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LE JARDIN BIBLIQUE, UNE « ROMANCE ÉCOLOGIQUE © »

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Publication : 8 juillet 2020

"Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l'éternité” (Gilles Clément)

Les jardins bibliques ont laissé peu de traces tant, à la renaissance, ils ont été supplantés par la mode des "jardins humanistes" dans une toute autre logique [1]. 
Dieu aime les jardins: il en fait des lieux de salut et la Bible visite un nombre incalculable de jardins. Les moines avaient bien compris, dans leurs jardins bibliques, la tension existant entre le déjà accompli de la création et un pas encore achevé. Ils avaient intégré cette vision eschatologique de toute vie chrétienne, et l’avait radicalisée dans leur vie monastique.
Olivier Ricomini, dans une thèse sur les jardins bibliques, a rappelé qu'un tel jardin se devait être « un lieu de culture, dans tous les sens du terme, lieu aussi d’une exigence particulière : celle de l’esprit qui interroge, en quête de sens [1bis] ». S’il répond à cette exigence de l’esprit humain, tout jardin peut être dit spirituel pour les croyants, et, pour d'autres, devenir la concrétisation d'une véritable "romance écologique"©.
Le jardin du cloître symbolisait cette double vision et pouvait être divisé en quatre zones[2] qui entourent le destin de l’humanité: (A) le jardin d'Éden, paradis perdu depuis le péché originel, (B) le jardin des Oliviers, (C) le jardin du Golgotha dans lequel le Christ fut crucifié, puis déposé au tombeau d'où il ressuscita, et (D) la terre nouvelle, paradis désiré ressemblant à une ville, la Jérusalem céleste.  

Nous proposons un exemple de jardin biblique pour ceux qui voudraient se lancer dans une aventure paysagiste et biblique. Dans ce jardin, tout est symbole. Dans la vision chrétienne le symbole est « ce qui donne sens en reliant deux réalités : une visible, l’autre invisible »[2bis]. 
Nous appelons donc les spécialistes de symbolique des plantes à compléter ce projet en intervenant dans la rubrique commentaire.
L’idée n’est pas de rassembler un maximum de plantes mais il appartiendra au jardinier en charge de cette implantation
- de privilégier celles qui ont une hauteur raisonnable pour pouvoir limiter ce jardin biblique à une trentaine ou une quarantaine de mètres de côté et permettre, ainsi d’un seul regard, de voir l’ensemble du jardin,
- de sélectionner les plantes  à la fois les plus symboliques et les plus belles pour assurer à l'ensemble la beauté de l'ensemble
- d'intégrer les plantes en veillant à l'échelonnement de leurs dates de floraison pour flatter l'oeil des visiteurs quelques soient les saisons. 
Dans le cadre d'un lieu ouvert aux visiteurs, on pourrait imaginer une scénographie (téléchargeable ICI) dans laquelle le père novice d'un monastère, dénommé "père Irénée" ferait visiter le jardin biblique à son jeune novice, "Nathanaël", en lui expliquant toute la romance du plan divin pour les hommes et les symboles qui y sont attachés. Ce type d'évènement viendrait compléter, en le racontant, un dépliant pour les visiteurs isolés (téléchargeable ICI).

Proposition: "les2ailes.com"

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Aller aux « périphéries » : un vaccin contre « l’esprit mondain »?

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Publication : 7 février 2020

« Le bruit de la vérité les épouvante
comme la crécelle d'un lépreux
»
(Henry de Montherlant, La Reine morte, 1942, page 221)

"L'Eglise est appelée à sortir d'elle-même et à aller vers les périphéries, pas seulement géographiques, mais également celles de l'existence, celles de la pensée." Ces propos de Mgr Jorge Bergoglio prononcés le 9 mars 2013, montre qu'il n'a pas attendu d'être élu pape pour placer "les périphéries" au centre de son discours.
Il y aurait-il quelque chose d’indécent à évoquer l’idée que des dissidents climatiques puissent faire partie de ces périphéries de la pensée vers lesquelles l'Église craint d’aller. Indécent, car quand le pape appelle à rejoindre les périphéries, il pense aux plus pauvres, étouffés par des conditions d’existence difficiles, « parfois inhumaines, où l’espérance ne respire pas, étouffe »[1].
Peut-être le dissident aurait-il, pourtant, un message essentiel à transmettre, celui de ne pas tomber dans les pièges de la mondanité, autre thème cher au Pape François.

Or, la tentation est grande de suivre la mode et l'esprit mondain en proposant des programmes, plus verts que vertueux, qui risquent, non pas d’éradiquer la pauvreté, mais d’exclure les plus démunis de toute capacité à émerger de leur pauvreté en les enfermant dans une situation économiquement non viable. L'esprit mondain est ainsi parfaitement contradictoire avec les velléités des uns et des autres à retrouver les pauvres dans les périphéries où ils se trouvent. Il y a là une forme cachée de néo-colonialisme qui imposerait aux pays les plus faibles de prétendus modes de développement dé-carboné, « au prix de l’abandon des traditions antiques de la société. C’est du paternalisme à rebours », disait Mgr André Vingt-Trois. 
Mais qu’entend le Pape François par ce concept de Mondanité ?

Commentaire: "les2ailes.com"

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Quand l’Etoile de la crèche s’arrête sur les désastres écologiques !

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Publication : 7 janvier 2020
Crèche d'une paroisse nantaise

"Nous ne voulons pas d'une Eglise qui suive le monde,
nous voulons d'une Eglise qui entraîne le monde"
(G.K. Chesterton) 

L’évangile de Matthieu raconte que les rois mages ont été guidés par une étoile vers le lieu « où le roi des Juifs vient de naître »( § 2.2).  Après s’être prosternés devant l’enfant Dieu, on imagine que les mages ont pu comprendre que « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu » (Saint-Irénée). L’étoile leur avait indiqué le chemin qui répondait à leur quête de sens. Quand ils arrivèrent, « ils furent remplis d’une très grande joie » (§ 2.10), d’une très grande espérance. Au retour ils auraient pu répondre aux instances d’Hérode, représentant de la gouvernance mondiale du moment et prêt à massacrer les saints innocents. Non ! Guidés par l’Esprit, les mages « regagnèrent leur pays par un autre chemin » (§ 5.12). Rien ne dit par lequel. "Leur pays" est leur terre intérieure, celle où Dieu va désormais les habiter. L'esprit les y renvoie, tout en laissant ces chemins imprécis tant chacun d’eux est personnel.
A Nantes, une paroisse a installé une crèche. Mais le retour est un chemin imposé par l'esprit du temps. Les enfants sont invités à « aller prendre des informations exactes » (§ 2.8), non pas tant sur l’enfant Jésus, mais sur l’état de la planète. Ce chemin est celui du consensus ambiant mondial qui inflige aux saints innocents ces nouveaux conditionnements de l’esprit qui ne passent plus par l’épée d’Hérode, mais par le matraquage médiatique. L’étoile guide les enfants sur un coin dédié à Gaia, un cube noir, couleur de la désespérance, coincé entre la crèche et le cierge pascal. Tout y est réuni : la petite cuvette symbolisant les plastiques dans l’océan, les flammes de l'enfer climatique, les angelots aux visages de Greta, des ruches accueillantes aux abeilles, etc…

Commentaire: "les2ailes.com"

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Église verte : « l'Église se met au vert » ?

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Publication : 6 février 2020

"La société est une foule d'hommes ineptes,
dont la stupidité les fait se prosterner devant les prêtres
par qui ils sont trompés".

(Encyclique "Inscrutabile divinae",Pape Pie VI, 25 décembre 1775)

Il existe de plus en plus de diocèse qui ont nommé des « responsables Église verte ». Ce label est un « outil à destination des paroisses / Églises locales, ainsi que des œuvres, mouvements, monastères et établissements chrétiens qui veulent s'engager pour le soin de la création ». Le site de cette organisation egliseverte.org permet de comprendre le contexte de sa création, les partenaires et comités de pilotage à qui a été confiée son organisation. L’organisation propose l’attribution de « label Église verte » (Avec un É majuscule !) à plusieurs niveaux en fonction des réponses à un questionnaire. Les questions posées conduisent à s’interroger : quelles sont les valeurs écologiques promues ? Qui sont les références scientifiques justifiant que l'Église s’engage de manière si forte auprès des chrétiens ? 

L’important, pour répondre à cette question est d’avoir un minimum d’information sur le contenu de ce label.
Il ressort de l'analyse ci-dessous que le questionnaire porte sur 92 questions. Si on retire les 33 questions purement descriptives de la paroisse ou se référant à des thèmes spirituels, on constate que 62% des critères portent sur l'impact carbone, 17% sur la gestion des déchets, 17% sur la biodiversité, l'agriculture biologique, le bien être animal et  5% sur l'eau.
Quand un curé adopte le principe de recevoir un label "paroisse verte", cela revient donc, pour lui, à cautionner, à 62%, l'idée que la cause écologique se résume à un bilan carbone. Or, le concile explique avec force que les laïcs ne doivent pas penser « que leurs pasteurs aient une compétence telle qu’ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission. » (Gaudium et spes § 2). Cette recommandation devrait s'appliquer à tous les conseillers écologiques de la paroisse. De deux choses l'une: ou bien, ils s'estiment mandatés par leur paroisse et doivent donc s'abstenir, comme leurs pasteurs, de vouloir apporter des solutions concrètes à des questions qui ne relèvent pas de la mission des pasteurs. Ou bien ils sont compétents dans ces domaines, et doivent expliquer en quoi, pourquoi et sur quels fondements.

Souscrire à un label "paroisse verte", y compris dans les liturgies, les catéchèses, les témoignages, est-il conforme à Laudato si qui reconnaît qu’il n’appartient pas à l'Église de prendre parti dans les questions scientifiques (§ 188) ? 

Commentaire "les2ailes.com"

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Pastorale écologique de l'Église : Vérité doctrinale ou parole prudentielle ?

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Publication : 31 décembre 2019
La Bouche de la Vérité

(Église Santa Maria in Cosmedin à Rome)

Par opposition au domaine dogmatique ou doctrinal, le domaine prudentiel couvre les questions qui ne relèvent pas directement de la foi et des mœurs et sur lesquelles l’Église prend position tout en s’appuyant sur la vertu cardinale de prudence. L’économie est souvent citée comme exemple de sujet relevant du domaine prudentiel. La prudence (vertu) est dans ce cas définie comme l’attitude d'esprit de celui qui voit loin, et aussi calcule les conséquences d'une situation, d'une action qui pourraient être fâcheuses ou dangereuses moralement ou matériellement, et qui règle sa conduite de façon à les éviter[1].
Un  décret du Concile Vatican 2 exprime bien ce que l'Église entend par cette expression : « On trouve dans l’Église un certain nombre d’initiatives apostoliques… dont la gestion relève de leur propre jugement prudentiel... »[2]. Le cardinal Ratzinger ajouta plus tard : « Dans le domaine des interventions d’ordre prudentiel, il est arrivé que des documents magistériels ne soient pas toujours exempts de déficiences. Les Pasteurs n’ont pas toujours perçu aussitôt tous les aspects ou toute la complexité d’une question. (…) Certains jugements du Magistère ont pu être justifiés à l’époque où ils furent prononcés (…) Ce n’est souvent qu’avec le recul du temps qu’il devient possible de faire le partage entre le nécessaire et le contingent »[3].
L’inévitable complexité du jugement prudentiel empêche souvent des personnes de bonne volonté, même bien informées, de faire des choix  identiques. Puisque la question du contexte s’avère capitale dans l’évaluation prudentielle, le degré et l’honnêteté des  informations dont disposent le citoyen deviennent déterminants.

Commentaire "Les2ailes.com"

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  1. Pas d'ordination de « viri probati » mariés ! Vers une Écologie intégrale de la sexualité humaine !
  2.  Notre « mère-Terre » ou notre « sœur la Terre » ? Paganisme ou catholicisme ?
  3. "Petit catéchisme sur le péché originel" selon Totus-tuus
  4. Regards orthodoxes sur l’écologie

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