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Que recouvre la "doctrine sociale de l'Eglise"?

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Publication : 14 janvier 2012

Quand on parle de doctrine sociale de l’Eglise, on se heurte à deux écueils :
♦ Les uns lui reprochent  de dater de Léon XIII et d’être vieillotte. C’est faux : la lecture du « compendium » de cette doctrine surprend par sa modernité.
♦ D’autres n’y voient que des « principes » abstraits et complexes comme ceux de bien commun, de destination universelle des biens, de subsidiarité, d’économicité, ou de gratuité.
Cette seconde difficulté est plus réelle. Comment vulgariser cette doctrine  pour y faire adhérer le plus grand nombre? Comment s’appuyer sur nos expériences personnelles plutôt qu’en appeler à la théologie?

R. Il faut accepter de faire un détour par cette expérience personnelle qu’est l’exercice de notre conscience.
En effet, la Doctrine Sociale de l'Eglise peut se résumer à un appel de chacun à contribuer à l’épanouissement maximum des "inclinations "de chaque membre de la communauté humaine. C’est un appel au « développement intégral » des hommes.
Or les "inclinations" sont une des caractéristiques de notre conscience et nous sommes tous en mesure d'en faire l'expérience.

Dossier "Ordinatissima.com"

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Écologie et gradualité : confusions dans les concepts ?

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Publication : 1 mai 2018

Plusieurs ouvrages ont cherché à comparer les réactions des lecteurs de Laudato si en fonction des horizons d’où ils viennent. Certains commentateurs reprochent à Laudato si d’avoir une portée réduite et de manquer de radicalité. D’autres répondent avec habileté que « notre pape agit en pasteur qui connait bien  sa théologie morale, en mettant en œuvre la voie de la gradualité. Il faut attendre d’un pape qu’il soit catholique, c'est-à-dire qu’il s’adresse à tous, avec la difficulté de rejoindre tous, … chacun où il en est sur son chemin de pratique écologique … Même les moins convaincus de l’écologie chez les chrétiens peuvent ainsi, peut-être, être rejoints et avancer vers la conversion écologique»[1].  
Malheureusement, ce type de réponse, énoncé par des théologiens, peut être trompeur et s'il consiste à récupérer, de manière inconsciente, un concept élaboré par Jean-Paul 2, distinguant très solennellement, «  la "loi de gradualité" ou voie graduelle [qui] ne peut s'identifier à la "gradualité de la loi"». En appliquant ce concept à l’écologie, on ferait croire que les allégations scientifiques contenues dans Laudato si sont du ressort de « la loi » morale.
Or il ne faut pas confondre :
- la gradualité avec laquelle le pasteur accompagne le fidèle, avec compassion et amour, vers la libre acceptation d'une norme morale
- l’idée de rejoindre des opinions publiques alors qu'elles ont été préalablement instrumentalisées par des agents écologiques qui jouent du catastrophisme éclairé pour les conditionner et leur imposer un complément de normes.
Pourquoi s’agit-il d’une confusion grave ?

Commentaire: "Les2ailes.com"

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Écologie chrétienne : confusion entre monde créé et monde naturel ? Du "big bug" ontologique au "big bang" cosmique? (2)

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Publication : 22 août 2017

 

1- Introduction

 Illustrée par un triptyque imaginaire[1]

.1- Beautés … et désordre de la nature !

La beauté d’un rouge gorge, nous amène à « reconnaître la nature comme un splendide livre dans lequel Dieu nous parle et nous révèle quelque chose de sa beauté et de sa bonté » (Laudato si § 12) ? Et pourtant, cette petite splendeur est mortelle et elle engendre la mort en tirant sur ce petit vers de terre, non moins admirable, qui se tortille, en souffrant, pour résister à l’issue qui l’attend.
Est-il imaginable que ce monde naturel dans lequel nous vivons ait été voulu par un Dieu de bonté ? Certes, on ne peut réfléchir à la réalité du monde créé en se laissant aller à une compassion pour le vers de terre qui pourrait n’être qu’un anthropomorphisme trompeur. Qu’en est-il ?

1.2- Une création corrompue par un désordre originel ?

Le Concile parle de "la figure de ce monde déformée par le péché" (GS 39-1).  On ne peut éviter de se poser la question : Dieu créateur a-t-il voulu, ou ne serait-ce qu’accepté, le mal qu’on croise dans ce monde naturel dans lequel nous vivons ? Le paradis que toute l’iconographie chrétienne représente de manière idyllique, n’évoque jamais des tsunamis  ni des bêtes en dévorant d’autres ! Force est donc d’imaginer que le paradis a été victime d’un désordre. Notre monde, tel qu’il a été créé « dans son premier état » (Catéchisme § 1047), n’est, nous enseigne l’Église, qu’un « univers visible », soumis à « la servitude de la corruption » (§ 1046). Ce « monde matériel » (§ 1046) est un « monde déformé par le péché » (§ 1048).
Comme le dit le théologien Adolphe Gesché, « le cosmos a sans doute des manques, nous ne le voyons que trop, mais il n’est pas le lieu d’un non-sens et d’un échec radical. Il conserve son fonds créé, sa résistance » (« Création et salut » p.19).

1.3- Une théorie de l’origine : faut-il chercher le paradis dans le monde naturel ? 

Cette affirmation de l'Église nous oblige donc à distinguer création divine et monde naturel dans lequel nous vivons. Les pères de l'Église parlait d’un monde préternaturel, (du latin praeter, "au-delà de"), créé par Dieu, hors du temps et de l’espace. Il convient donc de chercher à discerner ce qui le distingue du monde naturel dans lequel nous a plongé le péché originel. Reste encore à définir ce que signifie ce mot « préternaturel ».
Dans une théologie du début des temps, la protologie, peut-on imaginer que la chute originelle soit en réalité l’introduction du temps et de l’espace dans un véritable Big-Bang ! Comment serait-on passé d’un monde intemporel à l’irréversibilité du temps ?
Mais comment se référer à une chronologie, avec un avant et un après la chute, dans un paradis où n’aurait existé ni temps ni espace ? C’est le genre d’approximation nécessaire pour approcher le mystère de la création. Le père de Lubac le disait: le travail du théologien consiste à "puiser à l'ensemble de la tradition pour renouveler la pensée chrétienne et tenter une nouvelle approche, une nouvelle approximation du mystère"[2].
Mgr Léonard, dans son livre « Les raisons de croire » explique que : « la création préternaturelle peut-être conçue comme un cosmos complet... La conséquence du péché d’Adam, c’est alors précisément que l’ensemble de l’univers préternaturel déchoit et devient, depuis le big-bang initial jusqu’à aujourd’hui, cet univers tel que nous le connaissons, livré à l’irréversibilité du temps et aux lois de vie et de mort de la nature abandonnée à ses propres ressources. ... Adam  se retrouve maintenant comme un pauvre « animal raisonnable » issu de l’évolution biologique et livré à une nature nourricière, certes, où demeure un reflet de l’harmonie paradisiaque, mais si souvent indifférente, voire même hostile à son plus beau fleuron ». 

1.4- Ne pas chercher Adam dans l’archéologie

Si, avant la chute, il existait une matérialité différente de la matière dans laquelle nous vivons,  que penser de l’idée d’un homme préternaturel que la tradition juive a décrit dans le personnage d’Adam ? Aurait-il eu une corporalité différente du corps que nous montre l’évolution qu’elle soit darwinienne ou autre ? Quelle est la signification donner à ce que l'Église appelle l’union sponsale des corps masculin et féminin d’Adam et Ève ? Comment Adam et Ève sont-ils devenus simplement les compléments l'un de l'autre, condamnés à enfanter « à partir d’eux-mêmes » [3] ?

1.5- Une théologie de l’origine qui renvoie celle de la fin des temps

Même saint Paul introduit la notion de temps en parlant de dessein formé avant le péché : « Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant qu’Il avait formé en lui par avance, pour le réaliser quand les temps seraient accomplis, ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres » (Eph 1, 9-10). 

1.6- Les risques de confusion dans la pastorale écologique contemporaine

Ce questionnement n’est pas qu’un exercice sémantique. Une meilleure compréhension théologique de la création est fondamentale dans toute réflexion sur l’écologie.
Dès lors, il peut-être légitime de nous interroger : faut- il « garder la création »  ou « protéger la nature » ? Voilà des expressions qui sont sources de confusion si la nature n’est, en définitive, qu’un état dégradé de la création ? L’essentiel ne serait-il pas plutôt de se protéger du mal, du malin qui a précipité et précipite encore toute la création dans une nature corrompue ?
Certes, il ne s’agit pas de conclure que la nature, corrompue par le péché, ne serait plus digne d’admiration.
Comment, enfin, intégrer dans cette perspective, les concepts théologiques de « création continuée » et de « conservation » qu’ont développés saint Thomas d’Aquin et Francisco Suarez aux XIII° et XVI° siècles ?
C'est dans cet esprit que nous proposons, dans les lignes qui suivent, des citations d’auteurs et de théologiens qui s’efforcent d’entrevoir des réponses aux questions ci-dessus.
Ces réponses peuvent être critiquées mais faut-il refuser d'y réfléchir ? Pour se faire une idée nous nous appuierons sur saint Jean-Paul II, saint Augustin, et des penseurs et théologiens orthodoxes russes, de Nicolas Berdiaev et Vladimir Lossky à Olivier Clément[4], et aussi le Père Frédéric Masset, Pierre Milliez, Bernard Sesboué[5], le père Gaston Fessard, le Père Florent Urfels[6], etc... Ces penseurs et théologiens nous aident à imaginer une thèse "archi-historique"[7] de la création d’Adam.

1- Introduction. 
   1.1- Beautés … et désordre de la nature ! 
   1.2- Une création corrompue par un désordre originel ?
   1.3- Une théorie de l’origine : faut-il chercher le paradis dans le monde naturel ?
   1.4- Ne pas chercher Adam dans l’archéologie. 
   1.5- Une théologie de l’origine qui renvoie celle de la fin des temps
   1.6- Les risques de confusion dans la pastorale écologique contemporaine. 
2- Que qualifie le mot « préternaturel » ?
3- De la matérialité préternaturelle à la matière naturelle. 
   3.1- La création d’un cosmos complet 
   3.2- La soumission du cosmos à des lois naturelles 
   3.3- De l’intemporalité au temporel 
   3.4- De l’ordre préternaturel à l’espace naturel 
   3.5- Une rupture radicale entre monde préternaturel et monde naturel 
   3.6- La référence au péché originel dans Laudato si 
4- Entre la corporalité d’Adam et notre corps d’homme, un véritable Big-bang ! 
   4.1- La création de l’homme. 
   4.2-  L’union sponsale d’Adam et Ève avant la chute, génération de l’humanité ?
   4.3- L’essence du péché. 
   4.4- La sexualité après la chute. 
   4.5- De la chair au corps 
      i - La chair d’Adam et Ève: leur masculinité et féminité avant la chute. 
      ii- La corporalité de l’homme et de la femme après la chute. 
      iii- Quel sens donner à la glaise ?
   4.6- Une nouvelle corporalité qui atteint Jésus lui-même ! 
   4.7- Une nouvelle corporalité qui atteint également la vierge Marie, 
   4.8- La vierge Marie, icone de la vocation procréatrice humaine ?
   4.9- La vocation royale de l’homme ? L’homme soumis à l’évolution ! 
5- Adam avait-il une âme ?
   5.1- Définition philosophique de l’âme. 
   5.2- Les différentes qualités de l’âme. 
      i.   L’âme végétative. 
      ii.  L’âme instinctive, 
      iii. L’âme spirituelle, 
   5.3- L’âme préternaturelle d’Adam était-elle d’une essence spécifique ?
 
  5.4- Les conséquences de la désobéissance d’Adam sur son âme. 
6- Qu’est advenu le plan divin d’origine ?
   6.1- Une "création continuée" à travers incarnation du Fils et glorification de l’homme
   6.2- La dimension de la rupture originelle. 
   6.3- L’accompagnement divin : une « conservation » du monde naturel ?
   6.4- Une création ex-Nihilo ou continuée ?
   6.5- Qu’est-il advenu de la mission humaine de co-créateur?
7- L’approche « archi-historique » en discussion. 
   7.1- Le procès en concordisme.
   7.2- Le procès en gnosticisme. 
   7.3- Le procès en fidéisme. 
   7.4- Le procès de Dieu lui même. 
8- Conclusion. 
   8.1- Les risques pastoraux. 
   8.2- Les risques théologiques 

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Écologie chrétienne : confusion entre monde créé et monde naturel ? Du "big bug" ontologique au "big bang" cosmique?

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Publication : 22 août 2017

 

 

1- Introduction

 Illustrée par un triptyque imaginaire[1]

.1- Beautés … et désordre de la nature !

La beauté d’un rouge gorge, nous amène à « reconnaître la nature comme un splendide livre dans lequel Dieu nous parle et nous révèle quelque chose de sa beauté et de sa bonté » (Laudato si § 12) ? Et pourtant, cette petite splendeur est mortelle et elle engendre la mort en tirant sur ce petit vers de terre, non moins admirable, qui se tortille, en souffrant, pour résister à l’issue qui l’attend.
Est-il imaginable que ce monde naturel dans lequel nous vivons ait été voulu par un Dieu de bonté ? Certes, on ne peut réfléchir à la réalité du monde créé en se laissant aller à une compassion pour le vers de terre qui pourrait n’être qu’un anthropomorphisme trompeur. Qu’en est-il ?

1.2- Une création corrompue par un désordre originel ?

Le Concile parle de "la figure de ce monde déformée par le péché" (GS 39-1).  On ne peut éviter de se poser la question : Dieu créateur a-t-il voulu, ou ne serait-ce qu’accepté, le mal qu’on croise dans ce monde naturel dans lequel nous vivons ? Le paradis que toute l’iconographie chrétienne représente de manière idyllique, n’évoque jamais des tsunamis  ni des bêtes en dévorant d’autres ! Force est donc d’imaginer que le paradis a été victime d’un désordre. Notre monde, tel qu’il a été créé « dans son premier état » (Catéchisme § 1047), n’est, nous enseigne l’Église, qu’un « univers visible », soumis à « la servitude de la corruption » (§ 1046). Ce « monde matériel » (§ 1046) est un « monde déformé par le péché » (§ 1048).
Comme le dit le théologien Adolphe Gesché, « le cosmos a sans doute des manques, nous ne le voyons que trop, mais il n’est pas le lieu d’un non-sens et d’un échec radical. Il conserve son fonds créé, sa résistance » (« Création et salut » p.19).

1.3- Une théorie de l’origine : faut-il chercher le paradis dans le monde naturel ? 

Cette affirmation de l'Église nous oblige donc à distinguer création divine et monde naturel dans lequel nous vivons. Les pères de l'Église parlait d’un monde préternaturel, (du latin praeter, "au-delà de"), créé par Dieu, hors du temps et de l’espace. Il convient donc de chercher à discerner ce qui le distingue du monde naturel dans lequel nous a plongé le péché originel. Reste encore à définir ce que signifie ce mot « préternaturel ».
Dans une théologie du début des temps, la protologie, peut-on imaginer que la chute originelle soit en réalité l’introduction du temps et de l’espace dans un véritable Big-Bang ! Comment serait-on passé d’un monde intemporel à l’irréversibilité du temps ?
Mais comment se référer à une chronologie, avec un avant et un après la chute, dans un paradis où n’aurait existé ni temps ni espace ? C’est le genre d’approximation nécessaire pour approcher le mystère de la création. Le père de Lubac le disait: le travail du théologien consiste à "puiser à l'ensemble de la tradition pour renouveler la pensée chrétienne et tenter une nouvelle approche, une nouvelle approximation du mystère"[2].
Mgr Léonard, dans son livre « Les raisons de croire » explique que : « la création préternaturelle peut-être conçue comme un cosmos complet... La conséquence du péché d’Adam, c’est alors précisément que l’ensemble de l’univers préternaturel déchoit et devient, depuis le big-bang initial jusqu’à aujourd’hui, cet univers tel que nous le connaissons, livré à l’irréversibilité du temps et aux lois de vie et de mort de la nature abandonnée à ses propres ressources. ... Adam  se retrouve maintenant comme un pauvre « animal raisonnable » issu de l’évolution biologique et livré à une nature nourricière, certes, où demeure un reflet de l’harmonie paradisiaque, mais si souvent indifférente, voire même hostile à son plus beau fleuron ». 

1.4- Ne pas chercher Adam dans l’archéologie

Si, avant la chute, il existait une matérialité différente de la matière dans laquelle nous vivons,  que penser de l’idée d’un homme préternaturel que la tradition juive a décrit dans le personnage d’Adam ? Aurait-il eu une corporalité différente du corps que nous montre l’évolution qu’elle soit darwinienne ou autre ? Quelle est la signification donner à ce que l'Église appelle l’union sponsale des corps masculin et féminin d’Adam et Ève ? Comment Adam et Ève sont-ils devenus simplement les compléments l'un de l'autre, condamnés à enfanter « à partir d’eux-mêmes » [3] ?

1.5- Une théologie de l’origine qui renvoie celle de la fin des temps

Même saint Paul introduit la notion de temps en parlant de dessein formé avant le péché : « Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant qu’Il avait formé en lui par avance, pour le réaliser quand les temps seraient accomplis, ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres » (Eph 1, 9-10). 

1.6- Les risques de confusion dans la pastorale écologique contemporaine

Ce questionnement n’est pas qu’un exercice sémantique. Une meilleure compréhension théologique de la création est fondamentale dans toute réflexion sur l’écologie.
Dès lors, il peut-être légitime de nous interroger : faut- il « garder la création »  ou « protéger la nature » ? Voilà des expressions qui sont sources de confusion si la nature n’est, en définitive, qu’un état dégradé de la création ? L’essentiel ne serait-il pas plutôt de se protéger du mal, du malin qui a précipité et précipite encore toute la création dans une nature corrompue ?
Certes, il ne s’agit pas de conclure que la nature, corrompue par le péché, ne serait plus digne d’admiration.
Comment, enfin, intégrer dans cette perspective, les concepts théologiques de « création continuée » et de « conservation » qu’ont développés saint Thomas d’Aquin et Francisco Suarez aux XIII° et XVI° siècles ?
C'est dans cet esprit que nous proposons, dans les lignes qui suivent, des citations d’auteurs et de théologiens qui s’efforcent d’entrevoir des réponses aux questions ci-dessus.
Ces réponses peuvent être critiquées mais faut-il refuser d'y réfléchir ? Pour se faire une idée nous nous appuierons sur saint Jean-Paul II, saint Augustin, et des penseurs et théologiens orthodoxes russes, de Nicolas Berdiaev et Vladimir Lossky à Olivier Clément[4], et aussi le Père Frédéric Masset, Pierre Milliez, Bernard Sesboué[5], le père Gaston Fessard, le Père Florent Urfels[6], etc... Ces penseurs et théologiens nous aident à imaginer une thèse "archi-historique"[7] de la création d’Adam.

1- Introduction. 
   1.1- Beautés … et désordre de la nature ! 
   1.2- Une création corrompue par un désordre originel ?
   1.3- Une théorie de l’origine : faut-il chercher le paradis dans le monde naturel ?
   1.4- Ne pas chercher Adam dans l’archéologie. 
   1.5- Une théologie de l’origine qui renvoie celle de la fin des temps
   1.6- Les risques de confusion dans la pastorale écologique contemporaine. 
2- Que qualifie le mot « préternaturel » ?
3- De la matérialité préternaturelle à la matière naturelle. 
   3.1- La création d’un cosmos complet 
   3.2- La soumission du cosmos à des lois naturelles 
   3.3- De l’intemporalité au temporel 
   3.4- De l’ordre préternaturel à l’espace naturel 
   3.5- Une rupture radicale entre monde préternaturel et monde naturel 
   3.6- La référence au péché originel dans Laudato si 
4- Entre la corporalité d’Adam et notre corps d’homme, un véritable Big-bang ! 
   4.1- La création de l’homme. 
   4.2-  L’union sponsale d’Adam et Ève avant la chute, génération de l’humanité ?
   4.3- L’essence du péché. 
   4.4- La sexualité après la chute. 
   4.5- De la chair au corps 
      i - La chair d’Adam et Ève: leur masculinité et féminité avant la chute. 
      ii- La corporalité de l’homme et de la femme après la chute. 
      iii- Quel sens donner à la glaise ?
   4.6- Une nouvelle corporalité qui atteint Jésus lui-même ! 
   4.7- Une nouvelle corporalité qui atteint également la vierge Marie, 
   4.8- La vierge Marie, icone de la vocation procréatrice humaine ?
   4.9- La vocation royale de l’homme ? L’homme soumis à l’évolution ! 
5- Adam avait-il une âme ?
   5.1- Définition philosophique de l’âme. 
   5.2- Les différentes qualités de l’âme. 
      i.   L’âme végétative. 
      ii.  L’âme instinctive, 
      iii. L’âme spirituelle, 
   5.3- L’âme préternaturelle d’Adam était-elle d’une essence spécifique ?
 
  5.4- Les conséquences de la désobéissance d’Adam sur son âme. 
6- Qu’est advenu le plan divin d’origine ?
   6.1- Une "création continuée" à travers incarnation du Fils et glorification de l’homme
   6.2- La dimension de la rupture originelle. 
   6.3- L’accompagnement divin : une « conservation » du monde naturel ?
   6.4- Une création ex-Nihilo ou continuée ?
   6.5- Qu’est-il advenu de la mission humaine de co-créateur?
7- L’approche « archi-historique » en discussion. 
   7.1- Le procès en concordisme.
   7.2- Le procès en gnosticisme. 
   7.3- Le procès en fidéisme. 
   7.4- Le procès de Dieu lui même. 
8- Conclusion. 
   8.1- Les risques pastoraux. 
   8.2- Les risques théologiques 

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Écologie : sainte Hildegarde instrumentalisée ?

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Publication : 26 mars 2017

« La nature, considérée en elle-même, ne fournit que des éléments d'information qui deviennent souvent une occasion d'erreur et d'abus.  La foi, par conséquent, est également nécessaire dans le processus cognitif naturel, car sinon la connaissance resterait limitée, insatisfaisante et trompeuse ». C’est ce que disait Benoit XVI dans la lettre apostolique par laquelle il a proclamé sainte Hildegarde docteur de l’Église.
Or il n’est pas un colloque rassemblant des chrétiens écologistes qui ne transforme la sainte de Bingen en sainte patronne du "bio" ! La Sainte ne serait-elle pas instrumentalisée par des chrétiens plus soucieux de militantisme que de théologie de la création?
Quel sens donner à cet appel de sainte Hildegarde à « une médecine à la portée de tout le monde » ? Est-ce l’essentiel de son message ? Le plus sage est de lire la dite lettre apostolique de Benoit XVI.

Commentaires "les2ailes.com"

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  1. La création gémit dans les douleurs de l’enfantement
  2. Mgr André LEONARD: «Les raisons de croire »
  3. Laudato si et l’« herméneutique de continuité »
  4. "Laudato si" : une écologie divine prophétique

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