-
Détails
-
Une étude publiée en novembre 2015 par Patrick More[1], président du programme Énergie, écologie et prospérité du Centre Exploratoire pour les Politiques Publiques, explique que le terme «acidification des océans» est en soi plutôt trompeur. L'échelle de pH varie de 0 à 14, dans laquelle 7 est neutre, inférieur à 7 est acide et au-dessus de 7 est basique ou alcalin. Le pH des océans du monde varie de 7,5 à 8,3, entièrement dans l'échelle alcaline. Le Dr More est un transfuge de Greenpeace après avoir participé à sa fondation.
Son étude, revue par des pairs anonymes, se résume en 10 points :
- Le concept d'acidification des océans est un phénomène récent qui a entraîné une explosion d'articles de journaux, de rapports médiatiques et de publications alarmistes d'organisations environnementales
- De nombreux documents sur l'acidification des océans, dits être causés par la hausse des niveaux anthropiques de CO2 dans l'atmosphère, prédisent que cela aboutira à l'extinction massive des espèces marines qui utilisent la calcification, y compris les coraux, les crustacés et de nombreuses espèces de plancton, et que cela, à son tour, entraînera l'extinction de nombreuses autres espèces marines.
- Les hypothèses sur le pH de l'océan pré-industriel commençant vers 1750 et les études de laboratoire ne peuvent pas reproduire de manière adéquate les conditions océaniques naturelles qui sont à la base des prédictions du futur pH des océans.
- Les espèces marines calcifiantes ont survécu pendant des millions d'années au cours desquelles le CO2 était à des niveaux beaucoup plus élevés dans l'atmosphère.
- Toutes les espèces sont capables de s'adapter aux changements dans leurs environnements. Sur le long terme, l'évolution génétique a permis à toutes les espèces existantes aujourd'hui, et à leurs ancêtres, de survivre à des changements radicaux au cours des millénaires. À court terme, la plasticité phénotypique et la plasticité transgénérationnelle permettent aux espèces de s'adapter aux changements environnementaux de manière relativement rapide.
- L'eau de mer a une très grande capacité de tampon qui empêche de grands changements de pH lorsque des acides faibles, tels que l'acide carbonique, ou des bases faibles y sont ajoutés.
- Toutes les espèces, y compris les espèces marines calcifiantes, sont capables de contrôler leur chimie interne dans un large éventail de conditions extérieures.
- Si les prévisions de réchauffement climatique continuent, les océans deviennent plus chauds et auront tendance à dégager le CO2, compensant dans une certaine mesure la petite pression partielle accrue qui pourrait se produire autrement.
- Une analyse de la recherche sur l'effet d'un pH plus acide montre un impact net bénéfique sur la calcification, le métabolisme, la croissance, la fertilité et la survie des espèces marines calcifiantes lorsque le pH est abaissé jusqu'à 0,3 unité, ce qui dépasse ce qui est considéré comme une réduction plausible pendant ce siècle.
- Il n'existe aucune preuve à l'appui de l'affirmation selon laquelle les espèces marines les plus calcifiantes disparaîtront en raison des niveaux plus élevés de CO2 dans l'atmosphère et d'un pH plus faible dans les océans.
Quel est le contenu de cette étude ?
Source : Frontier Centre for Public Policy
Transcription : « les2ailes.com »
-
Détails
-
L’Empreinte écologique (EE) est un indicateur censé mesurer l'empreinte d'une population par rapport à la surface qu'elle utilise. Il prétend mesurer les surfaces alimentaires productives de terres et d'eau nécessaires pour produire les ressources qu'un individu, une population ou une activité consomme et pour absorber les déchets générés, compte tenu des techniques et de la gestion des ressources en vigueur.
Pour l’opinion publique, il s’agit d’un folklore d’ONG en mal de communiquer des concepts alarmistes en calculant
- soit la date à laquelle l’EE des habitants aurait dépassé la Bio-capacité (BC) de la planète. En 1987, elle aurait été dépassée le 19 décembre en 1987. En 2016 la date fatidique serait désormais le 8 août !
- soit le nombre de planètes nécessaire à l’absorption de l’empreinte écologique de la planète. L’espèce humaine aurait eu besoin de 1,6 planètes en 2010 pour assurer ses besoins et de 1,8 planète en 2016 !
Comment sont calculés ces indicateurs? Quels sont leurs fondements scientifiques? Quels sont les enjeux qui les sous-tendent?
Analyse "les2ailes.com"