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Détails
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Les progrès importants de la médecine en matière de greffe d’organe, depuis les années 1950, ont suscité beaucoup d’espoir chez les médecins et les malades. En même temps, dans la mesure où ces techniques demandent le prélèvement d’un organe sur un tiers, elles soulèvent des problèmes éthiques nouveaux. Quelle est la position de l’Eglise sur la question ?
R. Pour l’Eglise, le don d’organe est conforme à la loi morale si les dangers et les risques encourus par le donneur sont proportionnés au bien recherché chez le destinataire. Le don d’organes après la mort est un acte noble et doit être encouragée comme une manifestation de généreuse solidarité. Il n’est cependant pas moralement acceptable si le donneur ou ses proches ayants droits n’y ont pas donné leur consentement explicite.[1]