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L’écologie est-elle scientifique ? Une litanie de pièges  classiques !

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Publication : 24 janvier 2018

La revue "Australian-Zoologist" a publié[1] en 2017 un document universitaire de Charles Krebs[2] expliquant "les 10 limites possibles de la théorie écologique actuelle". L’auteur met en garde sur le fait que la plupart des théories écologiques sont mal formulées et mal testées. Il faut être très méfiant vis-à-vis de toute phrase qui commence par « la théorie écologique prédit que ...».
En effet, explique-t-il, « la plupart des modèles écologiques sont esthétiques, irréalistes et impossibles à tester. C’est relativement inoffensif tant que vous ne croyez pas dans leurs  conclusions ».
Il ne faut pas « rêver d’un retour au paradis perdu », disait Jean-Paul II. Charles Crebs, dit, à sa manière qu’en sciences, « l'écologie des systèmes vierges est presque complètement hors de propos pour résoudre les problèmes environnementaux d'aujourd'hui ».
L’auteur est zoologiste et se fonde surtout sur son expérience en pensant aux études sur la diversité biologique  et leurs écosystèmes. Il parle malgré tout de l’écologie en général et ses réflexions mériteraient d’être étendues à tous ces scientifiques qui se fondent sur des méta modèles pour généraliser des conclusions globales.  
L’auteur conclut qu’une bonne expérience vaut 10 méta-analyses. « La sagesse ne ressort pas de 100 études à court terme mal conçues ... Les méta-analyses mélangent les pommes et les oranges sans le savoir, et la sagesse écologique est plus susceptible d'être utile au niveau local plutôt qu'un pot-pourri de niveaux globaux ». Il reprend ainsi l’idée que une pollution globale n’est pas le résultat de l’addition de multiples pollutions locales ! Charles Krebs insiste en disant que « la généralisation est le but de toutes les sciences. En écologie, nous pourrions atteindre la généralité au niveau local ».

Traduction "les2ailes.com"

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Quand le transhumaniste récupère l'écologisme

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Publication : 17 janvier 2018

Un colloque  intitulé "Affronter le transhumanisme" était organisé le 17 janvier 2018 à l’Assemblée Nationale.  Stanislas de Larminat y a abordé un thème rarement traité, celui des liens entre transhumanisme et écologisme. Tout est lié : il y a un lien entre vouloir être le mécanicien du climat, le mécanicien des océans, le mécanicien de l’homme, mais aussi le mécanicien de toute la société à travers la démographie.
Cette logique incite les philosophes personnalistes à recommander de savoir  "assumer nos limites" ?  Ce devoir deviendrait le nec plus ultra de l’équilibre pour l’honnête homme de notre temps. Et pourtant, c’est le genre de locution fourre tout qui ne veut strictement rien dire puisqu’elle appelle à tout et à son contraire : on pourrait en effet citer des tas d’exemples de limites que nous sommes appelés à dépasser. Quand un mot ne veut rien dire,  c’est qu’il faut changer de langage  et le thème de la fragilité semble une bonne porte d’entrée pour cela.  Stanislas de Larminat appelle à un changement de langage : "Assumer sa vulnérabilité" pour mieux "dépasser nos limites intérieures".
Nous reprenons ici l’intégralité de l'intervention.

Transcription: les2ailes.com 

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Académies des Sciences de Russie- Des enjeux politiques !

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Publication : 16 septembre 2017

L’Académie des Sciences de Russie est un vestige du système de recherche soviétique. On sait que c’était un modèle de « science militante ». Il n’est pas sûr qu’elle ait beaucoup évolué depuis la chute du mur de Berlin. Une chose est certaine,  le Président Poutine n’a jamais aimé son Académie des Sciences.
Les medias ont peu parlé de l’élection du président de l’Académie des sciences, qui devait avoir lieu le 20 mars 2017 à Moscou. Elle a été annulée à la dernière minute. La candidature du président sortant, Vladimir Fortov, était largement soutenue. Puis deux autres candidats ont émergé : Alexandre Makarov, chercheur en biomédecine de renom, présenté par le département de biologie ; et Vladislav Panchenko, président du conseil du Fonds russe pour la recherche fondamentale (RFFI), défendu par le département des nanotechnologies et technologies de l’information, ainsi que celui des problèmes globaux et relations internationales. Les supports d’information et les bulletins de vote avaient été imprimés. Et voilà que soudain, le jour dit, les trois hommes sont montés à la tribune pour annoncer qu’ils renonçaient.
Il ne faut pas s’en étonner quand on relit l’intervention musclée qu’avait faite Poutine contre son Académie le 22 septembre 2013.
Un modèle politique à suivre ? On aimerait que les académies du monde entier soit un peu recadrée pour accepter les débats scientifiques contradictoires, au lieu de se coopter entre amis fidèles de la science officielle.

Commentaire: "les2ailes.com" 

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Gunter Pauli : vrai modèle écologique ou allégations illusoires?

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Publication : 8 janvier 2018

 

Gunter Pauli est le nouveau promoteur de l’ "économie bleue", une couleur qui n’est pas choisie au hasard, mais celle de la planète qui, vue de l’espace, est "globalement bleue". Après avoir été directeur du Institut Zero Emission Research and Initiatives (ZERI), il s’est lancé autour du monde pour faire des conférences.
Disons le tout net: il ressort de ses discours un enthousiasme et un amour de la vie qui est très remarquable. Reste à se demander si l'engouement qu'il suscite ne risque pas d'être trompeur ou irréaliste. Membre du très malthusien Club de Rome, Gunter Pauli bénéficie d’un réseau de relations lui permettant de s’infiltrer dans les cercles gouvernementaux depuis Nicolas Hulot[1] jusqu’à l’Indonésie. Il a été appelé par le Conseil pontifical pour la culture[2] pour présenter son modèle. Il séduit tous les publics et les jeunes générations écoutent ses slogans enthousiasmants : « il faut créer de la valeur avec ce que vous avez… Ce qui précède l’action, c’est l’inspiration... Il ne faut pas polluer moins, il faut arrêter de polluer » ! Ils sont sensibles à l’idée « d'une économie intégrée, systémique, non polluante et circulaire, tirant son modèle des écosystèmes de la nature, qui fonctionnent en cascade ».
Les médias sont fascinés par le personnage: LeMonde titre "Vive l'économie bleue" et Libération associe le personnage à "la sagesse de la nature". Les médias chrétiens ne sont pas de reste: après le journal LaVie, Aleteia se demande si Gunter Pauli "n'aurait pas trouvé la solution pour réconcilier l'économie et l'environnement".
Mais, aucune réconciliation ne sera possible entre économie et écologie si on oublie le premier des gaspillages, celui des ressources financières résultant d'un déficit de rentabilité des projets. Comme le dit le dominicain C. Boureux, « un discours sur l’écologie ne tient pas la route s’il n’est pas reçu par des personnes qui ont des intérêts concrets de rentabilité et d’exploitabilité ».
Or, il faut entrer dans le détail pour découvrir à quel point Gunter Pauli s’appuie sur des projets approximatifs. Tous racontent une histoire séduisante par les problèmes qu’ils prétendent résoudre. L’émotion des auditoires joue grâce à un talent oratoire évident que certains comparent à celui d'un bateleur de foire. Derrière un vernis écolo, il pourrait y avoir une belle idéologie mercantile. Un jour viendra probablement où, selon l'expression du Guardian, "l'arche de Noé construite pour les bénefs de Wall Street" finira par prendre l'eau.
En effet, il y a, dans le discours de Gunter Pauli, beaucoup de réalités non dévoilées.
Nous prendrons, comme exemples, ceux qu’il a cité dans une conférence organisée le 10.9.2017 par le Zermat Matterhorn[3].

Source: Youtube

Commentaire "les2ailes.com"

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La « Conférence Mondiale des Peuples » de 2017 en Bolivie

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Publication : 5 août 2017

Depuis, 2010, la Bolivie organise des « Conférence Mondiale des Peuples ». Celles de 2010 portait « sur le Changement Climatique et les Droits de la Mère Terre ». Les organisateurs voulaient que la planète « d’en bas » discute du climat. L’accord qui en était sorti appelait notamment à la constitution d’un tribunal international pour juger les « crimes environnementaux ».
En juin 2012, elle portait le nom de « Rencontre internationale de la sécurité et de la souveraineté alimentaire dans les Amériques ».
En 2015, la conférence s’appelait : « Conférence mondiale des peuples sur les changement climatiques et la défense de la vie ». Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, les présidents d’Équateur Rafael Correa et du Venezuela Nicolas Maduro, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius et plus de 2000 délégués de divers pays avaient assisté à cette conférence.  Le Nonce apostolique en Bolivie, S.Exc. Mgr Giambattista Diquattro y représentait le Vatican.
Du 20 au 21 juin 2017, à Tiquipaya, la conférence a pris le nom de « Conférence mondiale des peuples, pour un monde sans frontières ». Le Vatican était représenté par Juan Grabois[1], consulteur argentin du Conseil pontifical justice et paix du Vatican, y a assisté. C'est un ami de Mgr Sorondo [2]

Commentaire: "les2ailes.com"

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  1. Académie Pontificale des Sciences: un nouveau Président
  2. L’appellation « Laudato si » instrumentalisée par la Silicon Valley
  3. L’art d'outrepasser le manque d’humour des écologistes.
  4. L’« écosystème planétaire » : un concept étriqué !

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