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Les Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont, quoiqu'on en dise, de plus en plus confrontés à des sédations terminales "protocolisées" quasi-systématiques, sans aucune justification symptomatique ni-même anticipation de celles-ci, mais qui répondent bien aux injonctions de la nouvelle loi du 2 février 2016 sur la fin de vie. Une étude très précise, que l'on doit à Jérôme Sainton, a été publiée en avril 2017, après avis d'un comité de lecture, dans la revue scientifique "Médecine Palliative : Soins de Support - Accompagnement - Éthique" (Volume 16, Issue 2, Pages e39-e40, 59-108). Elle est diffusée par Elsevier.
La conséquence en est une véritable dérive euthanasique réelle et très grave; celle-ci est dénoncée aujourd'hui, non pas par les médecins ni les infirmières, mais principalement par les aides-soignantes. Celles-ci voient disparaître les patients dont elles s'occupent 24h à 48h après la pose de "Pousse seringue électrique" (PSE) perfusant au goutte à goutte un mélange de Morphine et d'Hypnovel sans que ces personnes aient leur mot à dire!!!
Béatrix Paillot explique qu' "une sédation profonde et continue réalisée à 25 mg/jour d’Hypnovel ne provoque pas la mort en soi. Par contre, on provoque la mort de manière certaine si, de manière concomitante, on ne donne pas à la personne les soins ou traitement proportionnés et que son état requiert. Il peut s’agir d’un traitement pour soutenir le cœur que l’on arrête et qui provoque un infarctus. Il peut s’agir d’un défaut d’apport d’eau ou de nutriments que son état d’être vivant requiert... Par exemple, ne pas mettre en place une hydratation artificielle à quelqu’un que l’on endort de manière prolongée, c’est provoquer une euthanasie voulue et certaine, dès lors que l’espérance de vie de la personne malade est de plus de 3 à 5 jours".
Il n'est pas rare que des aides-soignantes d'un EHPAD signalent la mort d'une quinzaine de leurs résidents au cours d'un seul mois, tous décédés au maximum 48h après la pause de ces PSE. Ces Aides soignantes sont aujourd'hui dans une culpabilité et une détresse psychologique majeure.... Elles essaient de dénoncer cette dérive.
source https://authors.elsevier.com/a/1U-ER5q8RA27KN
Transcription: "les2ailes.com"
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A l’occasion du 41ème congrès international de la société de réanimation de langue française, l’office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST), sous l’impulsion de l’Agence de Biomédecine (ABM), a organisé le 7 février 2013 une audition sur le prélèvement d’organes sur donneurs décédés après arrêt cardiaque contrôlé.
La France permet déjà le prélèvement d’organes sur donneurs décédés après arrêt cardiaque non contrôlé, le prélèvement d’organes sur donneurs décédés après arrêt cardiaque contrôlé pose une réelle question éthique.De quoi s'agit-il?
Commentaire "ordinatissima.com"