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En Australie, le Cardinal George Pell, archevêque de Sydney n’hésite pas à dire que les "coûts financiers énormes qui seraient imposés aux économies pour corriger le climat « peuvent être comparés aux sacrifices offerts traditionnellement aux religions, et la vente de crédits carbone à la pratique de la vente des indulgences d'avant la Réforme. Certains de ceux qui font campagne pour sauver la planète ne sont pas simplement zélés, mais zélotes" .
En Italie, Mgr Crepaldi, qui a été secrétaire du Conseil Pontifical Justice et Paix, a publié en 2007 un livre « Ecologia ambientale ed ecologia umana ». Il y écrit clairement qu’il ne faut pas se limiter « à condamner … l'altération du climat, alors que, sur ce sujet, il y a moins de certitudes et d’évidences rationnelles que sur l'existence du droit à la vie depuis la conception… Dans le climat culturel actuel, il est certainement plus facile de parler de fonte des glaciers ou de diminution de la biodiversité. C’est moins exigeant parce que plus enclin au politiquement correct. On ne risque pas grandes oppositions. Mais, de ce fait, nous risquons de tomber dans un moralisme «politique», plutôt que de porter un véritable message de la vérité… ».
Aux Etats-Unis, un balayage systématique du site de la Conférence des évêques américains[1], montre qu’aucun document ne parle de la cause humaine du réchauffement climatique, ni d’émissions carboniques. Tous les documents ne font référence qu’aux conséquences du réchauffement et à la solidarité nécessaire avec les plus pauvres.
Pourquoi, en France, a-t-on tant de difficultés à entendre des hommes d’Eglise s’ériger contre le « scientifiquement correct » ? Serait-ce parce que les laïcs qui les entourent ont « verrouillé » les experts à qui ils font appels?
Source : article « Le Cardinal Pell, climato-sceptique »
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