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« La seule chose dont vous avez besoin pour transformer les gens en esclaves, c’est la peur »
(Robert Kennedy Jr, Berlin 29.8.2020)
C’est la nouvelle formulation qui ressort d’un commentaire de Gilles Pison, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et chercheur associé à l'Ined. Il est l’auteur d’une étude qui annonce une population humaine de 10,5 milliards d'habitants en 2100. Il parle d’une « inertie démographique » et dit que, « si la fécondité remontait dans les pays où elle est très basse pour se stabiliser à l'échelle mondiale au-dessus de deux enfants, la conséquence en serait une croissance ininterrompue, et la disparition de l'espèce à terme, par surnombre », explique-t-il. Il prétend que « les hommes doivent certes dès maintenant réfléchir à l'équilibre à trouver à long terme », et que « l'urgence est à court terme, c'est-à-dire les prochaines décennies ».
Ce pessimisme ambiant est attristant. Ce n'est malheureusement pas nouveau: dans les Lois, Platon affirme que la population de la cité ne peut dépasser les 5.040 chefs de famille et de résidences familiales. L’histoire nous propose un autre regard. La planète, au fil des siècles, grâce à l’inventivité de l’homme, regorge de ressources et de possibilités.
Source : Le figaro.fr
Commentaire: "les2ailes.com"
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A Hambourg, le 8 juillet 2017, en marge du G20, Emmanuel Macron a prétendu que « Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien ».
La tactique du discours, comme pour le réchauffement climatique est de mentir pour faire peur. En effet, Emmanuel Macron nous trompe : aucun pays au monde n'a de taux de fécondité aussi élevé qu'il l'affirme, et même si le Niger ou le Burundi affichent des moyennes élevées (avec plus de six enfants par femme), la moyenne de l'Afrique sub-saharienne est de cinq enfants par femme.
Par ailleurs, les démographes sérieux expliquent que la fécondité élevée est plutôt la conséquence de la pauvreté que l’inverse. En effet une société, dont le niveau de développement n’a pas permis la baisse concomitance de la mortalité et de la fécondité, ne peut entrer dans ce que les démographes appellent la « transition démographique ».
En répétant sans cesse, avec un air inspiré, que « Tout est lié » le Président Macron prétend établir des relations de cause à effet qui n’ont aucun sens. . Après avoir dit que le terrorisme est la conséquence du réchauffement climatique, voilà Macron qui reprend une théorie très malthusienne selon laquelle il faudrait réduire la fécondité pour favoriser le développement économique.
Analyse "les2ailes.com"