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Philippe de Saint-Germain, a publié en avril 2017 cet article dans les colonnes du site de l'Observatoire Socio-économique du Diocèse de Toulon. Nous le reprenons intégralement:
" L’idolâtrie du pouvoir et le refus du réel sont les deux faces d’une même irrationalité politique et morale. En libérant l’homme contemporain des mythes idéologiques qui le trompent et l’asservissent, la foi chrétienne rend la politique à la raison.
LE TEMPS DES ELECTIONS est une bonne opportunité pour s’interroger, en tant que chrétien, sur le sens donné à sa responsabilité politique personnelle. « Le premier service que rend la foi chrétienne à la politique, écrivait le cardinal Ratzinger, consiste à libérer l’homme de l’irrationalité des mythes politiques[1]. » En quoi mes réflexions, mes décisions et mes paroles contribuent à lever ces mythes, c’est-à-dire à les identifier et à s’y opposer ?
L’esprit de parti, qui accompagne le pouvoir, produit constamment des mythes sous formes de promesses illusoires, parfois sous l’apparence d’authentiques valeurs (le progrès, la liberté, l’égalité, le respect de la création…). Ces mythes fonctionnent aussi comme de vraies tentations personnelles a montré un autre cardinal, Jorge-Mario Bergoglio. Ils s’articulent autour de deux dérives morales : la fascination pour le pouvoir et la tentation du non-pouvoir[2]. Ces inclinations, qui sont les deux faces d’un même rapport faussé avec la raison politique, conduisent à des impasses.
Transcription "les2ailes.com"