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Comment nos gouvernants abordent-ils la question de la biodiversité? Que nous proposent les experts de l’ONU ? Un des risques qui se développe sous nos yeux, sans que personne ne s’en émeuve vraiment, est celui de la sémantique. Elle conduit à un faux consensus qui, de dérives en dérives, conduit à la mise en place de normes, de taxes, d’appropriations. Autant de solutions artificielles nuisibles à l’homme lui-même !
C’est un risque qu’a souligné Mgr. Giampaolo Crépaldi, ancien secrétaire du conseil pontifical Justice et paix, coordinateur de la rédaction du Compendium de la Doctrine Sociale de l’Eglise. Il a dénoncé, le 25 novembre 2010, les « sirènes des nouvelles idéologies » en y incluant « l'idéologie de la diversité » qui, selon lui, « consiste à absolutiser la diversité en tant que telle, indépendamment de la vérité de la diversité. Les différences sont une richesse, mais quand elles restent dans un cadre vrai d'humanité, et représentent une des nombreuses voies pour exprimer la nature humaine commune. Les différences en tant que telles ne sont ni vraies ni fausses, ni bonnes ni mauvaises, et la coexistence n'est pas une combinaison indifférente de toutes les différences, sans exception, mais leur intégration au service de l'humanité commune…»[1].
C’est justement quand on ne se méfie pas des pièges sémantiques que les vrais enjeux sont détournés au profit d’intérêts divers[2]. En bref, ils disent "diversité", mais pensent "uniformité". Comment cela?
Commentaire "Ordinatissima"