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"Un argument scientifique peut prématurément se transformer en une théorie si les forces culturelles sont suffsamment puissantes et alignées dans la même direction"
(Regina Nuzzo, "How scientists fool themselves", p. 182-185)
L’AG de l’ONU de septembre 2015 a adopté 17 "Objectifs de Développement Durable" (ODD). Le premier d’entre eux, l’éradication de la pauvreté, aurait pu faire la grandeur de ces résolutions. Mais une lecture détaillée de chaque article et surtout des débats préparatoires à l’appui, montre comment l’ « ingénierie du consensus » qui a présidé à leur adoption a élevé le relativisme au rang des grands vainqueurs et réduit la science au rang des références négligeables.
Le relativisme résulte d’abord du refus de désigner les vraies causes des problèmes qu’on affirme vouloir éradiquer. Mais les références morales qui sont sous-jacentes (gender, santé reproductive et sexuelle, ...) deviennent le coeur d’une véritable révolution culturelle déjà engagée aux conférences du Caire et de Pékin en 1994-95.
La science est la grande perdante, car les questions environnementales auraient pu faire l’objet de vrais débats contradictoires entre scientifiques. Au lieu de cela, on a également considéré comme « consensuelles » les limites planétaires. Or, ni les consensus, ni les votes, n’ont leur place en science. Seules les preuves comptes. En appeler au consensus n’est qu’une forme de soumission à l’argument d’autorité.... le plus faible qui soit en matière scientifique. Nous proposons une analyse détaillée du déroulé des débats illustrant la manière dont sont construits les consensus dans les instances internationales
Analyse "les2ailes.com"
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Le premier round des négociations afin de désigner son successeur a débuté le 2 avril, la désignation doit s’obtenir par consensus, et devrait s’achever avant la fin du mois de mai.
Au-delà des pronostics sur le nom et la nationalité du prochain Directeur général, une chose est sûre, "l’Organisation Mondiale du Commerce" à elle seule ne pourra pas répondre aux enjeux agricoles actuels, et ce n’est que dans le cadre d’une gouvernance à plusieurs voix, réunissant la FAO, la Banque Mondiale, l’OMC et le FMI, que l’on pourra abandonner des concepts qui faisaient hier florès mais qui sont aujourd’hui dépassés, pour apporter une solution concrète à des besoins urgents et réels.
Source : Momagri 1.4.2013
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