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Embryons d’animaux ! "Laissez les vivre", dit l'Europe.

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Publication : 1 septembre 2010

Le clonage permet maintenant à des éleveurs de se procurer des animaux ayant une grande capacité à produire du lait ou de la viande.  Qu'en pense l'Europe sur les plans santé et éthique ?

Source: Résolution du parlement européen du 7.7.2010
Article de Paul Benkimoun "Le Monde" publié le 07 Août 2010

Commentaire « les2ailes.com »

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Ecologie et libre-échange: compatibilité avec la souveraineté alimentaire?

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Publication : 18 avril 2024

“Les miroirs sont toujours des miroirs à alouettes”
(Marc Doré / Le Raton laveur)

Les agriculteurs se plaignent de traités de libre-échange qui les étranglent. Gabriel Attal veut les rassurer en déclarant en janvier 2024 dans une exploitation agricole de Haute Garonne : "La France s'oppose de manière claire à la signature du traité de libre-échange Mercosur".

Le Sénat a adopté le 16 janvier 2024 une résolution pour que l’accord Mercosur impose aux pays tiers les mêmes normes environnementales que celles exigées en France et en Europe aux agriculteurs. C’est ce qu’on appelle les « clauses miroirs » dans des accords de libre-échange. 

Mais, aussitôt, le ministre donne une interview le 2 février sur RTL : « On a besoin d'échanges loyaux ». Où est la loyauté sans clause miroir ?

Et, en même temps, le « projet de loi d’orientation pour la souveraineté en matière agricole… », enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 3 avril 2024, expose que cette souveraineté « s’entend de sa capacité à assurer son approvisionnement alimentaire dans le cadre du marché intérieur de l’Union et de ses engagements internationaux » (Titre 1er, Article 1er, alinea 5).

Bref, le grand vent du large capitaliste ! Mercosur/UE, Ceta/UE, Nouvelle-Zélande/UE, etc …
Et quand la colère des agriculteurs se sera essoufflée, le parlement adoptera le Mercosur arguant qu’elle a obtenu une modification de sa rédaction le rendant acceptable !
D’une manière générale, qu’est-ce qu’une Europe qui s’interdit de fixer des frontières douanières ? Comment, dans ces conditions, parler de « souveraineté alimentaire » de l’Europe ?
L’Europe devient un grand marché mondial mettant en concurrence les plus productifs au détriment des moins productifs. Ce sont toujours les petits pays qui sont les perdants et dans les grands pays, les petits agriculteurs.
Dans ce contexte, les prix agricoles sont nécessairement à la fois plus bas et plus volatiles car soumis aux aléas climatiques mondiaux. Aucune loi Egalim, quelle qu’elle soit ne pourra dans ce contexte garantir des revenus décents aux petits agriculteurs.

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Glyphosate : Sortie en trompe l’œil à la SNCF ?

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Publication : 19 décembre 2020

« A chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez...» (Marc Twain)

La presse s’est fait l’écho d’une solution alternative au glyphosate pour le désherbage des voies ferrées à la SNCF. Il s’agirait d’un mélange d’acide pélargonique, produit des techniques dites de "biocontrôle", et d’un désherbant chimique de la famille des sulfonylurées. L’analyse détaillée de cette information montre à quel point il s’agit de satisfaire un certain nombre d’objectifs politiques : faire croire que la solution trouvée est bio, alors qu’elle a recours à un herbicide assez classique. Il apparaît que les  sulfonylurées ne sont probablement pas moins cancérigènes que le glyphosate. Les fabricants de semence ont déjà, de longue date, repéré qu’ils pouvaient produire des semences OGM résistantes aux herbicides de type sulfonylurées, exactement comme d'autres sont résistantes au glyphosate.
Verra-t-on dans quelques temps les ONG condamner, à ce titre, ce qu’ils auront encensé ? 

Source : France-Agricole - 18.12.2020

Analyse: les2ailes.com"

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Bio : risque pour l’indépendance alimentaire française

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Publication : 12 novembre 2021

La stratégie de la Commission européenne est de réduire fortement les intrants en agriculture (engrais, phytosanitaires, etc…), de tripler les surfaces en bio, et de faire croitre sensiblement les surfaces agricoles consacrées à des zones de haute diversité. Les conséquences  n’ont pas fait l’étude d’impact de la part de la Commission.
Quatre organismes reconnus, ont réalisé des études économiques qui qui convergent toutes vers une baisse de la production agricole européenne et une remise en cause de sa compétitivité. 

Source : AgriDées – 22.10.2021

 

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Glyphosate : bienheureux poisons ?

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Publication : 1 février 2020

« Ceux que la peste aurait épargnés mourraient quand même – de terreur ! ». (Gustave Thibon, « l’Homme devant la nature », 1973)

La phytopharmacie utilise des poisons, tout comme nos armoires de pharmacies sont pleines de poisons. Faut-il pour autant les interdire ? Tout est une question de dose. De pesée des bénéfices et des risques. Les risques ne sont pas les mêmes pour les salariés des entreprises qui produisent ces produits,  pour les agriculteurs qui les utilisent et les consommateurs de produits agricoles et alimentaires.
Il est une autre dimension que souligne Jean-Michel Cohen, auteur de  La peur au ventre (Plon), nutritionniste connu pour son franc-parler. Il s’agit de la forte adaptabilité de l’homme à ces produits comme à d’autres. On semble l’ignorer. Elle a pour nom la mithridatisation[1], du nom « du roi perse Mithridate, de l’antiquité, qui consommait tous les jours un peu de poison afin de s’immuniser. On sous-estime cette capacité d’adaptation qui nous permet, depuis l’après-guerre, de gagner un trimestre d’espérance de vie chaque année »[2]. La comparaison peut choquer. Si ce sont des poisons, on peut, malgré tout, s’interroger sur les alternatives possibles, techniquement et économiquement. Il ne suffit pas qu’une technique existe, faut-il encore qu’elle soit économiquement viable. Le mépris de la dimension économique est une forme considérable du gaspillage si décrié.
Enfin, balayer l’existence même de la mithridatisation explique peut-être l’explosion contemporaine des allergies. A force de vouloir vivre dans un environnement aseptique, nos contemporains développent des formes d’allergies dans des proportions inexistantes[3]. L’allergologie ne s’y trompe pas qui s’emploie à rééduquer le système immunitaire en administrant des doses croissantes d’allergènes afin d’induire une tolérance spécifique à long terme.
La vaccination et l’homéopathie ne sont rien d’autres que des exemples des effets bénéfiques que peuvent avoir une mithridatisation intelligente. Certes il ne faut pas idéaliser des produits comme le glyphosate, mais ne pas non plus en faire une phobie !

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  1. Zéro phyto aux champs ! Zéro médicament en ville ?
  2. Allégations santé : l’incontournable approche épidémiologique
  3. En écologie, un peu d’épistémologie ne fait pas de mal.
  4. Mortalités d'abeilles- Bilan du ministère de l’Agriculture

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