen, on peut se demander s'il ne s'agit pas plutôt d'un procureur politique:  « Les PDG des sociétés ayant leurs intérêts dans les combustibles fossiles devraient être poursuivis pour crime contre l'humanité et la nature »! Rien que cela!

Suivent ensuite les arguments d'autorité! Bloomberg donne des sources: la NASA, le "Global Research Project" (GRP) financé par la Fondation Bloomberg elle-même, l'IPCC (Giec),

c) La clef du mensonge

La clef du mensonge est très simple.Toutes les courbes commencent en 1880 et s'arrêtent en 2005.
- Avant 1880, pas question de montrer les variations de l'optimum climatique médiéval, et,
- entre 2000 et 2015, ne surtout pas présenter l'arrêt du réchauffement climatique
.
Celui qui a l'habitude d'un minimum de culture en matière de "théorie des systèmes complexes" est capable de comprendre la problématique de la durée des observations dans des phénomènes à longue période de variation.
Or, cette discipline, la "systémique" est la seule qui puisse vérifier la cohérence entre la théorie et les observations apportées par des spécialistes aussi divers que des thermodynamiciens, physiciens, océanographes, glaciologues, biologistes, chimistes, astronomes, hélio-sismologues, informaticiens, mathématiciens, agronomes, pédologues, et tant d’autres. Chaque discipline a sa logique. Les unes traitent des causes, les autres des conséquences. Chacune est indispensable au progrès des connaissances, mais cette diversité nécessite une méthodologie robuste pour faire la preuve de relations de causes alléguées pour expliquer un effet observé.
Cette méthode existe, c’est la théorie des systèmes. Or, le GIEC a inventé sa propre théorie, la "détection /attribution" (détecter un effet température et l’attribuer à des causes). Les inventeurs de cette méthode sont très peu nombreux dans le monde. Hélas, ils ne se sont jamais confrontés à la communauté des systémiciens du monde.
Or de véritables travaux d’identification des systèmes existent. Ils arrivent à la conclusion que c’est le soleil qui explique les variations depuis 1000 ans, y compris dans la période récente.

Malheureusement, le diaporama de Bloomberg est d'une efficacité redoutable pour tous les internautes de bonne foi, mais crédules car ayant beaucoup de difficulté à imaginer qu'une science puisse être militante.

d) La créativité artistique au service du mensonge

Bloomberg, qui a des intérêts dans les chaines de télévision, connait parfaitement les ressorts de la communication. Il faut allier beauté et technique pour émouvoir. Bloomerg a ainsi mis en ligne une "horloge du carbone" dont l'esthétique est aussi redoutable que les contrevérités qu'elle véhicule.

2- Qui est Bloomberg?

Bloomberg LP est un groupe financier américain spécialisé dans les services aux professionnels des marchés financiers et dans l'information économique et financière aussi bien en tant qu'agence de presse que directement, via de nombreux médias (télévision, radio, presse, internet et livres) dont les plus connus sont probablement ses propres chaînes de télévision par câble/satellite, "Bloomberg television". Créé en 1981 par Michael Bloomberg, maire de New York de 2002 à 2013, ce groupe qui a commencé à opérer en 1983, emploie en 2008, plus de 10 000 employés répartis dans plus de 130 pays.

Avec une fortune estimée à 33,2 milliards $, Bloomberg est également considéré comme le plus riche New-Yorkais.
Il a également donné plus de 2,4 milliards $,  au fil des ans, à des causes dites philanthropiques en matière de santé publique, d'environnement, d'innovation, d'arts et d'éducation.

Sa fondation, "Bloomberg philantropies" fait la promotion de la "santé reproductive", dont on sait que, dans le langage international, il s'agit de la promotion de l'avortement et de la contraception de longue durée.
Cette fondation soutient également le "planning familial" dont on a vu aux USA qu'il était capable d'organiser le commerce d'embryons provenant des centres d'avortements ! Elle est partenaire de "Women for Women International", et du ministère rwandais du gender. On peut craindre le pire de tels partenariats quand on sait que le gouvernement rwandais avait lancé, deux ans auparavant, un programme de stérilisation de 700.000 hommes.
On connait également la complicité entre Al Gore et Michaël Bloomberg. L'ancien vice président des USA  a ouvert, à New-York le 13 Avril 2015, le sommet de la "BNEF" (Bloomberg New Energy Finance). Ban ki Moon était le principal invité du précédent sommet  de 2013.

3- Conclusion

Les liens entre écologie climatique, finance, gouvernance mondiale et malthusianisme sont hélas une réalité qui donne à l'éco-malthusianisme une puissance redoutable.


[1] Surnom évoquant tout à la fois « Al Gore », le mafieux « Al Capone » et sa drogue, le « Carbone »

[2] Il n'est pas inutile de rappeler que  le film d’Al Gore a été l’objet d’un procès de la part d’un père de famille contre l’état anglais. Il accusait le film de propagande. Ce jugement est intéressant car il prouve que, même le gouvernement anglais, a dû reconnaître que les arguments mis en avant dans le film n’étaient pas fondés ! Le film a, en effet, été condamné à ne pouvoir être présenté dans les écoles qu’après lecture d’un message d’alerte sur son caractère mensonger. Ce film d’endoctrinement d’ « Al Carbone » constitue une étape importante: le film a un tel succès qu’il a permis à Al Gore d’être, le 12 octobre 2007, co-lauréat, avec le GIEC, du prix Nobel de la Paix.