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« Être dans le vent est une ambition de feuille morte » (Gustave Thibon)
Près de 100 scientifiques italiens ont signé une pétition adressée au Président de la République italienne, au Président du Sénat, au Président de la Chambre des députés et au Président du Conseil italien.
Les termes en sont très clairs : il ne s’agit pas de nier le réchauffement de « 0,9°C observé depuis 1850 ». Les auteurs s’insurgent contre le fait que les états « subissent une pression, y compris par une propagande de plus en plus martelante, pour adopter des programmes toujours plus exigeants ». Ils contestent « l'origine anthropique du réchauffement de la planète [qui] est une conjecture non prouvée, déduite uniquement de certains modèles climatiques, c'est-à-dire de programmes informatiques complexes, appelés General Circulation Models ».
La pétition reconnait que « le climat est le système le plus complexe présent sur notre planète, nous devons donc l'aborder avec des méthodes appropriées et adaptées à son niveau de complexité ». Or, ces techniques existent : sur le site les2ailes, nous rappelons souvent les conclusions d’un chercheur français, Philippe de Larminat, qui utilise les techniques d’ « identification des systèmes complexes ».
Les auteurs de la pétition déclarent que « les modèles de simulation climatique ne reproduisent pas la variabilité naturelle observée du climat… La littérature scientifique a de plus en plus mis en évidence l'existence d'une variabilité climatique naturelle que les modèles ne sont pas capables de reproduire ».
C’est exactement la conclusion à laquelle arrive Philippe de Larminat.
L’Italie n’est pas un pays dont les universités sont réputées pour être débiles. Si près de cent scientifiques italiens se donnent la peine de publier leurs conclusions, on peut imaginer qu’ils sont un bon millier dans le monde, autant que de membres du Giec !
Quand le Giec parle de consensus, en voilà un qui est mis à mal par cette pétition. Mais, peu importe, car un consensus n’est qu’un argument d’autorité et en rien une preuve étayant l’autorité d’arguments.
Source : La Nuoava Bussola Quotidiana 25.6.2019
Transcription: Les2ailes.com
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Un Dissident, tel un loup, n'avait que son cerveau, tant les Experts faisaient bonne garde.
Notre Mutin rencontre un Expert aussi puissant que beau, gras tel un mâtin, un peu écolo par mégarde.
L'attaquer, le mettre en défaut, notre rebelle l'eût fait aussitôt. Mais il fallait livrer bataille, et le Mâtin était de taille à se défendre hardiment.
Le Dissident l'aborde humblement, entre en propos, et lui fait compliment, sur son panier de légumes, qu'il admire.
- Il ne tiendra qu'à vous, beau sire, d'être aussi gavé que moi, lui repartit l’Expert. Renoncez, vous aurez meilleur air : vos pareils sont misérables, sceptiques, négationnistes pitoyables, dont la condition est de mourir de faim. Car quoi ? Rien d'assuré, point de budget copieux. Votre posture n’est pas un lieu. Suivez-moi ; vous aurez un bien meilleur destin.
- Le Dissident reprit : Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit l’Écolo : donner la chasse aux vôtres, pour qu’ils n’en séduisent d’autres ; Flatter ceux du pouvoir, à l’État complaire; moyennant quoi, votre image sera renforcée de tant de façons: conférences et décorations, sans parler de mainte caresse.
Le dissident se fait à l’idée, qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit l’œil de l’expert, hébété :
- Qu'est-ce là ? lui dit-il.
- Rien. Quoi ? rien ? Peu de chose.
- Mais encor ?
- Mon coeur est atteint de cécité. De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Cécité ? dit le Dissident: libre vous n’êtes pas de votre pensée ?
- Pas toujours, mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos appâts, je ne veux en aucune sorte, et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Cela dit, notre dissident s'enfuit, et court encor.
D'après Jean de la Fontaine