"Tante Hilda" est le titre de la nouvelle fable écologiste pour enfants à partir de six ans!  Tous les thèmes écolo-malthusianistes y sont. Les parents ont raison de se plaindre de la théorie du genre dans les écoles, mais ils feraient bien d'être attentifs à la propagande écolo. C'est mauvais genre également. Les deux thématiques appartiennent à une culture de mort qu'on inculque à nos enfants.
De quoi s'agit-il?

Commentaire: "les2ailes.com"

Le scenario du film "Tante Hilda":

Tante Hilda est un film sorti le 12 février 2014, réalisé par Jacques-Rémy Girer et Benoît Cjieux. « Tante Hilda, amoureuse de la nature, conserve dans son musée végétal des milliers de plantes du monde entier. Beaucoup sont en voie de disparition. Parallèlement, une nouvelle céréale, Attilem, mise au point par des industriels, se cultive avec si peu d’eau, sans engrais, et produit des rendements si prodigieux, qu’elle apparaît comme la solution miracle pour enrayer la faim dans le monde et prendre le relais du pétrole dont les réserves s’épuisent. Mais la catastrophe n’est pas loin… ».
« Tant qu’on n’est pas sûrs que les OGM sont sans danger, il vaut mieux s’en méfier » dit Tante Hilda dans le film.

De la propagande anti OGM!

Les réalisateurs ne s'en cachent pas: « À l’échelle de la planète, la progression des OGM est très inquiétante. Aujourd’hui, près d’un milliard d’humains consommeraient régulièrement des OGM, et probablement 80% des animaux d’élevage en sont déjà nourris... Ma responsabilité de cinéaste mais aussi de citoyen est d’expliquer à nos enfants pourquoi l’homme est amené à agir toujours plus radicalement pour manipuler la nature de façon irréparable au gré de ses désirs.... À travers ce conte écologique qui met en scène un univers d’adultes, Tante Hilda s’adresse aussi aux enfants. Une façon ludo-éducative de questionner les choix de notre société, dans lesquels ce sont bien les adultes d’aujourd’hui qui décident pour eux ! […] Les enfants n’ont pas de parti pris dans ce sujet controversé des OGM, c’est pour cela qu’ils ne sont pas présents physiquement dans cette fable. Tante Hilda les aide à se questionner, voire à poser des questions à leurs parents, à leur professeurs. »

Aider les enfants à se questionner ! Leurs cerveaux sont encore malléables, preneurs de toutes pensée à priori altruiste, souvent incapables encore de faire la part des choses… Malheureusement, les enseignants, ne sont pas encore vraiment remis de l'intoxication écolo dont ils ont été victimes, eux aussi, depuis les années 1980. Il leur est très difficile de faire prendre un peu de hauteur de vue à leurs élèves. Pourquoi ne pas proposer également l'enseignement du créationnisme avec l'idée que les élèves se fassent leur propre jugement?

Une idéologie conforme aux programmes de l'Éducation nationale

En matière de Gender

Le ministre avait dit que le gender n'existe pas et n'est pas au programme!
Le programme officiel est pourtant clair: il demande de traiter au thème 3-A « Devenir femme ou homme ». Le programme ne dit pas "devenir homme ou devenir femme", mais bien "devenir homme ou femme".
Le manuel Hachette, destiné aux élèves de 1ère S, ne s'y trompe pas qui traduit ce chapitre en écrivant: " « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin...  Le contexte culturel a une influence majeure sur le comportement sexuel ».
Le programme ajoute: "On saisira l’occasion d’affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée". Certes, c'est vrai, mais le sous-entendu est bien qu'on peut choisir de "devenir homme ou femme".
Des enseignants font lire ou lisent aux enfants des livres comme « Jean a deux mamans », « Tango a deux papas » ou « Papa porte une robe », proposés par le syndicat SNUipp.

En matière écologique

Le gouvernement a lancé une grande consultation publique du 20 mars au 20 avril 2014 sur la "Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable" (SNTEDD).

La priorité n° 23 proposée dans le document annexé est de "Généraliser l’éducation au développement durable de la maternelle à  l’enseignement supérieur" (p. 63 du document gouvernemental).
Comme pour le Gender, on s'attaque aux enfants de maternelle pour les formater à la société mondiale uniformisée par un paradigme nouveau.

Au titre de cette priorité n° 23, on détaille la stratégie:
-se fixer "l’impératif d’inflexions fortes des politiques publiques d’enseignement, d’éducation et de formation, tant à l’école que dans l’enseignement supérieur ainsi que dans l'enseignement technique et professionnel, de manière à renforcer et accélérer l’intégration des enjeux environnementaux et du développement durable". (page 63)
- s’appuyant sur les "orientations définies par le Conseil Supérieur des Programmes, ces inflexions visent à ce que soient prises en compte les problématiques et les enjeux de l'environnement et du développement durable dans l'ensemble des programmes de l'enseignement scolaire"
- "faire des établissements scolaires de l’école au lycée, de l’enseignement technique agricole, des lieux d’apprentissage et d’expérimentation active de la transition écologique"
- "accroître les actions éducatives transversales (dont les sorties scolaires, les classes vertes, les sciences participatives, les projets éducatifs territoriaux[1], les initiatives académiques) et en développant des partenariats multiples avec les acteurs territoriaux, en lien notamment avec les enseignements disciplinaires".
- "Engager 10 000 projets d’écoles et d’établissements scolaires mettant en œuvre des démarches globales pour l’environnement et le développement durable" (page 62)
- Une mise en œuvre de la loi n°2010-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République

Mais, dira-t-on, l'écologie est une bonne chose: Il faudrait éduquer nos enfants au respect de la planète! Ce pourrait l'être, mais la stratégie écologique consiste à faire peur: la biodiversité disparaitrait, le climat se réchaufferait à cause de l'homme, les OGM et les phytosanitaires seraient dangereux, on ne pourrait donc pas nourrir la planète avec ses 9 milliards d'habitants en 2050. La logique parait implacable. Les opinions publiques sont alors mûres pour avaler l'idéologie ultime: il faut généraliser le planning familial mondial et développer de grand programmes de contraception et de stérilisation, avoir recours à l'IVG quand cela ne suffit pas!

Or ces thèses sont répétées partout, sans aucun fondement dans le document, pour arriver à la conclusion de la nouvelle morale mondiale.
Elles sont présents dans la "Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable" (SNTEDD) qui va être enseignée à nos têtes blondes.
On va  faire inculquer à nos enfants quatre enjeux écologiques soi-disant majeurs (page 6):

- Enjeu n°1 : le changement climatique

On entretient un sentiment de peur en disant que "les émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES) connaissent une croissance quasiment ininterrompue depuis le début de l’ère industrielle, ce rythme s’étant fortement accéléré depuis la deuxième moitié du XXe siècle avec le recours massif aux énergies fossiles. Les multiples impacts du changement climatique sont d’ores et déjà visibles et devraient s’accentuer au fil du temps, comme en attestent les conclusions du 5ème rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de septembre 2013: multiplication des événements extrêmes, élévation du niveau des mers, extinctions d’espèces, pénuries d’eau...".
Tout cela ne fait pas de consensus et on est en pleine science militante! De nombreux experts n'excluent pas, au contraire un refroidissement généralisé.

- Enjeu n°2: La perte accélérée de la biodiversité

On nous dit que la priorité est de "préserver la capacité des territoires à bénéficier des services écosystémiques". On chiffre à "environ 2 000 à 4 500 milliards de dollars la valeur annuelle des pertes de biodiversité et de dégradation des écosystèmes !"

Il faut connaître le jargon qui est celui de l'ONU et de son Millenium ecosystem  assessment (MEA), autrement dit l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire. Il a réuni les contributions de plus de 1.360 experts issus de près de 50 pays.  Ce document[2] identifie plus de trente services d’origine éco-systémiques, classés en quatre catégories. Tout n’est pas faux dans ce rapport, mais, de dérives en problèmes mal posés, il finit par normaliser le bien être. Les valeurs de beauté deviennent politiques, les bénéfices spirituels et religieux également, ainsi que les héritages culturels !
La Convention sur la diversité biologique (CDB) en profite pour faire la promotion de la théorie sexuée du gender avec une « directive sur l’intégration de la parité des sexes dans les stratégies et plans d’action nationaux pour la diversité biologique »[3]. Que vient faire le Gender dans cette affaire ? Tout simplement parce que, dit le document, il faut « inclure explicitement le mot genre dans le titre du projet. [Ce] peut être une façon très utile d’assurer que le genre n’est pas négligé. […] L’expérience passée montre que, là où le genre n’est pas explicitement inclus, il n’est pas devenu un facteur important. »

Qui plus est, cette affaire mondiale de la biodiversité devient un vrai business. Les entreprises ont compris qu’il était préférable qu’elles préemptent le domaine de la biodiversité. Elles ont donc fait appel à des centres de recherche et de réflexions pour établir une valeur à la biodiversité. La principale contribution des entreprises pour donner une valeur marchande à la nature et aux services écosystémiques a été menée, sous la direction du banquier PavanSukhdev, par un groupe d’étude appelé The economics of ecosystems and biodiversity (TEEB)[4], autrement dit l’Économie des écosystèmes et de la biodiversité.
Ce rapport indique que les Services rendus par les écosystèmes et la biodiversité (BES) doivent faire l’objet de réglementations pour permettre le développement de « marchés pour la biodiversité ».
Par exemple, le rapport propose que soit réglementé clairement[5]:
-  Un caractère assurable des actifs éco-systémiques
-  Des droits de propriété et d’usufruit sur les actifs éco-systémiques
-  Un pouvoir juridique de négocier des actifs éco-systémiques, y compris au niveau international.
-  Des processus d’appropriation de projets éco-systémiques.
-  Des services intermédiaires (courtiers, etc...) et des frais de transaction.
Les spécialistes reconnaîtront derrière cette liste de suggestion tous les ingrédients nécessaires à la mise en place de véritables bourses de marchandises pour ces actifs éco-systémiques.

Enjeu n° 3- La raréfaction des ressources

La cause de cette raréfaction qui est immédiatement avancée serait la "croissance économique et l'évolution démographique mondiale" ! La solution serait donc le planning familial et la décroissance.
On peut douter qu'on expliquera aux enfants que le concept de "ressources naturelles" n'a aucun sens s'il n'est associé à celui de la technicité d'un moment. Parler de la même manière, et sans un certain recul, de ressources d’énergie à l’époque de la tourbe, du charbon, du pétrole, du nucléaire, et demain d’autres techniques risquerait de mener à des contre-sens en matière de morale. Serions-nous redevables aux générations passées de ne pas avoir gaspillé la tourbe par solidarité pour nous ? À l’évidence non. C’est le processus technique qui conduit à la formation de la richesse, sous une multiplicité de formes de ressources.

Enjeu n° 4: La multiplication des risques sanitaires environnementaux.

Sous cet enjeu, on assène de fausses vérités: "Plusieurs études estiment ainsi qu'entre 5 et 10% des cas de cancers seraient dus aux dégradations de l'environnement. La prise en compte de la problématique santé-environnement est d'ailleurs reconnue comme une priorité par l'Organisation mondiale de la santé(OMS) depuis plusieurs années. La pollution atmosphérique par les particules fines en France serait par exemple à l'origine chaque année d'environ 40 000 décès prématurés".
Aucune référence n'est donnée sur les dites études. Or des recherches bibliographiques assez simples montrent que ce ne sont pas des études épidémiologiques sérieuses, ni sur les particules fines , ni sur les affirmations de l'OMS,

 

 

CONCLUSION

Les ouvrages scolaires répètent toutes ces thématiques. Ne revenons pas sur la manière dont est traitée le gender qui découle directement du programme officiel "devenir homme ou femme". Mais citons le passage écologique du livre des Sciences de la Vie et de la Terre destinés aux élèves de 1èreS publié chez Nathan . Il contribue à entretenir la peur: "Avec une perspective de 9,5 milliards d'habitants en 2050, la croissance des besoins alimentaires sera considérable. Le modèle de développement actuel pourra difficilement être maintenu et généralisé. L'empreinte écologique s'accroit, les ressources s'épuisent et la pression de l'environnement se renforce" (page 230).
Les parents doivent faire preuve de discernement et se poser la question: Et si l'écologisme était en fait une culture de mort? Comment lutter contre cette culture? La réponse que nous proposons: se former.
Soyons conscients que "Cherub" et "Mobby Dick", "Tom boy", et "Tante Hilda", relèvent du même combat. On se réveillera dans 10 ans avec la gueule de bois en se disant "Je ne savais pas que l'écologie était également une culture de mort"!


[1] Il faut lire entre les lignes: les temps d'activité périscolaires de la réforme des rythmes scolaires

[2] Documentation française Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes, Centre d’Analyse stratégique, Paris, juin 2009) et Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, Cahier technique n° 26).

[3] Site de la Convention sur la diversité biologique, Cahier technique n°49.

[4] Site de la World business council for sustainable development, WBCSD.

[5] Rapport The Economics of Ecosystems and Biodiversity- TEEB, page 12.