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Les 2 ailes.com ont largement développé l'idée que, dans la Gouvernance mondiale, l'ONU fait la part belle à la "démocratie participative" au détriment de la "démocratie représentative". Par ailleurs, le nouveau paradigme que développe l’ONU consiste à faire croire que toutes les cultures se valent. En Europe, les politiciens français ont refusé d’attacher de l’importance aux racines chrétiennes dans le traité européen. Et pourtant, de plus en plus de philosophes réfléchissent et concluent que ce n’est pas par hasard si la démocratie est née dans les pays chrétiens. Luc Ferry vient de publier une réflexion intéressante à ce sujet car elle émane d’une personne qui ne revendique pas de fidélité à l’Eglise… Il rejoint certains propos d’un éditorial du père Gallez...
Source : Le Figaro- jeudi 10 mars 2011
Editorial du père Gallez –« le messie et son prophète » 10 mars 2011
Commentaires "les2ailes.com"
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"Rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation"
(Gustave Thibon)
Ce n'est pas parce qu'une allégation est répétée que ce n'est pas une fake news, surtout si elle n'est pas fondée sur des réalités observées. Prenons le cas des dix allégations et problématiques suivantes qui relèvent toutes de l’écologie ou de la santé. D'abord quatre allégations santés :
- Les consommateurs d'édulcorants artificiels totaux présenteraient un « risque global de cancer de 13% plus élevé que les non-consommateurs (HR : 1,13) »[1].
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Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le glyphosate comme « probablement cancérogène pour l’homme » (Groupe 2A)[2].
- Une augmentation de 10 μg.m-3 des niveaux de Particules fines (PM5) conduirait à une « augmentation de 6% du risque de mortalité (RR= 1.06)… soit plus de 48 000 décès par an en France »[3].
- « Une diminution de 25% du risque de cancer » aurait été observée chez « les consommateurs réguliers d’aliments bio »[4].
Et six problématiques planétaires :
- Au début de l'épidémie de Covid-19, l'Imperial College prévoyait « environ 510.000 décès en Grande-Bretagne »[5].
- Il serait « maintenant à 95 % certain que la cause principale du réchauffement climatique est humaine »[6].
- « Enfants déplacés par les changements climatiques » : 43,1 millions de déplacements auraient eu lieu au cours des six dernières années[7].
- Un million d’espèces seraient « menacées d'extinction » selon l’IPBES (sorte de Giec de la biodiversité)[8].
- L’élimination progressive de près de 99% des substances interdites qui détruisent l’ozone aurait permis de « préserver la couche d’ozone ».
- L’acidification des océans aurait « augmenté de 26 % depuis le début de la révolution industrielle (1800) »[9].
Ces allégations se fondent-elles sur des faits, sur des mesures expérimentales, sur des recensements exhaustifs ? Non ! Toutes sont le résultat de modélisations sujettes à caution. Dès lors les conclusions ressemblent plus à des FAKES qu'à des FAITS réels! Pourquoi ?
- Les collectes de données sont partielles, souvent reconstituées par des modélisations partiales et non sur des observations !
- Les paramètres retenus le sont en fonction des résultats souhaités [10]
- Les calculs de probabilités sont biaisés :
- Dans le meilleur des cas, les modèles ont recours à des calculs de risques très subjectifs. Les 4 premières allégations ci-dessus, par exemple, ont recours aux calculs de régression dits de Cox dont tous les spécialistes savent qu’ils surestiment les allégations en présupposant que les risques sont proportionnels et indépendants d’ « évènements concurrents ».
- Dans le pire des cas, aucune probabilité n’est calculée. Les modélisateurs, comme ceux du Giec, reconnaissent que « les probabilités "Objectives" et "Subjectives" ne sont pas toujours explicitement distinguées »[11].
Il ne faut pas s’étonner que toutes ces allégations soient fausses. Inutile de recourir au moindre complot pour expliquer les raisons de ces approximations. Les résultats alarmistes bénéficient à toutes sortes d’intérêts contradictoires, qui seraient incapables de monter des complots. Leur succès est simplement le fruit d’une accumulation d’« effets d’aubaine » (Voir notre conclusion ci après).
Il ne s’agit pas, pour autant, d’éluder les problèmes soulevés. S’ils inquiètent les opinions, il faut y apporter des réponses. Mais un problème mal posé ne conduit jamais à des solutions fiables.
Nous proposons, dans cet article, de détailler un peu les fondements scientifiques des problèmes de modélisation.
Ce dossier est disponible au téléchargement en PDF.
Analyse: Les2ailes.com