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Les médias répètent que nous serions face à une « sixième extinction des espèces »[1]. Wikipedia se fonde sur un sondage fait en 1998 auprès de 400 biologistes par le Muséum d'histoire naturelle américain de New-York. Près de 70 % des biologistes interrogés « pensent que nous sommes actuellement au début d'une extinction de masse causée par l'homme ». On est au niveau de ce que « pensent » ces personnes, et non de ce qu’ils auraient démontré. On est au niveau de l’argument d’autorité que représente un consensus. Un consensus n’est pas une preuve.
A croire que les médias contredisent ce que les experts eux-mêmes écrivent puisque l’IPBES, sorte de Giec de la biodiversité mis en place par l’ONU, écrit lui-même que « « l’incertitude associée aux scénarios et aux modèles est souvent mal évaluée dans les études faisant partie de la littérature scientifique … quant au degré de confiance qu’il faut accorder à leurs résultats et à leur prise en compte dans les activités d’évaluation et de prise de décisions » (IPBES- 25.11.2015- Principale conclusion 3.4).
Il est donc légitime de se demander quels sont les fondements scientifiques de cette allégation catastrophiste d’extinction des espèces ? La situation est-elle comparable à celle des ères géologiques précédentes qui touchaient entre 50 et 80 % des espèces de ces époques ? Quels sont les modèles de simulation planétaire utilisés ?
Comme pour les modèles globaux climatiques, un modèle doit s’articuler autour de cinq points :
- Faire le choix d’indicateurs
- Observer l’évolution des données, sur la plus longue durée possible
- Définir une structure de modèle à partir de lois scientifiques aussi simples que robustes que possible
- Paramétrer le modèle
- Évaluer a posteriori la validité du modèle, en comparant les résultats avec les observations. Le cas échéant, faire des prévisions, dans le temps et vérifier la réalisation des dites prévisions, dans le temps.
Qu’en est-il pour l’évolution de la biodiversité ? Qu’en pense l’IPBES ?
Analyse « les2ailes.com »
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La revue Sciences express a publié le 15 janvier 2015, une prétendue étude scientifique intitulée : "Planetary Boundaries: Guiding human development on a changing planet". Dix neuf auteurs y analysent une série de neuf critères justifiant, selon eux, des entraves à l’activité humaine sous forme de "limites planétaires".
Johan Rockström, un des co-auteurs, a longuement présenté les conclusions au « forum économique mondial » de Davos, les 21-24 janvier 2015. Nul doute que les principaux dirigeants de la planète seront convaincus de l’urgence de mesures de décroissance puisque, selon un des auteurs, "la civilisation a dépassé quatre des neuf soi-disant limites planétaires".
Cette étude vient à l'appui de l'ONU qui doit adopter les "Objectifs du développement durable" pour les années 2015-2030 et qui a associé "limites planétaires" et population. Elle en a fait son Groupe Thématique n°1 intitulé "Macroéconomie, dynamique des populations, et limites planétaires". Cette association est un aveu évident du malthusianisme qui règne au sein des instances internationales sous couvert de développement durable.
Les2ailes.com proposent une série d’articles, de (1) à (9), reprenant chacune de ces limites pour montrer leur caractère pseudo-scientifique. Un dixième article (10) tirera une conclusion sur l’absurdité même de ce concept de « limites planétaires ».
Ce second article concerne la biodiversité, considérée comme la seconde limite de l’étude « Planetary Boundaries » (PB). Qu’en est-il ?
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