En une décennie, le nombre d'enfants nés d'un parent non-européen est passé en France d’un cinquième à presque un tiers. Une étude médicale française concernant la "drépanocytose", vient d'apporter des chiffres précis. La France n’autorisait pas jusqu’ici les recensements ethniques, il était fort difficile de faire le point sur la composition réelle de la population français, maintenue de ce fait dans un état de totale ignorance de son évolution…
Que dit cette étude?
Sources: Falko Baumgartner, politologue allemand
Institut de veille sanitaire (InVS du ministère français de la santé) - Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 27-28/2012
Commentaire: les2ailes.com
Que dit l'étude de l'InVS ?
Falko Baumgartner est un politologue allemand qui a suivi avec attention les travaux du corps médical français à propos de la "drépanocytose"[1], « maladie génétique propre aux peuples non-européens » : un dépistage systématique a été entrepris depuis le début du 21ème siècle et les conclusions de ce dépistage permettent, outre la mise au point des mesures médicales à prendre, aux statisticiens comme aux démographes de vérifier scientifiquement que la démographie de la France la fait "glisser" peu à peu vers l’Afrique… : « en raison de l’immigration venue du Tiers Monde, la ‘’drépanocytose’’ est devenue la maladie génétique la plus répandue dans la France d’aujourd’hui. Dans le but de fournir le plus tôt possible des soins contre la maladie, l’Institut de veille sanitaire a défini des groupes ciblés susceptibles d’être testés, dont la plupart sont des peuples d’origine africaine, de l’Afrique du Nord et subsaharienne, ainsi que des Amériques. Un deuxième groupe ciblé consiste en des peuples d’origine proche et moyen-orientale (la Turquie, la péninsule arabique et les pays arabes qui se trouvent entre les deux) et des Indes. Le reste consiste en des migrants d’un littoral relativement petit de l’Europe du Sud, à savoir le Portugal, l’Italie du Sud, la Grèce et les îles de Corse et la Sicile ».
La description de l’« opération anti-drépanocytose », permet de transposer les chiffres obtenus au niveau démographique. « Jusqu’à présent, écrit notre politologue allemand, il n’existait que peu de chiffres officiels sur l’ampleur des populations immigrantes, d’une part, et des Français autochtones, d’autre part ». Les renseignements fournis par le corps médical, sont suffisamment précis et délivrés de tout préjugés idéologiques pour que nous puissions avoir « une vue globale de la croissance massive de la population non-blanche en France ... On n’a qu’à remplacer ‘’bébés ciblés’’ avec ‘’nouveau-nés afro-orientaux’’, puis regarder la carte de la population testée en France ».
Que dit l'étude de l'InVS?[2] Les nouveau-nés en France sont définis comme étant en danger de la drépanocytose lorsqu’au moins un parent vient d’une région à risque où le gène responsable sévit. La politique nationale de dépistage basée sur l’origine ethnique des parents nous permet de voir l’entière portée de la démographique non-blanche en croissance rapide au sein de la population française: En 2000, 19% de tous les nouveau-nés en France métropolitaine avait au moins un parent originaire des régions susmentionnées. Ce chiffre est monté à 28,45% en 2007 et jusqu’à 31,50% en 2010, soit, en tout, 253.466 nouveau-nés sur 805.958. Autrement dit: en une décennie, le nombre de bébés (en partie) non-européens en métropole est passé d’un cinquième à presque un tiers.
L’étude médicale nous fournit encore plus de données, à savoir une analyse par région (voir la carte ci-dessous). On y apprend qu’en 2010, 60% des nouveau-nés en Île-de-France, essentiellement Paris, descendaient de non-européens. En Provence-Alpes-Côte-D'azur, où le Front National de Le Pen est particulièrement fort, la proportion des non-blancs était de 43,2%; en Languedoc-Roussillon voisin, 41,6%. Le taux le plus faible était de 5,5%, en Bretagne. Dans chacune des vingt-deux régions de la France métropolitaine la proportion des nouveau-nés issus de l’immigration a augmenté entre 2007 et 2010.
Voici pour bien situer les chiffres : en incluant tous les nouveau-nés soumis à ce dépistage général de la drépanocytose dans les statistiques, « la proportion des naissances non-blanches pour toute la France se monte à 34,6% (292.041 nouveau-nés en 2010). » Mais il reste encore à inclure dans ces chiffres ceux de « tous ces groupes d’immigrants non-européens qui ne sont pas génétiquement prédisposés à la drépanocytose, comme les Asiatiques orientaux et les Hispaniques. Lorsqu’on y ajoute leurs taux de naissances, la proportion des Français de race blanche se trouve encore réduite d’une quantité inconnue ».
Que penser, alors, des déclarations faites il y a peu, lors de l’annonce du taux des naissances en France et qui faisaient d’elle la championne d’Europe ? Sauf que les championnes étaient les femmes venues d’ailleurs et non celles dont les ancêtres plus ou moins lointains étaient également nés ici : probablement entre 1,5 à 1,6 enfants par femme anciennement française contre 2,6 à 4,2 pour les autres mères venues du Maghreb, de l’Afrique sub-saharienne et des autres régions du monde…
Les conséquences culturelles que représente l'évolution démographique auquel le peuple français assiste – mais elle a commencé sous Giscard d’Estaing ! – se développent à grande vitesse quoique n’ayant pas encore atteint son paroxysme.
Ce que cette source, qui paraît sûre, nous apprend laisse entrevoir des années très sombres, si nous ne sommes pas capables de renouer avec notre identité et surtout avec notre foi. Quelle attitude devons-nous avoir?
Ne pas avoir peur
Cette révolution culturelle ne doit pas nous laisser indifférente, mais le pire serait de se laisser aller au discours fatalistes, aux amalgames et aux mensonges à la peur. Pourquoi?
Le pouvoir politique, qu'il soit de gauche ou de droite, fait de cette question un sujet tabou. Il interdit les statistiques ethniques lors des recensements, interdit toute enquête révélant l'origine des populations. Le premier mensonge est d'interdire de regarder les choses en face. Le discours officiel serait qu'il ne faut pas faire peur aux uns ni exorciser les autres. Mais, le jour où les rumeurs courent qu'il y a une profonde mutation dans la société, la peur commence à s'emparer des initiés. Ils prennent le relais pour amplifier des discours fatalistes et les amalgames qui ne font que gonfler les mécanismes de peur.
Falko Baumgartner, à sa manière, commente les faits, en se laissant aller à un certain fatalisme: « Ce changement démographique [est] le plus profond que la France ait connu depuis la conquête par les Francs et la création de l’État français lui-même ». Falko Baumgartner nous explique que cette étude suffit « pour avoir une idée assez complète de ce que la France des Lumières refuse depuis longtemps de communiquer à son peuple : que la France originale, la France qui a fait la France, est en voie de disparition progressive, faisant place à une société hybride eurafricaine. L’immigration massive est devenue autodestructrice pour le pays de Voltaire. On pourrait soutenir que même les immigrants en tirent des rendements décroissants : plus la France disparaît et moins le pays retient le caractère qui les avait attirés en premier lieu ».
Falko Baumgartner ajoute : « Comme l’Amérique, la France a toujours été fière de se présenter au monde entier comme la championne des valeurs républicaines modernes et "culturellement neutres". […] Mais ce rôle de phare l’a aveuglée : […] elle ne s’est jamais pleinement rendu compte que la propagation totale de ces idéaux ont en même temps engendré un citoyen culturellement et ethniquement éventré, un être dépossédé de ses propres racines, à qui le droit même de les posséder est interdit. Elle n’a jamais tout à fait compris qu’un sens fort de l’identité culturelle et ethnique n’est pas l’ennemi des valeurs démocratiques, mais plutôt leur complément nécessaire et naturel. Elle a oublié que la Révolution française, son "cadeau" offert au monde démocratique, n’a pas été créée dans un vide ethnique et culturel, mais par un peuple doué d’une identité et d’une histoire : une identité ...européenne ». On pourrait formuler autrement et avec des nuances. Le diagnostic n'est pas complètement faux, mais il engendre la peur par son ton fataliste.Or, ce fatalisme cherche à convaincre les opinions que la situation actuelle est si radicalement différente des situations passées que toutes les philosophies passées, toute la tradition rationaliste, ne valent plus rien.
Le discours de ceux qui ont connaissance du problème avant les autres consiste à faire valoir le comportement islamique dans les pays où les "frères musulmans" ont pris le pouvoir. Loi coranique ou massacres de chrétiens sont mis en avant en prédisant que c'est ce qui adviendra de la France et qu'il serait maintenant trop tard.
- · Les mécanismes de la peur
Le mensonge, le discours fataliste et l'amalgame sont des outils qui précède la peur. Leur apparence de fondement est répétée et colportés de bouche à oreille.
Comme souvent, pour couvrir un mensonge, les auteurs se drapent derrière la « confidentialité des données démographiques » comme toute réponse à ceux qui réclament la transparence des informations. Le mensonge consiste, aussi, à simplifier les messages. Et quand des données ne confortent pas le dogme, on les interdit. Malheureusement, la peur incite au silence, à l’absence de critique, à la perte de la raison la plus élémentaire: l’émotivité est érigée en principe, non seulement de gouvernement, mais aussi de lien social, sans autre justification que ces arguments qui signent un retour à des réflexes archaïques. La peur finit par avoir des « vertus » agglutinantes de nos sociétés.
L’asservissement du peuple
La meilleure des techniques pour installer un mensonge, consiste à asservir le « Moi psychique » des individus. C’est cela qui permettra à la peur de jouer son rôle.La dénonciation violente de l'immigration, elle aussi, fait régresser le « Moi » des personnes qu’il asservit, et c’est la raison principale de la pauvreté affligeante de son discours. Pour comprendre ce mécanisme d’action, rappelons que :
- le « Moi », concept introduit par Freud, est un organe qui sert de support à la conscience de soi.
- le « Surmoi » représente les pressions et les demandes sociales à l’intérieur du système psychique, d’où viennent les sentiments de culpabilité.
- le « Ça » est la source des pulsions instinctives et inconscientes.
Le Moi se construit dès la plus petite enfance et permet l’autonomie psychologique vis-à-vis d’autrui et également vis-à-vis de ses propres pulsions. Plus le Moi est faible, moins on est capable de lutter contre ses doubles pressions, internes et externes.
Un système totalitaire ne peut se maintenir durablement que si la majorité des personnes est incapable de définir ses propres buts. C’est pourquoi, les systèmes totalitaires organisent systématiquement la régression psychique des personnes qu’elles asservissent. Lorsque le système s’effondre, bien des personnes, trop infantilisées, ne peuvent plus vivre sans voter pour ceux qui les ont asservis[3].
L’humiliation joue ici un rôle majeur. On commence par de petites déclarations sans portée, par exemple en vous accusant de ne pas être charitable si on refuse l'immigration. Ou bien, on vous accuse de racisme en parlant de race blanche !
La peur par précaution
Attention à ce cette vieille idée que la peur serait le commencement de la sagesse est érigée en principe fondateur. Il n'est pas certain, pourtant, que cela traduise une grande élévation de la pensée ! Et il faudrait donc admettre "la priorité du mauvais diagnostic sur le bon" ou encore "d'avantage prêter l'oreille à la prophétie de malheur". On effraie avec des apocalypses annoncées.
Alors que faire? Comment ne pas penser au célèbre : « N’ayez pas peur ! », de Jean Paul II exhortant les Polonais à sortir de l’emprise du communisme? Qui osera faire front aux prophètes de malheur en disant : « N’ayez pas peur » ?
Ne pas avoir honte de nos racines chrétiennes
Certes, il convient de voir les réalités en face. Ces réalités changeront de ton si nous sommes fiers de nos racines, chrétiennes en particulier.
L’Eglise rappelle que « la culture européenne plonge ses racines dans la civilisation gréco-romaine, et a bénéficié de la contribution du judaïsme et de l'islam, mais elle a été marquée principalement par le sceau du Christianisme pendant deux millénaires, un sceau qui représente la spécificité de l'Europe. Un tel héritage ne peut être nié aujourd'hui. Le reconnaître ne signifie pas contredire le principe de la laïcité, mais l'interpréter de façon correcte »[4].
Parler de racines chrétiennes met les chrétiens mal à l’aise. Ils ont le sentiment que ce discours cache une volonté de prosélytisme. Ce mot fait peur à lui tout seul alors que sa définition signifie très précisément "convertir sous la contrainte". Pourtant, les chrétiens sont loin de cette idée hégémonique d’imposer les européens dans une pratique religieuse qui doit rester une démarche libre.
Ce n’est pas pour autant qu’il faut renoncer à des valeurs qui ont été fondatrices de la culture européenne: le droit de la défense, la distinction entre l’acte et la conscience de celui qui agit, le respect de toute personne, quand bien même serait-elle reléguée au fond d’une prison, la laïcité[5] c'est-à-dire la neutralité de l’état qui ne doit s’immiscer dans aucune forme de religion ni imposer un quelconque paganisme, la défense du droit à la vie et le principe d’intégrité du corps, l’égale dignité de l’homme et de la femme, le caractère central de la cellule familiale pour la société, le principe de subsidiarité, la liberté de conscience, le "bien commun" qui est la dimension sociale du bien moral. Rappelons également, dans cet ouvrage consacré à l’écologisme, que c’est le christianisme qui a libéré l’homme des divinités liées à la nature. Il a permis à l’homme de se construire, libre de toutes sortes de peurs face aux éléments naturels et des rites cultuels à Gaïa et à d’autres divinités incarnées par la Nature.
Ces valeurs sont européennes. Ce sont elles qui ont permis à l’empire romain de sortir du totalitarisme, et à l’Europe d’intégrer toutes sortes d’invasions barbares Bien sûr, ces valeurs se sont construites progressivement y compris pendant tout le moyen âge. Certes, pendant certaines périodes, y compris récentes, l’Europe a été indigne de ses valeurs. Est-ce une raison pour les mépriser ou les nier?
Tout cela a été résumé par Benoit XVI: « le Christianisme est la source des valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples européens »[6].
Mais, il ne suffit pas de faire des valeurs chrétiennes autant de référentiels purement humanitaires, en "temporalisant le Royaume des cieux" comme disait Maritain, en réduisant la foi à une culture forcément homologue à d'autres cultures. Ce serait confondre le christianisme spirituel et le christianisme culturel. On en oublierait ce qu'annonce le Christ dans l'Evangile (Luc 11, 24-26): Lorsque l’homme croit avoir chassé le démon, celui-ci erre dans « des lieux arides, en quête de repos ». Mais bientôt, le malin revient chez cet homme après avoir pris « sept autres esprits plus mauvais que lui; ils reviennent et y habitent. Et l'état final de cet homme devient pire que le premier ». Comme le reprochait Nietzsche à beaucoup de chrétiens, l’homme n'est pas assez fort pour chasser tout à fait le démon. Ne rêvons pas non plus d’une conversion purement humaine de l’Europe, qui ne pourra s’effectuer sans la puissance de Dieu.
Être témoins de l'évangile
S'appuyer sur les valeurs chrétiennes dans nos programmes politiques est essentiel. Malheureusement, cette idée relève, malgré tout, du domaine temporel. Or aucun programme politique, aussi soucieux du bien commun soit-il, ne pourra apporter le salut. Seul le Christ sauve. Il nous appartient donc d'être des témoins du message évangélique. Par surcroît, ce témoignage marquera le domaine culturel et contribuera à ce qu'il devienne une véritable culture de vie, repoussant la culture de mort. L'Islam a toujours été respectueux des chrétiens convaincus.
En définitive, comment rester libre dans un monde culturel qui propage la peur de la mort ? Pour le chrétien "la Liberté trouvera son accomplissement dans le choix de martyre... Le martyre est le paradigme et l’accomplissement du témoignage chrétien. Le martyre contredit la logique du monde, parce que le martyr répond à la peur de la mort, qui est l’ennemi de la vie, par un amour inconditionnel pour elle. Le martyre ne craint pas de mourir pour la vie, parce que sa vie c’est le Christ ressuscité, le Christ qui a vaincu la mort et le péché. Aujourd’hui comme hier, le martyre est en définitive la plus grande révolution culturelle que l’on puisse faire... Sans les martyrs, sans martyre, il n’y a pas d’annonce d’espérance de vie et de bonheur. L’Eglise est « martyre » par nature parce qu’elle a été instituée pour être, dans le monde, signe et instrument de la vie du Ressuscité, pour témoigner du Christ, de la vie et de la joie qui son dans le Christ ressuscité des morts. Le martyre c’est la vie du chrétien, la nature du chrétien, peu importe si ce témoignage est exprimé tacitement dans le quotidien d’une vie de famille, dans un monastère ou s’il résonne au milieu du monde. Peu importe s’il s’exprime par des gestes quotidiens ou des gestes extraordinaires comme le sang versé. La nature du martyre n’est pas dans sa modalité, mais dans le témoignage que le Christ est la réponse au désir de vie, de vérité, de justice, de bonheur du cur humain. La réponse qui vainc le destin de mort et du péché. Le martyr est l’homme qui dit « moi » avec une telle vérité et une telle puissance qu’il le dit aussi pour les autres, car la vie que le martyr veut et accueil jusqu’à mourir à lui-meme pour elle, c’est Jésus-Christ, vie de tous, plénitude de vie vraie pour chaque homme"[7].
La lecture du jour
En ce 19 août, l'Eglise nous propose comme première lecture le Livre des Juges (2,11-19).
"Après la mort de Josué, les fils d'Israël firent ce qui est mal aux yeux du Seigneur, et ils rendirent un culte aux Baals.Ils abandonnèrent le Seigneur, le Dieu de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays d'Égypte, et ils suivirent d'autres dieux parmi ceux des peuples d'alentour. Ils se prosternèrent devant eux, et ils irritèrent le Seigneur.Ils abandonnèrent le Seigneur pour servir Baal et Astarté.Alors la colère du Seigneur s'enflamma contre Israël. Il les livra aux pillards, les abandonna aux ennemis qui les entouraient, et ils furent incapables de leur résister.Dans toutes leurs expéditions, la main du Seigneur agissait contre eux comme il le leur avait dit, comme il en avait fait serment. Il les réduisit à une très grande détresse.
Alors le Seigneur fit surgir des juges pour les sauver de la main des pillards.Mais ils n'obéissaient pas non plus à leurs juges. Ils se prostituèrent en suivant d'autres dieux, ils se prosternèrent devant eux. Ils ne tardèrent pas à se détourner du chemin qu'avaient suivi leurs pères. Ils n'imitèrent pas leur obéissance aux commandements du Seigneur.Lorsque le Seigneur faisait surgir pour eux un juge, le Seigneur était avec le juge, et il les sauvait de la main de leurs ennemis aussi longtemps que le juge était en vie ; car le Seigneur se laissait émouvoir quand ils gémissaient sous la violence de leurs oppresseurs.
Mais, quand le juge était mort, ils recommençaient et poussaient la corruption plus loin encore que leurs pères : ils suivaient d'autres dieux, leur rendaient un culte et se prosternaient devant eux, ils s'obstinaient dans leurs abominations et restaient aussi endurcis que leurs pères".
Ne croyons pas que ce soit Dieu qui, en colère, punit l'Europe en la "livrant aux pillards". Le rédacteur de la Bible signifie seulement qu'il est des conséquences inéluctables pour l'homme, lorsqu'il "fait ce qui est mal aux yeux du Seigneur", lorsqu'il se met à "suivre d'autres dieux", lorsqu'il n'obéit plus "aux commandements du Seigneur", lorsqu'il pousse "la corruption plus loin encore que ses pères". C'est en convertissant son "cœur endurci" que l'Europe sera sauvée. Seul le Christ est le chemin de cette conversion.
[1] La drépanocytose est une maladie génétique, grave, héréditaire touchant les globules rouges du sang. D’après les statistiques, la drépanocytose touche près de 50 millions de personnes dans le monde, faisant d’elle maladie génétique la plus répandue au monde. En France, la drépanocytose est également la maladie génétique la plus répandue, atteignant environ 350 nouveaux nés par an, et 6 à 10 000 malades connus et suivis. – La drépanocytose est une anomalie de l’hémoglobine (constituant des globules rouges qui permet de transporter l’oxygène et le gaz carbonique dans le sang). L’hémoglobine normalement présente dans les globules rouges est appelée hémoglobine "A". Chez les sujets atteints de drépanocytose, l’hémoglobine A est en partie ou en totalité remplacée par une hémoglobine différente, l’hémoglobine S, appelée aussi hémoglobine drépanocytaire. – L’hémoglobine drépanocytaire est capable de déformer le globule rouge qui la contient pour donner à cette cellule un aspect en faucille, appelé drépanocyte. De ce fait, le globule rouge ainsi déformé perd sa capacité à circuler dans les petits vaisseaux sanguins, se bloque, entrave la livraison d’oxygène et est détruit précocement. – Le principal symptôme de la drépanocytose est la douleur. Cette douleur apparaît lorsque les globules rouges atteints et déformés se bloquent dans les vaisseaux et dans les os. Elle est tellement insupportable que les malades sont contraints de se rendre d’urgence à l’hôpital, où ils reçoivent de la morphine (seul antalgique capable d’atténuer les fortes douleurs de la maladie). A l’heure actuelle, la drépanocytose ne se guérit pas et les seuls traitements disponibles ne servent qu’à atténuer ou prévenir les douleurs provoquées par cette maladie.
[2] Source: J. Bardakdjian-Michau, M. Bahuau, D. Hurtrel, et al.: « Neonatal screening for sickle cell disease in France », in Journal of Clinical Pathology, January 2009, Volume 62, Issue 1, Pages 31-33, disponible en format pdf à: http://hailtoyou.files.wordpress.com/2012/10/neonatal-screening-for-sickle-cell-disease-in-france1.pdf
[3] Jean-Jacques Walter « Crépuscule de l’Islam » (éditions de Paris- 2007), p.29
[4] Intervention le 27 janvier 2003 de Mgr Renato, Président du Conseil Pontifical Justice et Paix: "La convention européenne: les racines chrétiennes de l’Europe, de l’Est à l’Ouest"
[5] Par laïcité, il faut entendre une saine distinction entre le droit d’état et la compétence relevant du religieux. Ainsi, on oublie souvent que, dans le catholicisme, la catéchèse est « mystagonique » (CEC n° 1075), c'est-à-dire que la catéchèse permet la libre entrée de chacun dans le mystère de la foi par la pratique liturgique publique d’un peuple. La laïcité n’a pas à imposer au fait religieux de se cantonner à la sphère privée et ne peut interdire l’expression publique des cultes. La laïcité de l’Etat est un devoir. La laïcité d’une société est un non sens. La confusion entre les concepts d’ « état » et de « société » mène au totalitarisme. Vouloir imposer une « société » laïque revient à en éliminer l’inclination naturelle de l’homme au fait spirituel.
[6] Benoit XVI lors de la réception des participants à la 45ème réunion commune de la Banque de développement du Conseil de l'Europe qui, pour la première fois, a tenu sa rencontre annuelle au Vatican, en juin 2010.
[7] Texte du 14.4.2004 de Monseigneur Follo, observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO