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Lettre ouverte au 1er ministre des îles FIdji : de la science fiction?

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Publication : 21 décembre 2017

Deux scientifiques ont écrit, le 12 novembre 2017, une lettre ouverte[1] au premier ministre de Fidji, en sa qualité de président de la COP23.  Nils-Axel Mörner, paléo-géophysicien à Stockholm[2]  et Pamela Matlack-Klein, océanographe[3] se fondent sur leurs études publiées dans plusieurs revues scientifiques dont il ressort l’absence d'augmentation du niveau de la mer au cours des 50-70 dernières années. Ils expliquent la variation du niveau des océans au cours des 500 dernières années par « l'eustasie rotationnelle », c'est-à-dire de l’impact des glaciers sur la circulation thermohaline des océans autour de la planète. L’observation des coraux sur les mini-atolls situés à 40 cm en dessous des marées basses fonde leurs affirmations.
Les signataires appellent le premier ministre à écouter les faits du terrain plutôt que les modèles et les idées dictés par des agendas politiques et/ou religieux.
Comme le disait l'océanographe Carl Wunsch dans une publication de 2016, "certaines des histoires racontées au sujet de l’océan bien que parfaitement fantasques se sont néanmoins imposées dans la conscience publique comme «vérité» et commencent même à influencer les décideurs publics. Il importe donc pour quiconque étudie le climat de faire la différence entre la science et la science-fiction".
Quels sont les faits invoqués dans la lettre au premier ministre fidjien?

Source : « watts up with that » 13.11.2017

Commentaire "les2ailes.com" 

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Chantal Delsol: "Après l'attente du grand soir, l'attente du dernier soir"!

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Publication : 14 décembre 2017

La philosophe, Chantal Delsol a fait une intervention remarquée au Colloque des Climato-réalistes du 7 décembre 2017. Elle a intitulé son intervention "Le catastrophisme climatique et la perception du temps et de l'histoire". Elle n'est pas entrée dans le débat scientifique qui "n'est pas de ses cordes", a-t-elle précisé, mais se place en "observateur" du discours. Ce discours sur le climat, dit-elle, est "tout aussi inquiétant, surement, que le climat lui-même". Pourquoi inquiétant? Entre autres parce que "le discours sur le climat signe son caractère idéologique en n’admettant aucun débat". On ne peut s'empêcher de penser au refus insistant de l'Académie Pontificale des Sciences d'organiser un débat scientifique "honnête et transparent" (Laudato si § 188), c'est à dire, selon nous, contradictoire et public. 
Chantal Delsol devine dans ces discours, une forme d'apocalyptisme: "La crainte des apocalypses a été constante depuis que les humains peuplent la terre et pensent...Il y a trente ans on s’inquiète d’un refroidissement mortel, aujourd’hui d’un réchauffement mortel..." 
Que cachent de tels discours anxiogènes et comment les décrypter ? Chantal Delsol estime que "l’attente de la catastrophe devient systématique et traduit dès lors autre chose que la menace elle-même...L’apocalypse radicale est peu crédible dans sa radicalité : sa description décrit davantage le prophète que la prophétie. Les discours frénétiques sur le climat nous en disent plus long sur les discoureurs que sur le discours.... L’apocalypse radicale est peu crédible dans sa radicalité : sa description décrit davantage le prophète que la prophétie. Les discours frénétiques sur le climat nous en disent plus long sur les discoureurs que sur le discours". L'auteur ajoute: "ce n’est pas la crainte de la catastrophe qui suscite le nihilisme, c’est le nihilisme qui engendre le catastrophisme."
La philosophe procède à une autre forme de décryptage: "Le remplacement de la croyance dans le progrès par la crainte et l’attente de la catastrophe, ne signifie donc pas seulement une inversion du temps au sens où le temps optimiste deviendrait pessimiste, ni une substitution de l’idée de décadence à l’idée d’amélioration. 
Dans la "Lettre écologique de l'Institut Montalembert" (N° 2, juillet 2017), une analyse de Benoit Perrin s'appuyait sur la Bible pour évoquer le thème de l'écologie et de la rétribution "Le concept de rétribution se fissure alors avec Job", écrivait-il, ajoutant: "nous voudrions que nos bonnes actions écologiques soient rétribuées par un Dieu calculateur". Chantal Delsol s'appuie plutôt sur le philosophe Hans Jonas:  "...depuis Jonas, nombre d’écologistes préconisent de faire l’impasse sur la démocratie pour sauver la terre. Jonas parlait d’un heuristique de la peur, aujourd’hui ce serait plutôt une pastorale de la peur....depuis Jonas, nombre d’écologistes préconisent de faire l’impasse sur la démocratie pour sauver la terre".  

Source: Blog de Chantal Delsol

Transcription: "les2ailes.com"

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Manifeste des 15.000 scientifiques: Fausse alerte!

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Publication : 16 novembre 2017

Plus de 15 000 scientifiques de 184 pays ont récemment publié dans la revue BioScience un manifeste alertant sur l’état de la planète.
Ils lancent ce qu’ils appellent un cri d’alarme en particulier au sujet du « changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de GES dégagés par le brûlage de combustibles fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie ». Pour eux, la cause anthropique du changement climatique est entendue : les émissions de CO2 seraient la cause de la situation de la planète qu’ils jugent catastrophique.

Paradoxalement, on trouve pour l’essentiel, parmi le millier de signataires français des spécialistes des conséquences de la période chaude contemporaine (biologistes, agronomes, médecins…)[1],  et non des spécialistes de quantification de relations de causes à effets. 
A contrario, il n’y a qu’une quinzaine de chercheurs s’occupant des causes du réchauffement climatique à l’Institut Pierre et Simon Laplace (IPSL) et au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE). Ils y sont pourtant plusieurs centaines de chercheurs. Bien sûr, on trouve Valérie Masson Delmotte, co-présidente mondiale au Giec et grande habituée des plateaux de télévision a signé. Mais, la majorité aurait-elle préférée se tenir à l’écart de ce qui n’est qu’une opération de communication ?

Car il s’agit bien d’une opération évènementielle recherchée par les initiateurs de ce manifeste. Ils ont cherché à vouloir faire masse en appelant à la rescousse plus de 15% d'étudiants ou simples post-doctorants sans expérience de publications internationales. Les organisateurs ont même été chercher linguiste, professeur de morale ou de musique, cardiologue, ou autres amateurs de sciences citoyennes !… Cette volonté d’opération médiatique parait évidente quand on rertouve là les ineffables Gilles Seralini et Joël Spiroux de Vendomois, gérants du CRIIGEN de Corine Lepage. On se rappellera les pseudo études scientifiques sur les OGM qui les ont discrédités aux yeux de toute la communauté scientifique internationale au point qu’on peut parler d’une science obscure, le « seralinisme » !
N’oublions pas que d’autres appels, parfaitement opposés, ont eux aussi été lancés depuis plusieurs années : la « Déclaration de Manhatan », la Déclaration de Leipzig, l’Appel d’Heidelberg avaient rassemblé également plusieurs milliers de signataires, dont 72 prix Nobel. Tout cela tourne au ridicule : on n’apporte pas de preuve avec une science facebook qui donnerait raison aux manifestes qui rassembleraient le plus de clics J’aime !

Le crédit de ces signataires est surtout entaché par une idéologie qu’ils ne cachent même plus, celle d’un malthusianisme démographique qui n’a rien de scientifique. Ils commencent par décrire la situation de manière subjective : « Nous mettons en péril notre avenir en refusant de modérer notre consommation matérielle intense mais géographiquement et démographiquement inégale, …. en échouant à limiter adéquatement la croissance de la population » . Il ne faut pas, dès lors, s’étonner de les voir faire des recommandations (n° 8 et 13) qui n’ont plus rien de scientifiques : « réduire encore le taux de fécondité en faisant en sorte qu’hommes et femmes aient accès à l’éducation et à des services de planning familial, particulièrement dans les régions où ces services manquent encore… déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital » !
On trouve d'ailleurs, dans la liste des signataires, Jacques Testart, médecin auteur du premier bébé éprouvette en France en 1982. Dans son blog personnel, il parle de la surpopulation comme un des « éléments constitutifs de notre période [qui] sont inédits ».

Dans cette affaire, on est loin de la science, mais on est surtout proche d’une vision politique relevant du lobby et du jeu médiatique pour faire pression. Les signataires ne s’en cachent pas : « il est possible de vaincre n’importe quelle opposition… Les responsables politiques étant sensibles aux pressions…,   les transitions exigent une pression de la société civile… ». Il est d'ailleurs symptomatique de voir que, dans leur esprit, ceux qui ne partagent pas leurs conclusions scientifiques sont des « opposants » !

Nous proposons ci-dessous le texte exact de l’appel, la liste des signataires français, et les raisons qui conduisent des centaines de scientifiques à chercher du côté de l’activité solaire l’explication de la période chaude contemporaine. Il en ressort que cette alerte sonne faux. La seule alerte qui mériterait d'être sonnée, c'est celle de la mobilisation contre la pauvreté mondiale.

Commentaire "les2ailes.com"

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Pour 80 économistes (ou 80 militants ?) : "Pas un euro de plus" dans l’ économie carbonée

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Publication : 11 décembre 2017

En prévision du sommet du 12 décembre 2017 sur le climat et les finances organisé par le  président Macron, un appel a été signé par 80 économistes[1] pour une cessation immédiate des investissements dans la production de nouvelles énergies fossiles et à l'infrastructure. Ils  encouragent une augmentation spectaculaire des investissements dans les énergies renouvelables.
Comment expliquer le succès médiatique de cet appel ? Il a, à l’évidence été orchestré par un habitué de ce type de campagne. Il a été rendu public par une ONG, 350.org, dont le site explique toute l’opération dénommée « pas un euro de plus » qui se déroule sur 3 jours :
Cette opération est relayée par toute une série d’ONG militantes[2] qui « préparent ensemble des mobilisations de masse, pour faire entendre [leurs] voix ». Sont prévus, le 10 décembre 2017, un « Tribunal des peuples qui, après les témoignages des personnes impactées jugera la finance climaticide » et le 12 décembre à 8 heures du matin, « une action de masse, place du Panthéon  pour faire entendre haut et fort notre voix et appeler la France et la communauté internationale à passer enfin aux actes et exiger l’exemplarité de la France ». La sémantique signe le caractère militant de cette opération: "Climaticide,... Action de masse". On voit mal l'expertise économique ou scientifique dans ce vocabulaire.
D’ailleurs, les signataires, ne sont pas des responsables économistes, engagés dans l’action, mais des théoriciens et universitaires, plus soucieux de ce que pensent leurs collègues que de fondements scientifiques.
L’ONG, 350.org est présidée par le méthodiste américain, Bill McKibben. Il a toujours eu le goût du catastrophisme qui ressort de son premier livre  « The End of Nature ». L’ONG « 350.org», qu’il a fondée, tire son nom de l'affirmation selon laquelle une concentration atmosphérique de dioxyde de carbone supérieure à 350 parties par million serait dangereuse. Bill McKibben est un malthusien notoire. Il apparaît dans la vidéo "Population Decline is Part of the Solution" mise en ligne le 9 décembre 2008 expliquant que la baisse de la population est une partie de la solution aux problèmes planétaires.
350.Org avait déjà réunit, le 16 juin 2015, des signataires pour un appel à « désinvestir les énergies fossiles » [sic]. Mais désinvestir en économie ne signifie pas ne pas investir ailleurs. L’appel de 2015 appelait à des investissements alternatifs dans Google, très active dans le transhumanisme,  IBM, connue pour ses engagements managériaux favorables au Gender,  Rolls-Royce Holding, 14ème fabricant d’armes au monde, ou  dans Johnson Controls Inc.,  fabriquant mondial n°1 des batteries électrochimiques contestées pour leur pollution.
Nous reproduisons ici la liste des signataires[3]. Il en ressort qu’il n’y a aucun responsable d’entreprises, mais seulement des professeurs d’université souvent engagés dans des ONG militantes.Reste à décrypter les grandes méprises scientifiques, économiques et éthiques de ce type d'appels. 

Commentaire: "les2ailes.com"

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Stanislas de Larminat : publication sur « Acton Institute »

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Publication : 18 octobre 2017

"Acton Institute" est un groupe de réflexion dont la mission est de promouvoir une société libre et vertueuse caractérisée par la liberté individuelle et soutenue par des principes religieux. Il porte le nom du grand historien anglais, Lord John Acton (1834-1902) qui joua un grand rôle au xixe siècle dans les discussions concernant le rôle de l'Église catholique dans le mouvement de libéralisation. "Acton Institute" diffuse des publications, et propose un journal « religion & liberté ».
"Acton Institute" organise également des conférences et des séminaires dans le but d’« éduquer les chefs religieux de toutes origines, les chefs d'entreprise, les entrepreneurs, les professeurs d'université et les chercheurs universitaires en matière de principes économiques et des liens qui peuvent exister entre vertu et pensée économique ». Par exemple, à San Diego aux USA, le 23 janvier 2015, "Acton Institute" avait invité, entre autres, le Cardinal Archevêque de Munich, Reinhard Marx, Mgr Keith Newton, évêque de Richborough dans la province de Canterbury,  deux membres de la Conférence épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles, Mgr Newton et l'évêque de Portsmouth, Mgr Philip Egan. Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon y avait fait une intervention intitulée "Appel à une conversion écologique".

Nous proposons ci-dessous la traduction française d’un article de Stanislas de Larminat publié sur le site du "transatlantic blog" de l’Acton Institute, article intitulé "The G20 summit has reopened the European debate on ecology and economics". Nous publions ci-dessous la traduction de cet article:

Source: « transatlantic blog» de l’Acton Institute du 13 juillet 2017

Transcription: "les2ailes.com"

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  1. Académie pontificale des sciences: Betsee Parker, invitée d’honneur
  2. Cause humaine du réchauffement climatique : des probabilités subjectives ?
  3. Cyclones 2017: un pic multi-décennal !
  4. "Théologien de l’urgence climatique" ...ou "précieuses ridicules"!

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