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L'Eglise est le lieu de Vie par excellence. Sans elle, pas de naissance à la vie, ni nourriture spirituelle, ni transmission de la vie, ni transition, par la mort, vers la vie éternelle! Cette Eglise, par ses faiblesses, laisse la place à nos propres vulnérabilités. Il n'empêche que le souci du bien de l'Eglise peut nous amener à exercer le devoir auquel le concile appelle les laïcs: "dans la mesure de leurs connaissances, de leurs compétences et de leur situation" à user de leur "faculté et même de leur devoir de manifester leur sentiment en ce qui concerne le bien de l’Église" (Lumen Gentium § 37).
C'est dans cet esprit que nous osons dire que, faute d' "avocat du diable" dans le débat scientifique, l'Académie Pontificale des Sciences a canonisé, à tort, la cause humaine du réchauffement climatique.
Or, lors des procès de béatification et de canonisation par l'Église catholique romaine, il y a un promoteur de la justice traditionnellement appelé "avocat du diable". On cherche en vain dans l'Académie Pontificale, qui a joué ce rôle d'avocat du diable, pour l'empêcher d'être scientifiquement correct!
Ce n'est pas la première fois que l'Académie ne joue pas son rôle de conseil auprès du Saint-Siège. Nous rappellerons ici sa position sur la contraception, avant Humanae vItae, et celle qu'il a prise sur le Darwinisme. C'est pourquoi, le conformisme de l'Académie Pontificale des Sciences en matière écologique mérite de se poser cette question: pourquoi ne pas rattacher les questions de théologie de la création, de théorie de l’évolution, d’OGM, de climatologie et d’écosystèmes... à l'Académie Pontificale pour la Vie, présidée par Mgr Paglia?
Commentaire: "les2ailes.com