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A l’approche des élections présidentielles de 2012, certains électeurs observent la réaction des candidats aux « points non négociables », que Benoît XVI avait résumés dans un message de 2007.
La tentation peut être grande de reporter sur eux la responsabilité de la situation française qui fait que, aux dires de l’INED, plus de 40 % des femmes en âge d’avoir procréé ont avorté au moins une fois dans leur vie !
Or la ligne qui sépare le bien et le mal ne passe pas entre ceux qui sont favorables à la loi Veil et les partisans d’une abrogation; ni entre les médecins qui pratiquent l’IVG et ceux qui s’y refusent en conscience, ni entre les discours des différents partis politiques. Soljenitsyne, répondait que cette frontière : « passe au travers de chaque cœur humain ». Les questions à se poser sont donc bien d’ordre personnel. A travers chacun de nous, n’est-ce pas toute l’Eglise qui est complice de ces détresses ?
Nous nous proposons de réfléchir à ce que Benoit XVI avait demandé à l’Eglise d’Irlande dans une situation certes différente –celle des actes de pédophilie-, mais très comparable dans l’analyse.
Commentaire "les2ailes.com"
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Le Synode avait déjà dit le 18 octobre 2014 que « ces situations « exigent aussi [que ces divorcés bénéficient d’un] discernement attentif et [qu’ils soient] accompagnés avec beaucoup de respect, en évitant tout langage et toute attitude qui fassent peser sur eux un sentiment de discrimination »[1]. Le pape a repris 42 fois le mot « discernement » dans son exhortation apostolique. Tout son chapitre 8 s’intitule « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité ».
C’est ce thème qu’a retenu la commission « famille et société », le 30 janvier 2017, pour sa rencontre des délégués à la pastorale des familles. Elle a fait appel à une psychologue, Anne Lannegrace, sur le thème de « La dimension psychologique de l’accompagnement ». Sur la « théorie du genre », elle avait réussi à ne pas parler de la Création, du Créateur, de l’enseignement de l’Église sur l’homme et la femme, l’amour humain, le mariage. Elle n’avait utilisé l’Évangile que pour justifier « une union civique et sociale » des « couples »[2].
Quel sens donner au mot « discernement » ?
Commentaire : « les2ailes.com »