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Écologie : "démocratie participative" ou "démocratie subsidiaire"

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Publication : 6 octobre 2018

"Que l'autorité se charge d'être juste; nous nous chargeons d'être heureux" 
(Benjamin Constant, "De la liberté des anciens")

Il est de bon ton de revendiquer une démocratie participative. L’expression est « fourre tout », c'est-à-dire que son contenu ne précise rien puisque tout le monde y a recours : qui serait contre la démocratie et contre la participation ? Il est des consensus qui sont suspects. Au sens de leurs promoteurs, la « participation » des citoyens s’élaborent autour de conférences de consensus qui ne sont que des procédures sans votes.
Nous plaidons plutôt pour une démocratie subsidiaire qui a le mérite de bien expliciter ce qu’elle propose. Au nom du principe de subsidiarité, cette démocratie se construit au niveau de l’individu (Dignité de l’homme), de la famille, des associations, des églises, du monde universitaire ou artistique et de la démocratie locale.
Une démocratie subsidiaire assure la prise en compte et l’acceptation des particularismes et de la multiplicité des lieux de décision et de leur légitimité. Elle accepte l’esprit de dissidence, de résistance et de liberté de conscience comme des richesses de la société.
Une démocratie subsidiaire harmonise son bon fonctionnement, plus qu’elle ne les dirige, l’action de l’ensemble de ses corps et de ses sous-ensembles. Elle est à l’opposé  d’une « direction des affaires accaparée par des oligarchies de compétents »[1] que craignait Paul Ricoeur.

En matière d'écologie, la démocratie participative consiste à "produire des consensus", dans des "lieux de consensus", en suivant des "procédures de consensus" pour formater les participants à une cause retenue a priori, et pour culpabiliser les "dissensuels", les ignorer, voire les éliminer. Au contraire, la démocratie subsidiaire consiste à organiser, et même à financer, des recherches contradictoires, à les mettre en débat public et transparent, permettant aux cellules les plus réduites de la société, même si elles ne sont pas compétentes, de se faire une idée de la qualité du débat et de prendre parti.

Analyse "les2ailes.com"

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Vicissitudes du « Développement durable », plaidoyer pour un « développement responsable »

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Publication : 16 octobre 2017

Dans un long dossier, les2ailes.com ont développé les vicissitudes du concept de « développement durable ». Il s’agit d’une sémantique « fourre tout ». En effet, qui serait contre le développement ? Et qui serait contre qu’il dure ? Mais, en réalité, ce concept inclut l’idée même que ce qui a fondé le développement des générations précédentes ne devrait pas changer, et devrait durer. Or, la technicité  et les conditions d’élaboration des ressources naturelles seront-elles identiques dans les générations futures ? Serions nous parvenu à un optimum démographique qui justifierait une décroissance ? Les limites planétaires qui nous sont proposées, par exemple, la cause prétendue humaine des variations climatiques, sont-elles à considérer comme des acquits définitifs de la science pour fonder des règles de développement durable ? Les besoins des générations actuelles seront-ils les mêmes que celui des générations futures ? A l’évidence, une réponse négative s’impose à toutes ces questions.
Dès lors qu’une sémantique porte en elle-même un biais intellectuel, il est préférable d’en changer. Nombreux sont ceux qui en ont eu conscience et ont décidé de boycotter le concept de « développement durable » qui est intrinsèquement piégé et de le remplacer par celui de « développement responsable ».
Cette expression pourrait être préférable à condition de définir les bases éthiques d’une « responsabilité ». Cet article essaie de les fonder.

Commentaire "les2ailes.com"

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Appel pour un nouvel « illuminisme » au Vatican ?

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Publication : 14 mai 2017

« Il faudrait un nouvel illuminisme ». C’est ce qu’a déclaré Ernst Ulrich von Weizsäcker, co-président du Club de Rome. Son objectif est, dit-il, de  « trouver un nouvel équilibre dans  la gestion des ressources ». Le propos a été tenu le 22 mars 2017 lors d’une conférence internationale au Vatican au sujet de la « reconstitution des valeurs de l’eau pour un monde assoiffé ». Cette référence à « l’illuminisme » fait penser aux « illuminati ». Il n’est pas inutile d’expliquer ce dont il s’agit et de montrer la cohérence de cette philosophie avec un « Club de Rome » dont l’existence est peu connue et qui était co-organisateur de la conférence du Vatican.

Commentaires : « les2ailes.com »

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Développement durable et dévaluation du CFA ?

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Publication : 23 juin 2017

Le premier des objectifs de développement durable prévoit l’éradication de la pauvreté. Malheureusement, comme toujours, en matière de développement, les aspects monétaires sont cruciaux. C’est vrai en particulier pour l’Afrique. Que penser des rumeurs qui circulent d’un souhait d’Emmanuel Macron de procéder à des modifications de la convertibilité du franc CFA ?  Quels sont les enjeux quelques mois après l’adoption par l’ONU des Objectifs de développement durable (ODD) dont le premier consiste à éradiquer la pauvreté dans le monde d’ici 2030 ?

Commentaires: "les2ailes.com"

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Le Programme d’Actions pour le Développement Durable

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Publication : 8 août 2015

En septembre 2015, l'ONU a adopté les "Objectifs de développement durable" (ODD) pour les années 2015-2030. Il est intéressant de comparer les textes qui ont été définitivement adoptés avec les versions antérieures. Au cas où la rédaction initiale serait retirée des sites officiels de l'ONU, les2ailes.com prend le parti de les reproduire ici.
On sait, en particulier, que, dans une interview du 21 avril 2015, le Chancelier de l'Académie Pontificale des Sciences, Mgr Sorondo Sanchez a dit : « il y a la promesse de Ban Ki-Moon, il y a la promesse de Sachs, qui est en charge de la nouvelle formulation du texte des objectifs du Millénaire. Nous demandons que dans la partie du document sur l'exclusion sociale soient mises en évidence les nouvelles formes d'esclavage, comme le travail forcé, la prostitution, la vente d'organes, peut-être même le trafic de drogue. Nous montrons que nous voulons défendre la famille... La prostitution - c'est l'exemple le plus frappant - porte une atteinte grave à la vie de la famille, ainsi que les soi-disant voyages de tourisme sexuel. Nous avons donc demandé à nos contre-parties de signer la déclaration sur les nouvelles formes d'esclavage, mais à ce jour ils ne l'ont pas fait ».
La compromission de Mgr Sorondo Sanchez dans une reconnaissance de la prétendue cause humaine du réchauffement climatique a-t-elle été payée de retour? Dans le projet d'ODD retranscrit ci-dessous, le mot "esclavage" ne figurait pas. Dans le document adopté à l'Assemblée Générale de l'ONU, l'objectif n°8.7 est apparu appelant à : "prendre des mesures immédiates et efficaces pour supprimer le travail forcé, mettre fin à l’esclavage moderne et à la traite d’êtres humains, interdire et éliminer les pires formes de travail des enfants, y compris le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, et, d’ici à 2025, mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes". En revanche, rien n'est dit sur la prostitution ni le tourisme sexuel. Fallait-il donc croire en la promesse de l'ONU?

Les ODD n'ont pas explicitement repris l'expression de "neuf limites planétaires". En revanche, on retrouve partout, de manière sous-jacente, les critères de ce concept. On voit dans le projet ci-dessous que l'ONU en avait fait son Groupe Thématique n°1  intitulé "Macroéconomie, dynamique des populations, et limites planétaires". Cette association est un aveu évident du malthusianisme qui règne au sein des instances internationales sous couvert de développement durable.

Source: UNSDSN- version du 22.5.2014

Transcription "les2ailes.com"

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