La revue Sciences express a publié le 15 janvier 2015, une prétendue étude scientifique intitulée : "Planetary Boundaries: Guiding human development on a changing planet". Dix neuf auteurs y analysent une série de neuf critères justifiant, selon eux, des entraves à l’activité humaine sous forme de "limites planétaires".
Johan Rockström,  un des co-auteurs, a longuement présenté les conclusions au « forum économique mondial » de Davos, les 21-24 janvier 2015. Nul doute que les principaux dirigeants de la planète seront convaincus de l’urgence de mesures de décroissance puisque, selon un des auteurs,  "la civilisation a dépassé quatre des neuf soi-disant limites planétaires".
Cette étude vient à l'appui de l'ONU qui doit adopter les "Objectifs du développement durable" pour les années 2015-2030 et qui a associé "limites planétaires" et population. Elle en a fait son Groupe Thématique n°1  intitulé "Macroéconomie, dynamique des populations, et limites planétaires". Cette association est un aveu évident du malthusianisme qui règne au sein des instances internationales sous couvert de développement durable.
Les2ailes.com proposent une série d’articles, de (1) à (9), reprenant chacune de ces limites pour montrer leur caractère pseudo-scientifique. Un dixième article (10) tirera une conclusion sur l’absurdité même de ce concept de « limites planétaires ».
Ce troisième article concerne le trou d'ozone, considérée comme la troisième limite de l’étude  « Planetary Boundaries » (PB). Qu’en est-il ?

Commentaires "les2ailes.com"

1- Le contenu général de l’étude "Planetary boundaries"

L’étude utilise le concept de « limites planétaires » définies  comme « un espace de fonctionnement sûr pour l'humanité basée sur les processus biophysiques intrinsèques qui régulent la stabilité du système terrestre ».
Dans cette étude, les auteurs prétendent « réviser et actualiser le cadre des limites de la planète, avec un accent mis sur les fondements de la science biophysique fondement, basés sur les observations ciblées des communautés de recherche d'experts ainsi que les avancées scientifiques plus générales réalisées au cours des 5 dernières années. Plusieurs des limites ont maintenant une approche à deux niveaux, ce qui reflète l'importance des interactions trans-sectorielles et de l'hétérogénéité des processus au niveau régional que sous-tendent les limites. Deux limites fondamentales - le changement climatique et l’intégrité  de la biosphère -  ont été identifiées, chacun d’eux ayant un potentiel sur la manière de gérer le « Système-Terre » vers un nouvel état à ne pas transgresser substantiellement et continuellement ».

2- Les critères retenus par l’étude "Planetary boundaries"

L’étude retient 9 critères: 

  1. Le Changement climatique, fixant une limite d’émission de CO² dans l’air
  2. L’intégrité de la biosphère, fixant une limite de disparition d’espèces
  3. La réparation du « trou d’ozone » est considéré comme un fait acquit du fait de limites antérieures, le zéro CFC.
  4. L’acidification des océans serait évitée en appliquant la limite de CO2 retenue pour le climat
  5. Les flux de phosphore et d’azote en fixant des limites d’usages d’engrais
  6. Les changements de macro-écosystèmes en limitant les déforestations
  7. Les usages d’eaux douces en limitant les usages aux « exigences de flux écologiques des rivières »
  8. Les nouvelles entités chimiques dont l’analyse n’a pas encore permis de fixer une valeur limite
  9. Les aérosols et particules fines atmosphériques dont l’analyse n’a pas encore permis de fixer une valeur limite

Ils sont représentés et mesurés sous forme d’un graphique. Les couleurs sont sensées représenter la gravité des situations par rapport à chacune de ces limites.

Nous tirerons des conclusions dans un dixième article, mais, analysons le troisième critère : la dite déperdition de l’ozone atmosphérique :

3- Ce que dit l’étude "Planetary boundaries" sur l’ozone

L’étude considère que "le minimum concentration O3 est stable depuis environ 15 ans et ... que le trou d'ozone est réparé après l'élimination progressive des substances appauvrissant la couche d'ozone. Ceci est un exemple où, après une frontière a été transgressé régional, l'humanité a pris des mesures efficaces pour revenir à l'intérieur des limites du processus ".
Une telle allégation n’est absolument pas une preuve scientifique. Rien ne dit que des facteurs cosmiques n’ont pas joué un rôle "réparateur" de la couche d’ozone.Il semblerait que le rapport TEAP dise le contraire mais il faudrait en faire une lecture attentive.

4- Les réalités paradoxales de la disparition du trou d’ozone dans les années 1995

A- Le protocole de Montréal

Le protocole de Montréal est un accord international entré en vigueur le 1er janvier 1989.
Ce protocole impose la suppression de l'utilisation des CFC sauf pour des utilisations qualifiées de critiques ou essentielles, de halons, bromure de méthyle et autres substances appauvrissant la couche d'ozone (HCFC), tétra-chloro-méthane, bromo-chloro-méthane, hydro-bromo-fluoro-carbone, méthyl-chloroforme). En 2009, les CFC sont définitivement supprimés, à l'exception de quantités très minimes et indispensables (utilisation en médecine).

B- L’ozone

L'ozone est un gaz dont la molécule triatomique est formée de trois atomes d'oxygène et dont la formule chimique est O3. C'est une variété allotropique de l'oxygène bien moins stable que le dioxygène O2.
Sa particularité est d’apporter une protection contre les rayonnements ultraviolets du Soleil. L'ozone est naturellement présent dans l'atmosphère terrestre, formant dans la stratosphère une couche d'ozone entre 13 et 40 km d'altitude qui intercepte plus de 97 % des rayons ultraviolets du Soleil, mais est un polluant dans les basses couches de l'atmosphère (la troposphère) où il agresse le système respiratoire des animaux et peut brûler les végétaux les plus sensibles.

C- Le "trou" dans la couche d’ozone

Cette appellation désigne une région de la couche d’ozone stratosphérique qui a diminué de plus de 50 %. Le premier trou  apparaît et disparaît au rythme des saisons (formation au printemps et disparition à l’automne). En 2011, une diminution record de la couche d’ozone a été observée à l'autre pôle, en Arctique, une autre région qui est également affectée par cette problématique. La perte d’ozone y a alors atteint une valeur de 80 % (entre 15 et 20 km d’altitude).
Or, la communauté scientifique connaît le trou dans la couche d’ozone depuis 1929 –la littérature scientifique en fait foi- , c’est à dire au moins trente ans avant que la production intensive des CFC n’ait commencé. Ils ne peuvent donc pas être la cause de l'aggravation du phénomène.

D- La théorie de la cause humaine du trou d’ozone

Les tenants de l’origine anthropique de la destruction de l’ozone mettent en avant les composés chlorés ou bromés. Ils agiraient par l’intermédiaire d’une succession de deux réactions : 
Cl- + O3 → ClO- + O2, puis, ClO- + O- → Cl- + O2.

Il faudrait des températures très basses, pour que les composés chlorés se convertissent en des molécules de chlore moléculaire Cl2. Cette conversion se fait à la surface de nuages de glace stratosphériques [1].

C’est le 11 octobre 1995 que le Prix Nobel de chimie a été remis à Paul Crutzen, Mario Molina et Sherwood Rowland pour "their work in atmospheric chemistry, particularly concerning the formation and décomposition of ozone". Paul Crutzen et Mario Molina sont, tous deux, membres de l’Académie pontificale des sciences. Le monde entier, à l'exception d'une petite équipe de personnes bien au courant du problème, supposa qu'un pas décisif venait d'être franchi dans l'amélioration des connaissances sous l'influence de ces  trois chercheurs du Max Planck Institute, du MIT et de l'Université de Californie à Irvine. Mais, le modèle standard du trou de l'ozone lequel est actuellement très sérieusement remis en question.

  • D’abord parce que les CFC sont aussi décomposés par des bactéries spécifiques qui synthétisent du méthane à partir des CFC dont elles se nourrissent. Les premières observations effectuées par Kahlil et Rasmussen en 1986 montrèrent que les CFC disparaissaient dans les sols, ce qui pouvait être expliqué par l'existence de bactéries destructrices de ces CFC. Cette théorie fut réfutée par la suite, puis confirmée de nouveau par Oremland et al. en 1996, Happell et al. en 2003, Balsinger et al. en 2005 et enfin par Hornman et al. en 2007. Les estimations de quantités montrent qu'une forte partie de ces CFC pourrait être ainsi détruite. De plus, des mesures effectuées au-dessus des feux de forêts ont montré que des quantités importantes de CFC étaient présentes dans les fumées. Comme tout le monde est d'accord pour dire que les CFC sont produits uniquement par synthèse, c'est la preuve qu'une grande partie de ceux-ci est tout d'abord séquestrée par la végétation avant d'être détruite bactériologiquement et non pas évacuée en totalité vers la stratosphère comme le pensaient Rowland et Molina.
  • Par ailleurs, il est faux d’affirmer qu’il n'y a pas de source naturelle de composés halogénés organiques. Il est maintenant admis par tout le monde que la principale source de bromure de méthyle, composé halogéné jugé encore plus dangereux pour la couche d'ozone que les CFC, est l'océan qui produit aussi de grandes quantités de chlorure de méthyle ainsi que du chloroforme, du trichloréthylène et du tétra-chlor-éthylène [2]. Ce point est très intéressant s’il est avéré. Il faudrait vérifier s'il existe des comparaisons entre les quantités naturellement émises de ces produits (pondérées par leur "ODP"), avec l’équivalent d’émissions anthropiques. Certains articles l'évoquent:
    *  pour les émissions naturelles :[3].
    * pour les émissions anthorpiques : rapports du Protocole de Montréal
    * pour valeurs des « ODP »: [4].
    Si les émissions naturelles pondérées sont largement supérieures aux émissions anthropiques, il y a très gros à parier qu’on se moque de nous. Et si les émissions naturelles étaient inférieures, ce ne serait pas, pour autant, une preuve de déséquilibre planétaire. Il existe au niveau planétaire, de multiples, cycles et de boucles de réactions internes à l'origine de corrections de toutes sortes de déséquilibres planétaires. La planète est une monumentale source de vie.
  • Enfin, il est curieux de lire dans la publication de Molina et Rowland, en décembre 1973, qu’ils émettaient plusieurs hypothèses sur la déperdition de l’ozone au-dessus des pôles, et que la théorie anthropique ne portait que le numéro 7 dans une séries d’hypothèses de la ruine de la couche d'ozone par des produits issus des activités humaines. Il n’y avait que des causes anthropiques. Les 5 premières hypothèses étaient : la vapeur d’eau des transports supersoniques (SST-eau), les émissions d’oxydes d'azote des SST, les essais nucléaires atmosphériques, les engrais, et les gaz de méthane provenant des vaches et des rizières. La sixième, très en vogue, était celle du chlore s’échappant de la navette spatiale. Les CFC n’arrivaient qu’en 7ème hypothèse.

C'était la "bonne" hypothèse : en effet, il fallait trouver une source de chlore supposée détruire l'ozone, suffisamment continue et abondante pour être crédible. Les CFC semblaient le candidat idéal. Il est néanmoins intéressant d'examiner, avec le recul du temps, les griefs qui ont servi de base à l'accusation de ces fameux CFC.

E- La théorie des fluctuations naturelles

Il y a des fluctuations saisonnières : le "trou de la couche d'ozone". Il se forme pendant la nuit polaire pour être maximum en début de printemps, et se réduit durant l'été.... [5]
Mais, il y a également des cycles annuels et pluriannuels dans le niveau des couches d’ozone polaires. Il serait évidemment utile d'avoir des relevés plus longs, mais il ne semble pas que les données soient disponibles bien loin en arrière pour l'ozone.

- Le professeur de McGill Michel Bourqui, spécialiste de la chimie atmosphérique précise que le trou "record" détecté au dessus du pôle Nord est attribuable en très grande partie à des fluctuations naturelles.

- Le Professeur Canadien Qin-Bin Lu, professeur de physique et d'astronomie à l'Université de Waterloo, pense également que le trou de l'ozone doit tout ou presque, aux rayons cosmiques [6]. Dans une étude parue dans la revue « Physical Review letters » du 20.3.2009, il montre la corrélation entre les rayons cosmiques et la déperdition d’ozone.

F- Comment pourrait s’expliquer ce lien entre les rayons cosmiques et la destruction de la couche d’ozone ?

Nous n'avons pas la prétention, ici, de vouloir vulgariser la science cosmique. Chaque lecteur peut intervenir dans les commentaires pour faire état d'une description scientifique erronée ou mal formulée:

La matière cosmique
La matière garde encore de nombreux mystères quant à sa constitution. Les connaissances actuelles distinguent des particules élémentaires :
- Les électrons
- Les quarks et antiquarks. Ceux-ci, en fonction de leurs interactions constituent des « hodrons » dénommés,
* Mesons ou Bosons quand les quarks sont en nombre pairs (on distingue les Pions, Kaons, Eta, Rho, Phi, etc..;)
* Baryons ou fermitons quand les quarks sont en nombre impairs. Parmi eux, on classe les nucléons (protons et neutrons) parce qu’ils constituent le noyau des molécules autour desquels tournent les électrons.
On modélise les interactions de ces particules en disant que leur énergie est transportée:
* par les gluons (interaction nucléaire forte)
* par les photons (interaction électromagnétique)
* par les bosons lourds (interaction nucléaire faible)
* par des gravitons encore imaginaires parce que non découverts (gravitation)
Ces quatre concepts sont donc des "quantum d'énergie" associés aux ondes électromagnétiques (allant des ondes radio aux rayons gamma en passant par la lumière visible), qui présentent certaines caractéristiques de particule élémentaire, sans en être vraiment puisque leur masse est nulle.

Le rayonnement cosmique
Toutes ces particules traversent le cosmos en tout sens à la suite d’explosions de supernovas ou plus simplement d’éruptions solaires. On modélise ces rayonnements en essayant d’observer leurs transformations en fonction des obstacles rencontrés ou des perturbations électromagnétiques qu’elles subissent. Ces transformations s’accompagnent de transferts d’énergie.
Les modèles utilisés pour décrire ces transformations sont ceux de la théorie ondulatoire.
L’énergie E d’une particule dépend de sa fréquence v liées par la constante de Planck :
E = 6,6x10-34 x v

L’effet des rayons cosmiques sur l’ozone
L’ozone, comme chaque gaz de l’atmosphère peut faire l’objet de chocs de particules. Sous ces effets, deux mécanismes peuvent entrer en jeu :

  • la photo-ionisation : Un atome peut voir son niveau d’énergie augmenter lors d’un choc avec un photon. Pour cela, il faut que le photon ait un niveau d’énergie qui le permette. C’est sa longueur d’onde qui va en décider. Si l’atome est soumis à un rayonnement de longueur d’onde inadaptée, l’atome n’interagira pas avec les photons. L’atome sera transparent au reste du rayonnement.
    Au niveau de rayonnement de 310 nm, l’ozone sera soumis à une force d’arrachement d’un électron qui le compose. C’est à partir de ce seuil appelé « énergie d’ionisation », qu’un photon d’énergie supérieure provoquera l’ionisation de l’atome par éjection d’un électron . En pratique, dès que la longueur d’onde des photons incidents sur l’ozone est supérieur à 310 nm la réaction d’ionisation suivante se déclenche:
    O3 + photon → O2 + O.
    Ce mécanisme pourrait expliquer la destruction des "couches d’ozone".  Plus l’activité cosmique serait importante, plus elles se détruiraient.
  • la photodissociation : Si l’énergie du photon incident est supérieure ou égale à l’énergie des liaisons au sein de la molécule, alors on peut observer la rupture d’une liaison. Dans le cas de l’oxygène, l’énergie requise pour la dissociation d’une liaison covalente entre deux atomes est de l’ordre de 100 kJ.mol-1, ce qui correspond à un rayonnement de longueur d’onde 1180 nm qui se situe dans l’infrarouge qui sont émis essentiellement par le soleil.
    En pratique, dès que la longueur d’onde des photons incidents sur l’ozone est inférieure à 1180 nm la réaction de dissociation suivante se déclenche :
    O2 + O → O3.
    Ce mécanisme pourrait expliquer la reconstitution des "couches d’ozone". Plus l’activité solaire serait importante, plus elles se reconstitueraient.

Le rôle repoussoir du soleil sur les rayons cosmiques
Plus l'activité solaire est grande, plus le magnétisme solaire dévie les rayons venant du reste du cosmos. C'est ce qui expliquerait que la couche d'ozone se reconstitue quand l'activité solaire ralentit et inversement.
Il se trouve que le soleil émet surtout des UV courts. Quant aux rayons galactiques ou intergalactiques, leur énergie est d’autant plus considérable que leur origine est éloignée. Les particules de rayons X ou de rayons gamma sont dissociés à leur contact avec l’atmosphère et transformés en mésons, en pions, ou en photons d’énergie inférieure, plus proche de celle des rayons UV longs. On parle d'une "gerbe de particules". Cette quantité considérable de rayons UV longs pourraient alors expliquer les cycles de destruction de la couche d’ozone. Lorsque l’activité solaire est importante, les effets magnétiques dévient une proportion importante de rayons galactiques, tout en émettant plus de rayons UV courts. Cette double conjonction favoriserait le déplacement de l’équilibre O2 ↔ O3 pour reconstituer la couche d’ozone.

Comment les rayons cosmiques absorbent-ils les rayons UV?
C’est la photodissociation qui est responsable de l’absorption d’une partie des UV-A.
Ainsi, l’ozone serait donc au cœur d’un équilibre dynamique au sein duquel il est continuellement créé et détruit. C’est ce qu’on appelle le cycle de Chapman : La production de l’ozone dans l’atmosphère est assurée par la photodissociation du dioxygène O2 sous l’effet des UV courts. L’ozone peut être dissocié par des UV plus longs (l<310nm) que ceux qui provoquent la dissociation de l'O2.

Le rôle d’atomes catalyseur ?
La théorie anthropique de la couche d’ozone voudrait que le chlore joue un rôle de catalyseur dans ces mécanismes. 
Les scientifiques qui ont apporté leur soutien au rôle du Chlore –comme Paul Crutzen, avant qu’il ne change, semble-t-il, d’avis– ont développé des modèles mathématiques complexes qui démontraient - nous disait-on - que les CFC rejetés par l’homme détruisaient inexorablement la couche d’ozone. Mais ces modèles étaient en réalité fondés sur des bases expérimentales extrêmement fragiles et incomplètes. En effet, la séquence des réactions chimiques invoquées n'a jamais été observée en laboratoire : Cl- + O3 + O- → Cl- + 2O2.

G- La nature émet-elle du chlore ?

Le chlore participe à un cycle complexe au sein des écosystèmes. Il est présent sous deux formes dans la nature:

Sous forme solide

  • Le chlore minéral, sous forme de chlorures, dans les eaux, principalement dans les eaux de mer, ou dans certaines roches (25 à 210 mg de chlore par kg de roche). Ils sont considérés inertes du fait de leur faible réactivité.
  • Le chlore organique qui existe en quantités non négligeables soit dans l'humus des sols (34 à 689 mg de chlore par kg de sol), soit dans les arômes de toutes sortes de plantes (0.1 et 104 mg de chlore/m2 de couvert végétal)
    Le chlore change de nature par deux processus inverses:
    - La "chloruration" de la matière organique. Ce phénomène est provoqué par lesmicroorganismes et certains végétaux, le plus souvent des bactéries et des champignons qui, par leur activité, convertissent les chlorures en chlore. Le chlore ainsi formé réagit instantanément avec tout composé organique : c’est ainsi que se forment les composés organochlorés naturels. D'autres mécanismes de formation de molécules organochlorées sont liées à des oxidoreductions reliées au cycle du fer.
    - La "déchloruration" naturelle de la matière organique se fait le plus souvent simplement par minéralisation du chlore organique ou également par des bactéries Dehalococcoides, soit par des procédés biotiques.

La dynamique du chlore dans la nature est régulée via des processus naturels essentiellement issus de l’activité microbienne du sol. L'homme utilise le chlore minéralisé sous forme de sel de sodium et lui fait subir une électrolyse pour pour produire du chlore sous forme gazeuse. Mais le chlore gazeux existe également à l'état naturel:

Sous forme gazeuse

Le chlore est un gaz jaune-vert qui a une odeur suffocante très désagréable et est extrêmement toxique. Dans l'atmosphère, ce sont les ressources naturelles qui dégagent le plus de chlore par an :

5.00 millions de T/an par les bactéries océaniques
8.40 millions de T/an avec la combustion de la biomasse
36.00 millions de T par les Volcans
49.40 millions de T au total

Ce chiffre est à comparer avec les émissions de CFC qui ne sont que de 0.75 millions de T/an. La quantité de chlore libérée par la production mondiale de CFC, si elle a lieu, ne représente tout de même qu'une infime partie de la quantité de chlore globale libérée dans l'atmosphère.
L'impact des volcans est considérable:
- Le volcan de l'île de Satsuma Iwojima, au sud du Japon,déverse chaque jour dans l'atmosphère quelque 135 T de chlore, plus que des centaines d'usines.
- Le volcan du Mont Erebus au pôle Sud est en éruption permanente depuis 1972. Si le chlore avait un effet sur l'ozone, on doit considérer l'énormité de la quantité de chlore dégagé par ce volcan et le fait que ce gaz soit directement envoyé à des hauteurs vertigineuses dans l'atmosphère. On estime à 370.000 tonnes le chlore dégagé par cet unique volcan en une année.
- Le volcanologue chimiste Steffen Kutterolf a été également en mesure de déterminer que l’éruption du Haut Apoyo, au Nicaragua a relâché, il y a 24.500 ans, 120 millions de tonnes de chlore dans la stratosphère.

H- Une machine de guerre pour réparer le trou d’ozone

La croyance irrationnelle dans les modèles informatiques

Ce qui est arrivé dans la théorie de l'appauvrissement en ozone est peut-être un excellent exemple de la transformation New Age de la science en un jeu de "réalités virtuelles" dans lequel les modèles informatiques ont remplacé la réalité. La vérité scientifique, les observations du monde réel, la nature, la biosphère, sont tous balayés par la croyance irrationnelle en une représentation dans laquelle les chiffres d’un écran d'ordinateur devient la réalité. L'hypothèse scientifique a été remplacée par des "modèles mathématiques"
Ces modèles sont constitués de collections de formules mathématiques et chimiques qui prétendent représenter le comportement de l'atmosphère et de ses composants. Les modèles sont "validés" par le même groupe d’«experts» cooptés qui comparent les résultats d'un modèle par rapport à un autre, mais pas par rapport au monde réel.

Des processus d'évaluation... excluant toute dissidence!
Les voix dissidentes sont purement et simplement exclues des délibérations ou les objections sont tout simplement ignorées. C’est ce qu’on appelle le "processus d'évaluation". Puis, quand tous les modèles sont comparés, un "consensus" est formé et un édit est émis: l'humanité est confrontée au malheur parce que certains modèle disant que telle ou telle action va provoquer des effets néfastes sur la perspective d'un demi-siècle ou  d'un siècle. Ces édits sont ensuite promus dans les médias, et les points de vue opposés ou les preuves sont rarement, sinon jamais, mentionnés.
Le monde entier ou presque ignorait alors que cette distinction n'était qu'un pas dans la mise en place d'une efficace machine de guerre dont la première manifestation remonte à mars 1971, année où un physicien de l'Université d'Arizona, James McDonald expliqua au Congrès américain que la vapeur d'eau émise par les transports supersoniques comme le Concorde allait détruire la couche protectrice d'ozone entourant la Terre, ce qui provoquerait une vague sans précédent de cancers de la peau... Accessoirement, il faut se souvenir que le même McDonald avait aussi expliqué au Congrès peu de temps auparavant que les OVNI visitaient régulièrement la Terre où ils provoquaient des pannes électriques gigantesques à l'occasion du processus de recharge de leurs engins interplanétaires...

Même les plus grandes agences ne croyaient pas en ces modèles 
Peu avant la signature de l'accord de Montréal, le rapport de l’OMM/UNEP notait qu’il existait de nombreuses lacunes dans notre connaissance [de l’Ozone], des incohérences entre les ensembles de données et « en définitive peu d’éléments pour appuyer l’hypothèse d’une tendance statistiquement significative » [6.2] de l’ozone global.

  • En 1986, une étude de la NASA affirmait également que « l’étude attentive… des modèles et des mesures révèle plusieurs désaccords inquiétants et circonstanciés… [qui]  limitent notre confiance dans les prédictions tirées de ces modèles » [6.3].
    Le World Ressources Institute … devait admettre, lui aussi, que « la preuve finale de variations dans les taux naturels d’ozone et du rôle fondamental des CFC fait toujours défaut ».  [6.4]. Robert T. Watson publiait également à la NASA que l’étude attentive …des modèles et des mesures révèle plusieurs désaccords inquiétants et circonstanciés…  [qui] limitent notre confiance dans les prédictions tirées de ces modèles ». 
  • Quant à Rowland, il déclarait, peu avant de recevoir son prix Nobel: "Les données concernant l’ozone total recueillies par les satellites posent un formidable problème de calibration car l’exposition directe des instruments de mesure  à lumière solaire dans le vide spatial a provoqué des modifications considérables de certains de leurs composants »[6.5]
  • Dans un éditorial pourtant intitulé « L’ozone  stratosphérique baisse, la revue Science relevait que « la confiance des chercheurs portent à leurs modèles n’est plus ce qu’elle était » [6.6]. En effet, ces modèles donnent systématiquement des valeurs d’ozone inférieures aux mesures réalisées par satellite [6.7]. Les causes de ces divergences sont multiples : incertitudes « du premier ordre » [6.8] sur la durée de vie dans l’atmosphère des espèces chimiques ; sous-estimation de l’influence du cycle solaire de onze ans [6.9] d’un facteur de deux ou trois [6.10]; « sous-estimation sévère »[6.11] de l’influence de l’oscillation biennale (QBO) ; méconnaissance du rôle de la température de surface de l’Océan dans les variations de l’ozone global [6.12]; méconnaissance des modes de production de l’ozone dans la haute atmosphère [6.13], pouvant mener à une erreur de 30%. Malgré cela, le discours médiatique continua d’affirmer que l’ozone baisse, conformément aux prévisions des modèles. Alors que les données ne montrent rien de semblable et que les modèles présentent des lacunes graves.

Une croisade contre les produits destructeurs de la couche d'ozone
Elle s'est focalisée contre des gaz à usages industriels, en particulier réfrigérants. Les fluides réfrigérants se sont alors succédés les uns après les autres: 

  • Bien avant les campagnes contre les "Fréons", les Chloro-Fluoro-Carbones (CFC) ou les Hydro-Chloro-Fluoro-Carbones (HCFC), certains produits avaient été développés car se révélant plus efficaces et plus économiques. Il s'agissait de produits fabriqués par la société Du Pont de Nemours, notamment sous les appellations de R-11, R-12 et R-22. Ces produits avaient l’avantage d’être très sûrs (non inflammables et pratiquement non toxiques), peu coûteux, et très efficaces énergétiquement. Mais ils ont été éliminés ou en passe de l’être dans le cadre du Protocole de Montréal. 
  • On peut penser que ce changement servait sciemment les principaux fournisseurs de CFC. Le Wall Street Journal du 29-30 juin 1990 rapporte la prédiction de Bridget Paterson (Fundraising & Marketing Manager; MS & Parkinson’s Canterbury): « Il y aura un changement radical du marché ; … il n’y aura plus 32 fournisseurs dans le monde ; ce chiffre se situera entre six et dix. Les survivants les plus probables de ce tremblement de terre seront les leaders d’aujourd’hui sur le marché des CFC : ICI, le français Atochem, les américains DU PONT et Allied Signal et enfin le japonais Showa Denko.. »! 
  • Ils ont été remplacés par les Hydro-Fluorocarbones (HFC), notamment le R-134a et le R-404A. Ces produits n’auraient pas d’impact sur la couche d’ozone, mais sont maintenant combattus pour leur impact présumé sur le changement climatique.
  • Les produits maintenant "en vogue" présentent un "PRG" (Potentiel de Réchauffement Global) très faible. On trouve dans cette catégorie les gaz "HFO" (Hydro-Fluoro-Oléfines), proposés notamment pour remplacer le R-134a, ou des produits "naturels" tels que l’ammoniac, le CO2 ou les hydrocarbures. Produits de synthèse de nouvelle génération, les HFO, dont le 1234ZE, sont coûteux, d’autant plus qu’un nombre très limité de sociétés ont les brevets sur ces produits, alors que les brevets de la génération précédente (des HFC) venaient de tomber dans le domaine public. De par leur structure chimique, les HFO sont instables dans l’atmosphère, d’où leur très bas "PRG". Mais de ce fait, ils sont également inflammables ; c'est ce que plaide une entreprise comme Mercédès pour refuser de se plier à cette norme pour des raisons de sécurité. L'accident de car en Dordogne, qui a brûlé 43 personnes à Puisseguin en octobre 2015, est dû à l'utilisation de ces nouveaux gaz des systèmes de climatisation, hautement inflammable et que Mercedes conteste pour sa dangerosité (et il n'est pas prouvé qu'ils soient meilleurs pour la couche d'Ozone) [7]!
  • Certains fluides "naturels" sont déjà traditionnellement utilisés depuis longtemps pour certaines applications, comme l’ammoniac dans les industries agro-alimentaires. Mais ces fluides sont généralement toxiques ou inflammables, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité. En Chine par exemple, 2013 a été une année exceptionnellement noire avec environ 135 morts recensés en trois accidents sur des installations frigorifiques à l’ammoniac !
  • De nouvelles applications utilisant des fluides naturels se développent cependant, dans des conditions raisonnables lorsque les mesures de sécurité raisonnables sont mises en œuvre. On peut citer notamment l’utilisation du CO2 sur des installations étendues en basse température, ou le développement du propane pour de petites machines avec une charge de fluide réduite, telles que les réfrigérateurs ménagers, les distributeurs de boissons ou les petites climatisations individuelles. Les fluides naturels ne peuvent cependant pas être utilisés pour toutes les applications, et loin s’en faut contrairement à ce que tentent de faire croire les militants de certains lobbies écologistes. Vouloir imposer ces fluides partout poserait de gros problèmes de sécurité, de coût ou d’efficacité énergétique.

Tout ceci montre qu'il n'y a pas de solution idéale et universelle. Beaucoup d'industriels de l'automobile ou de la grande distribution (gros utilisateurs de la chaîne du froid), surfent volontiers, à quelques exceptions près, sur les techniques à la mode, par souci de plaire aux ONG environnementales. D'autres jugent qu'il faudrait conserver les HFC, notamment le 134, pour de nombreuses applications, surtout si on fait la preuve que la cause naturelle du trou d'ozone est la plus probable.

5- L’étude "Planetary boundaries" sur l'ozone fixe des limites basées sur des indicateurs inexistants

L'étude "PB" ne peut pas dire que le problème est réglé: 
La NASA suit, année après année, les dimensions du trou et les publie. Comme on peut le voir sur le graphique ci-joint, on ne peut pas parler de situation maîtrisée, en dépit des articles rassurants de la presse.
Au demeurant, cette question couvre des domaines scientifiques multiples (physique, astrophysique, astronomie, climat et météorologie, tectonique et magnétique, etc...), qui ne semblent pas obligatoirement connectés entre eux. Or, c'est dans les années 70 que le "trou d'ozone" fut mesuré, mais ce n'est pas une preuve d'une augmentation en soi, puisqu’on ne connaissait pas son existence auparavant ! Il a peut-être toujours existé plus ou moins ! [8]


[1] Source : Institut Pierre-Simon Laplace

[2] Référence.

[3] http://scholar.google.fr/scholar_url?url=http://pdxscholar.library.pdx.edu/cgi/viewcontent.cgi%3Farticle%3D1061%26context%3Dphy_fac&hl=fr&sa=X&scisig=AAGBfm1UU8EINti-CIt4Ej0h7X22ELNoVQ&nossl=1&oi=scholarr&ei=aambVYbQHIPWU72buagL&ved=0CB8QgAMoADAA

[4] http://www.epa.gov/Ozone/science/ods/classone.html

[5] En savoir plus sur
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/astronomie-espace/changements-climatiques-et-rayons-cosmiques.html#ljmsGITsJBzYWkSd.99

[6] Source : pensée unique
L'étude explique ceci:  "En revanche, le mécanisme de réaction électrons CR-entraînée pour épuisement O3 a été révélé de manière inattendue à partir de mesures en laboratoire par Lu et Madey [6,7]. Ensuite, la preuve de la corrélation entre les RC, les mesures de chlorofluorocartory par Lu et Madey [6,7]. Ensuite, la preuve de la corrélation entre les RC, chlorofluorocarments d'électrons de faible énergie [9]. La dernière réaction sera grandement améliorée lorsque les molécules halogénés sont adsorbées ou enterrés sur les surfaces de glace polaire moléculaire, pertinente pour polaire nuage stratosphérique (CFP) de la glace en hiver stratosphère polaire, que tout d'abord découvert par Lu et Madey [6,7] et confirmé par la suite par d'autres dans des expériences et des calculs théoriques [10-16]. Par exemple, la section de fixation de dissociation à électrons 0 eV pour CF2Cl2 adsorbés sur la surface de glace à l'eau a été mesurée à 1? 10? 14 cm2, ce qui représente environ 1? 106 fois la section transversale de la photolyse de CF2Cl2 [6,10]. Comme de nombreux défis comme le modèle CR-Cloud a reçu [4,5], cependant, le mécanisme O3 appauvrissement CR-liés a également fait l'objet d'un vif débat [17-23]".
L'accent mis actuellement dans le débat est de savoir si il existe une corrélation entre l'intensité de temps CR et la perte O3 sur un cycle de 11-yr CR [19-23]. Données de la NASA TOMS satellites ont montré une corrélation temporelle entre la moyenne totale annuelle O3 à des latitudes 0-65S et l'intensité de CR dans la seule CR cycleof 1981-1992 [8]. Chapeau Cependant, il a été soutenu pas une telle corrélation pourrait exister au-delà d'un cycle CR [19], ou pas de corrélation entre la CR et la perte O3 dans la région polaire existerait [19,21,22]. Il a donc été suggéré que pas d'autres études sur le mécanisme CR-conduit pour l'O3 appauvrissement devraient être motivés [22]. Cependant, le modèle photochimique largement acceptée prédit que le total O3 plus de 60? S à 60? N et le printemps Antarctique O3 serait de récupérer (augmentation) de 1% à 2,5% et de 5% à 10% entre 2000 et 2020, respectivement [24 ], qui sont évidemment pas compatible avec les données observées. En outre, des études récentes ont indiqué de grandes différences entre le modèle photochimique et l'observé O3 perte d'au moins 60% de la perte O3 aux pôles semble maintenant être due à un mécanisme '' inconnue '' [25,26]. En effet, les grandes fluctuations des données dans les références O3. [19,21,22] ne nous permettent pas de prouver ou de réfuter la corrélation CR-O3, comme démontré dans Réf. [23]. Un examen attentif de cette corrélation temporelle est donc d'une importance cruciale pour déterminer un mécanisme approprié pour O3 épuisement. Dans cette lettre, les données CR et O3 fiables couvrant deux cycles complets de CR 11-yr jusqu'en 2007 sont signalées. Ces données ont étendu l'observation de la corrélation temporelle entre les CR et l'épuisement mondiale O3 souche depuis plus de deux cycles CR, et pour la première fois, la corrélation temporelle entre les CR et totale O3 dans la zone de l'Antarctique au printemps (Octobre) et chaque année a été observée. Ces résultats ne peuvent pas être expliqués par le modèle photochimique; à la place, ils fournissent des preuves solides de la réaction conduit CR-comme le mécanisme dominant pour provoquer le trou O3. En outre, de nouvelles prévisions sur les tendances futures du trou O3 sont donnés et sont importants pour tester davantage le mécanisme proposé.
Des données de haute qualité de rayons cosmiques sont disponibles à partir de mesures à plusieurs stations [27], tandis que la NASA TOMS et OMI jeux de données satellitaires ont jusqu'à présent fourni les données les plus fiables et largement utilisé pour l'ozone total mondial et polaire zone depuis 1979 [28]. La figure 1 montre les données à long terme à la fois pour l'intensité CR moyenne annuelle et de l'ozone total de l'hémisphère sud (0? -60? S) au cours de 1980 à 2007, couvrant deux cycles complets CR. Ces (à faible bruit) des données de haute qualité maintenant établissent clairement la corrélation de perte O3 avec variation d'intensité de CR: l'ozone total est exactement en phase inverse avec l'intensité de la CR. Cette observation fournit en effet la preuve la plus convaincante de la corrélation temporelle entre l'intensité CR et l'épuisement mondiale O3.
Le plus intéressant, bien que les données mensuelles moyennes O3 ont généralement beaucoup plus grandes fluctuations que les données annuelles moyennes, la perte de O3 polaire observé (trou) dans Octobre dessus de l'Antarctique avec des latitudes de 60? -90? S dans la période de 1990-2007, et obtenu à partir NASATOMS OMI ensembles de données [28], montre également visiblement une corrélation de temps avec l'intensité CR, comme montré sur la Fig. 2. Une corrélation similaire avec CR peut également être considérée pour les données de l'ozone total en Septembre ou Novembre (la période de trou). En particulier, le trou O3 en 2002 est la plus petite, correspondant au minimum CR-intensité. Néanmoins, il existe d'autres effets tels que la dynamique de l'atmosphère et des conditions météorologiques menant à la inhabituellement petit trou en 2002, ainsi examinées dans la littérature [24]. En Septembre 2002, un réchauffement stratosphérique majeur dans l'hémisphère sud a divisé le vortex polaire et le trou O3 pour la première fois dans l'histoire de l'enregistrement. Dynamique de l'atmosphère pourrait également conduire à d'importantes fluctuations à court terme du total O3 dans le trou polaire d'année en année, mais son effet sur la tendance à long terme de la perte O3 est limité. En outre, les données mensuelles moyennes totales O3 dans la période de trou polaire (septembre ou octobre) obtenus à partir de stations antarctiques groundbased [29] ont de grandes fluctuations de jusqu'à 20% [19,21,22]. Il était donc impossible d'observer la corrélation temporelle entre la perte O3 et la variation CR-intensité (moins de 10%), comme l'a démontré récemment [23]. Toutefois, les données moyennes totales O3 stations fromthese annuels obtenus devraient avoir beaucoup plus petites fluctuations que les données mensuelles. Cet effet est observé dans la figure. 3, qui présente à nouveau une nette corrélation entre l'intensité de CR et les stations de l'Antarctique sur la base [29] ont de grandes fluctuations jusqu'à 20% [19,21,22]. Il était donc impossible d'observer la corrélation temporelle entre la perte O3 et la variation CR-intensité (moins de 10%), comme l'a démontré récemment [23]. Toutefois, les données annuelles moyennes totales O3 obtenus à partir de ces stations devraient avoir beaucoup plus petites fluctuations que les données mensuelles. Cet effet est observé dans la figure. 3, qui présente à nouveau une nette corrélation entre l'intensité de la CR et la sphère si la tendance à la baisse moyenne est retiré (Fig. 1) et de 12% pour le trou de l'Antarctique O3 en Octobre (Fig. 2).

[6.2] Atmospheric Ozone 1985 : « Assessment of Our Understanding of the Processes Controlling Its Present Distribution and Change », Genève, OMM, 1986, p 8, 14, 819

[6.3]  Robert T. Watson, M.A. Geller, Richard S. Stolarski and R.F. Hampson, « Present State of Knowledge of the Upper Atmosphere », Washington, DC, NASA, 1986, chap. 12

[6.4] Richard Benedick, « Ozone Diplomacy », p. 2, 15, 18…

[6.5] F. Sherwood Rowland, Chlorofluorocarbons, stratospheric ozone and the ‘Antarctic ozone hole’, in S. Fred Singer (Ed.), « global Climate Change » (NY, Paragon House, 1989, p. 138 et 139)

[6.6] Robert T. Watson, M. A. Geller, Richard S. Stolarski and R. F. Hampson, « Present State of Knowledge of the Upper Atmosphere », Washington DC, NASA, 1986, chap 12

[6.7] Richard A. Kerr, stratospherinc Ozone is Decreasing » (Science, vol 237, 10.7.1987), p. 131-132

[6.8] Januz Eluszkiewicz, Mark Allen, « A global Analysis of the Ozone Deficit in the Upper Stratosphere and lower Mesosphere » (JGR, vol 98 n° D1, january 20, 1993, p. 1069-1082
Chandra and R.D. McPeter, « The solar Cycle Variation of Ozone in the stratosphere inferred from Nimbus 7 and NOAA 11 satellites (JGR vol 98 n° D1, january 20, 1993)
Sushil Chandra et al. « Chlorine catalysed destruction of Ozone : Implications for ozone variability in the upper stratosphere » (GRL, vol 20, n° 5, march 5, 1993, p. 351-354)
Voir également : Sherwood B. Idso : « Carbon Dioxide and Global Change : earth in Transition » (Tempe, IBR Press, 1989, p. 61)

[6.9] Michael J. Prather & Robert T. Watson, « Stratospheric ozone depletion and future levels of atmospheric chlorine and bromine » (Nature, vol 344, 19.4.1990, p.729-734)
Janusz Eluszkiewicz, Mark Allen, «  A global Analysis of the Ozone Deficit in the upper Stratosphere and Lower Mesosphere » (JGR, vol 98 n° D1, january 20, 1993, p. 1069-1082).

[6.10]  L.L. Hood et al, « Quasi-Decedal Variability of the atmosphere : Influence of Long Term Solar Ultraviolet Variations » (Journal of the Atmospheric Sciences, vol 50, n° 24, 15.12.1993, p. 3941-3958

[6.11] K. Tung and H. Yang « Global QBO in Circulation and Ozone. Part I : Reexamination of Observational Evidence » (Journal of the Atmosphéric Sciences, vol 51, n° 19, 1.10.1994, p. 2699-2721)

[6.12] W.D. Komhyr et al. « Possible influence of long term sea surface temperature anomalies in the tropical Pacific on global ozone » (Can. J. Phys., vol 69, 1991, p. 1093-1102)

[6.13] Janusz Eluszkiewicz, Mark Allen, «  A global Analysis of the Ozone Deficit in the upper Stratosphere and Lower Mesosphere » (JGR, vol 98 n° D1, january 20, 1993, p. 1069-1082).
Sushil Chandra et al. « Chlorine catalysed destruction of Ozone : Implications for ozone variability in the upper stratosphere » (GRL, vol 20, n° 5, march 5, 1993, p. 351-354)

[7] Le bus Mercedes Tourismo, aurait été équipé avec du R1234yf. Mais rien n'est vraiment clair dans les médias. 
Le bus a touché le camion qui était en portefeuille sur la route, choc minime puisque le chauffeur qui est la personne la plus exposée en cas de choc frontal était chez lui le soir même. Sur les bus, tout le système de climatisation est à l'avant; lors du contact avec le camion, au niveau du réservoir du camion, le radiateur (échangeur) de la clim qui est tout à l'avant du bus a été perforé. Le gaz s'est échappé.
Ce nouveau gaz OBLIGATOIRE dans l'UE depuis 2 ou 3 ans je crois est très dangereux: explosif, inflammable très rapidement, toxique, le truc très bien.
Il a été imposé par les technocrates de l'union Européenne malgré les mises en garde des constructeurs automobiles, et la diffusion du rapport de tests effectués par Mercédès. Mercédès refusant son utilisation, la France a interdit l'importation des Mercédès utilisant ce gaz. En brûlant, il dégage du fluorure d'hydrogène très toxique, qui se transforme en acide fluorhydrique au contact de l'eau, donc danger également pour les pompiers!!
Donc les pauvres malheureux n'avaient aucune chance de s'en sortir vivant soit intoxiqués, soit brûlés par l'acide ou le feu....
200 gendarmes aient été envoyés sur les lieux de l'accident ainsi que 120 pompiers, Les journalistes muselés n'ont fait que répéter la version officielle en nous racontant que le réservoir de gazole du camion à mis le feu au bus. Etant tous plus ignares les uns que les autres, ils ont même diffusé un reportage où on voyait les employés de la DDE de Libourne racler la terre des bas côtés de la route (route fermée pendant quelques jours) et la remplacer par de la nouvelle terre! 
Ce gaz développé et produit exclusivement par les américains et une société mixte où ils sont majoritaires, fait qu'une recharge de climatisation sur nos voitures qui coûtait moins de 100 EUR avec l'ancien gaz, passe à 200 à 300 EUR avec le nouveau gaz.
Un "Collectif des victimes de Puisseguin" s'est constitué. Les victimes ont été indemnisées en juin 2016 et le gouvernement a précisé que  "
Les conclusions de l’enquête seront présentées aux victimes et à leurs proches en septembre 2016".

 

[8] En savoir plus sur http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/astronomie-espace/changements-climatiques-et-rayons-cosmiques.html#ljmsGITsJBzYWkSd.99