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C’est ce que reproche Roger Sedjo, attaché à l’institut américain de recherche « Resources for the Future » dans un article du journal anglais the Sunday Telegraph : " l'IPCC est, malheureusement, une organisation fortement politique dont la majorité de son secrétariat est proche des avocats climatiques. Il devrait développer un comportement plus équilibré sur des modèles scientifiques plus sceptiques. L'organisation a tendance à retenir la plupart des études négatives en ignorant des alternatives plus positives" . Cette déclaration fait suite à la révélation de nouvelles sources non scientifiques sur lesquelles s’est appuyé le GIEC…
Source : « telegraph.co.uk » du 30 janvier 2010
Commentaire de « les2ailes.com »
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"En général, un savant en reçoit assez mal un autre"
(Jules verne « Voyage au centre de la terre")
Le chiffre de 48.000 décès est tiré d’un rapport de Santé Publique France, daté de : juin 2016 et intitulé « Impacts de l’exposition chronique aux particules fines sur la mortalité en France continentale et analyse des gains en santé de plusieurs scénarios de réduction de la pollution atmosphérique ».
Ce rapport en conclue, malgré tout, que « sous un scénario sans pollution anthropique, plus de 48.000 décès seraient évités chaque année en France ».
Ce chiffre est répété en boucle dans les médias, par les politiques, par les militants d’ONG… le tout sur des hypothèses consensuelles et de prétendues méta-analyses de l’Organisation Mondiale de la Santé toujours en mal de catastrophisme. Même les essayistes les plus dissidents -et passionnants- ne peuvent s’empêcher d’écrire dans leurs raisonnements que « de nombreuses études internationales relèvent que les centrales au charbon sont particulièrement mortelles »[1] !
Cette allégation a un effet émotionnel et sous estime la capacité des installations modernes industrielles à dépoussiérer les fumées et à procéder à des extractions minières sous vide. Il ne faut donc pas comparer ce danger à celui, avéré, du grand smog de Londres de 1952 auquel on avait attribué environ 12.000 morts. Mais les concentrations de l'époque avaient atteint des pointes de particules fines à 1800 μg/m3 qui n'ont donc rien à voir avec les niveaux moyens de 13 à 20 μg/m3 cités par le rapport de Santé Publique France pour les grandes villes en France.
Il faut vraiment comprendre à quel point les données et hypothèses sont totalement contestables :
- Une approche qualifiée abusivement de« contrefactuelle » qui ne permet absolument pas de quantifier le lien causal entre particules et mortalité
- L’exploitation d’une cohorte dite « Gazel-Air » de personnes observées dont les données de santé ne sont pas représentatives de la société française.
- Le recours, par une méta-analyse, à des hypothèses de niveaux de risques qui sont tirés de modèles « de Cox » dont l’expérience montre qu’ils surestiment gravement les risques. Ce n’est pas parce qu’ils sont adoptés de manière consensuelle par l’OMS qu’ils sont représentatifs des réalités.
- Le recours à des « modèles de chimie atmosphérique » très complexes, pour compenser l’absence de mesures de pollution dans les zones rurales considérées comme un objectif à atteindre.
- L’exploitation de registre de décès communaux très contestables
Il faut donc se donner la peine d'entrer un peu dans le détail de la pseudo logique scientifique
Analyse Les2ailes.com