Lorsqu’on est lecteur d’un journal appartenant au "groupe Bayard", on est en droit d’avoir une idée sur les critères retenus par ce journal pour décerner un tel titre. Pourquoi telle personne plutôt qu’à une autre. Quelles sont les valeurs retenues ?
En des temps qui agitent la France, on aurait pu penser à Philippe Arino,  qui ose affronter les medias et parler de l’homosexualité dont il a souffert. Dans un monde qui persécute tant de chrétiens, pourquoi ne pas nominer Elias Mansour, 84 ans, grec-orthodoxe: dernier chrétien à Homs, il a été tué après l’évacuation de la population civile. Malgré le danger, il est toujours resté attaché à sa maison pour prendre soin de son fils handicapé.
De tels lauréat auraient le mérite de sensibiliser le lecteur sur des valeurs chrétiennes : celle de la défense de la vie, ou du bien commun.
Au lieu de cela, le groupe Bayard sacrifie à la mode  et à la démagogie ! Devinons qui a bien pu être le lauréat de héros de notre temps pour le groupe Bayard ?

Source : La Nouvelle république.fr  8.11.2012

Information « les2ailes.com »

Un curieux « héros de notre temps » !

Pour « la croix, l’héroîsme, c’est maintenant de défendre les abeilles !
Eh oui, le laureat retenu a été Béatrice Robrolle-Mary. Elle est présidente de l' « association Terre d'abeilles ».
Loin de nous de négliger le rôle des abeilles dans nos écosystèmes. Mais, le grand dommage de cette affaire, ce sont les mensonges colportés par cette association. La baisse des populations d’abeilles n’a rien à voir avec les OGM, ni avec les insecticides modernes.
Le lobby des apiculteurs est en fait la proie à une concurrence mondiale avec des importations de chine ou de Hongrie. Les apiculteurs sont donc contraints à des prouesses de productivités dans les ruches. De nombreuses études montrent que c’est dans cette direction qu’il faut chercher.

 

Une « héroïne » qui n’en n’est pas à son premier mensonge.
Il faut savoir que, le 16 avril 2009, Béatrice Robrolle-Mary a été condamnée par la Cour d’appel de Bourges à 5.000 euros d’amende pour « publicité trompeuse »[1].
Les faits, qui datent de 2006, ne concernent pas Terre d’Abeilles, mais le Domaine apicole de Chézelles (Indre), dont Béatrice Robrolle-Mary assurait à l’époque la cogérance avec sa sœur, Marie-Cécile. Après avoir effectué deux contrôles, en janvier et mars 2006, la répression des fraudes (DGCCRF) a estimé que le catalogue de vente par correspondance du Domaine contenait « une publicité de nature à induire en erreur le consommateur moyen ». « Dans le catalogue, il est dit que la gelée royale est issue d’une “sélection“. Mais il n’est pas précisé qu’elle est à 72 %, importée d’Inde et de Chine », a indiqué le représentant de la DGCCRF de l’Indre au quotidien local.
Au cours de l’audience, Béatrice Robrolle-Mary a en effet admis qu’une partie considérable de la gelée royale vendue par sa société n’était pas d’origine française. « En France, on n’en produit pas assez. Même si je voulais acheter une tonne de gelée royale française à 600 € le kilo, je ne pourrais pas. Notre miellerie en produit 550 kg par an et on est le plus gros producteur de France », s’est-elle justifiée. Pour sa défense, son avocat a indiqué qu’une telle mention « n’était pas obligatoire lors des faits, cela ne l’est devenu qu’à la fin de l’année 2006 ». L’avocat, qui n’a pas su convaincre les magistrats, a ensuite brandi des études affirmant que de toute manière, l’origine de la gelée royale n’a aucun impact sur sa qualité : « Ce n’est pas un produit gastronomique. Son goût est infect. C’est une production interne aux larves de la ruche, sans aucune relation avec le miel ou la qualité des fleurs butinées ». Pourtant, ce produit « infect » – auquel sont attribuées à Chézelles des vertus sanitaires exceptionnelles – est vendu par le Domaine pour la modique somme de 14 euros le flacon de 10 grammes, soit 1.400 euros le kg, alors qu’on peut s’en procurer chez des importateurs chinois à moins de 50 euros le kg !
Pour justifier son prix de vente élevé, le Domaine de Chézelles indique que « la production de gelée royale demande des efforts énormes, chaque ruche n’en produisant qu’une infime quantité ». En conséquence, il recommande de « se fournir directement auprès d’un apiculteur » et avertit que « peu d’apiculteurs sont équipés pour produire et récolter la précieuse Gelée Royale dans les règles de l’art »[2].

Le journal « La Croix »
On est en droit de se demander quelle est la ligne rédactrice du journal La Croix. Y a-t-il un éditorialiste qui pourrait remettre les choses au point ?


[1] Source : La République du Centre, daté du 17 avril 2009

[2] Source : Agriculture et environnement – 14.5.2009