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Un nouveau colloque va être organisé à l’Académie Pontificale du 2 au 4 novembre 2017. Il sera intitulé « Santé des personnes, santé de la planète - notre responsabilité sur le changement climatique, sur la pollution de l’air et sur la santé »[1]. Le cardinal Parolin ouvrira la session aux côtés du nouveau président de l’Académie Pontificale, Joachim von Braun, et du chancleier Mgr Sorondo.
On aurait pu espérer que l’Académie fasse sienne l’appel de Laudato si à organiser un « débat scientifique honnête et transparent » (Ls § 188).). Le caractère public de ce colloque lui donnerait de la transparence. Malheureusement, l’honnêteté, en sciences, ne passe que par l’acceptation de la contradiction. Le consensus n’a aucunement sa place en science. Ce n’est qu’un argument d’autorité qui cache la faiblesse des arguments scientifiques.
Or, une fois de plus, l’Académie Pontificale des Sciences donne un rôle clef à Jeffrey Sachs.
C’est lui qui animera aux côtés du chancelier et de deux autres académiciens, la discussion pour entériner la déclaration finale. C’est lui qui ouvrira également la 4ème partie consacrée aux « solutions globales ». Or, on connait les idées malthusiennes[2] de cette personnalité proche de l’ONU qui n’en sera qu’à sa 11ème participation[3] aux colloques de l’Académie Pontificale.
La 2nde partie du colloque, consacrée au climat, est ouverte uniquement à des orateurs proches du Giec :
- Jos Lelieveld, Directeur du Max Planck Institute for Chemistry, Or on connait la proximité de cet institut avec le GIEC puisque plus d’une trentaine de ses chercheurs sont cités comme auteurs de référence des rapports du Giec[4].
- John Schellnhuber, académicien pontifical, est le fondateur du Potsdam-Institut für Klimafolgenforschung.(PIK). Le PIK a fondé un autre institut de recherche sur le changement climatique financé par le Qatar. Cet accord[5] a été signé le 5.12.2012 en présence de Faisal Al Suwaidi[6] et HH Sheikha Moza bint Nasser[7] , mais aussi de Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, et de Christiana Figueres, responsable de la CCNUCC. On ne peut donc pas dire que J. Schellnhuber soit un scientifique ordinaire. C’est plutôt un acteur politique. Toutes les sources de financement sont bonnes pour lui.
- Jonathan Samet, de l’ « Institute for Global Health » à l’University of Southern California. C’est un commentateur cité dans le rapport AR5 du Giec,
- Liu Qiyong, du « Center for Disease Control » en Chine. Il est l’auteur du rapport du GIEC (AR5-WG2 §11) intitulé « Human Health - impacts, adaptation and co-benefits ».
Quant aux autres thématiques catastrophistes habituelles, elles seront défendues par d’autres malthusiens notoires :
- Peter Raven parlera de la soi-disant « extinction des espèces ». On sait que le magazine Time l'a qualifié de «héros de la planète» et que il a appelé dans le Guardian, à « atteindre un niveau de population durable », propos malthusien s’il en est !
- Ulrich Pöschl, autre chercheur du Max Planck Institute, proche du Giec, parlera de la thématique de l’Anthropocene qui est le genre de sémantique « holistique » sans fondement scientifique.
Commentaire : "les2ailes.com"
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Refus d’organiser des débats scientifiques contradictoires sur l’écologie, accueil privilégié de notabilités de l’ONU, y compris les plus malthusiennes d’entre elles, soutien à des personnalités connues pour leur théologie de la libération, ... Tel est le constat qu’on peut faire sur la manière dont Mgr Sorondo[1], chancelier de l’Académie pontificale des sciences, dirige cette institution. Comment expliquer cela ? Seule un regard précis sur les actes et les propos permettent de se faire une idée et de comprendre.
Analyse « les2ailes.com »