L’Assemblée Nationale a voté le 21 mai 2015 des mesures contre le gaspillage alimentaire. La loi a été votée à l’unanimité ce qui signifie que le gaspillage, à première vue, est un objet de scandale pour tous. Encore faut-il regarder les choses de près et réfléchir au concept de gaspillage.

Analyse publiée dans « Actuailes n°37 »

De quoi s'agit-il ?

Que prévoit la loi ?

Les plus gros supermarchés auront désormais :
- l’interdiction de jeter les invendus alimentaires
- l’obligation de conclure une convention avec une association caritative afin de faciliter les dons, ou d’organiser leur recyclage vers des usages en alimentation animale ou en compost pour l’agriculture.
Les problèmes non résolus par la loi

Qui va organiser la collecte des produits à récupérer ? Qui va la financer, les super-marchés ou les bénévoles des associations de charité ?
Les super-marchés protestent en disant qu'ils ne sont à l’origine que de 5% du gaspillage alimentaire puisque chaque français jette en moyenne 20 à 30 kilos de nourriture par an, ce qui représente 12 à 20 milliards d’€ / an.
Faut-il mettre en place une "grande agence" pour fédérer toutes les initiatives ?
Est-on sûr que le coût de la collecte ne sera pas supérieur à la valeur des marchandises récupérées ? 

Et si cette loi cachait une autre philosophie ?

Cette loi entretient l'idée que la planète ne pourrait pas nourrir 9 milliards d’habitants dans quelques années. Il faudrait mettre en œuvre des procédures de lutte contre le gaspillage pour y parvenir. Or cette dialectique est fausse. Même avec les erreurs actuelles, la planète a des ressources inimaginables. Une étude appelée "Agrimonde" énonce clairement qu’il est parfaitement possible de nourrir 9 milliards d’habitants, même en prenant en compte les questions environnementales. (Lire "pour aller plus loin"). C’est en entretenant cette peur de pénurie alimentaire qu’on en arrive à recommander des programmes de réduction de population dans les pays les plus pauvres.

Les grands gaspillages dont on ne parle pas

- La mauvaise herbe
L’ONU a fait le constat du caractère indispensable des pesticides. "Les mauvaises herbes sont l’ennemi naturel numéro un des agriculteurs". Elles sont la cause de la perte de centaines de millions de tonnes de production agricoles. (Lire "pour aller plus loin")

- Les pertes en logistique dans les pays pauvres
Une fois la récolte faite, il faut amener les produits agricoles sur les lieux de consommation. Il faut les stocker et les transporter. Or, dans les pays les plus pauvres, les pratiques logistiques ne permettent pas de préserver correctement la qualité alimentaire des produits. C'est une source énorme de gaspillage. (Lire "pour aller plus loin").

- Ne pas exploiter correctement la nature : un "gaspillage" !

Le gaspillage intellectuel

Une des principales ressources à ne pas gaspiller, c’est la capacité créative de l’homme. Ne pas faire fructifier son intelligence pour mettre en oeuvre des techniques innovantes pour produire plus et mieux est une forme de gaspillage. Un exemple de frein à l'innovation consiste à mettre sans cesse en avant le principe de précaution sous prétexte qu'il y a des risques. Ce principe n'a rien à voir avec le principe de prudence qui permet de peser les avantages et inconvénients d'une innovation.

Le gaspillage financier

Une autre ressource limitée est celle provenant de l’épargne des citoyens. Or, il y a une forme de gaspillage financier qui consiste à se tromper d'investissement. En effet, ces erreurs empêchent de financer d'autres projets qui pourraient être plus utiles (Lire "pour aller plus loin"). 

Le recyclage lui-même

La réduction du gaspillage peut, elle aussi, avoir un coût anti-économique.
- La collecte des déchets, par exemple pour les réutiliser dans l’alimentation du bétail, a un coût quelquefois supérieur à celui du blé lui-même.
- La mise à disposition, dans le commerce, d'emballages de petite taille, permet de réduire le gaspillage en adaptant l’offre aux besoins de familles peu nombreuses. Mais les petits emballages coûtent chers.
- Les emballages contribuent à l’augmentation des déchets chez les ménages, mais ils ont permis des progrès considérables en matière de conservation et de sécurité alimentaire en limitant, par exemple, les risques d’intoxication bactérienne. La santé a un coût. 

Il ne s’agit pas, c’est évident, de faire l’éloge du gaspillage. Mais il ne faut pas s'indigner trop vite: au nom d’impératifs moraux, on ne prend, pas toujours, la mesure des vrais défis économiques à relever.

Lutter contre le gaspillage : une valeur spirituelle

Si la loi a été votée à l’unanimité, c’est bien parce que, intuitivement, chacun a bien le sentiment que le gaspillage est un objet de scandale.
Malheureusement, la loi n’a pas vocation a insister sur la dimension spirituelle d’une lutte personnelle contre le gaspillage. Beaucoup de religions prennent un temps de restriction de consommation, que ce soient les chrétiens pendant le carême ou les musulmans pendant le ramadan.
Mais la simplicité, l’ascèse et la frugalité, pratiquées par les religieux, ont pour objectif de permettre à chacun de rejoindre son Dieu, et non pas de consommer moins pour épargner la planète. Certes, l’épreuve du manque incite chacun à partager avec les affamés de pain, de justice et de paix. Certes l’ascèse est un chemin de liberté, mais elle n’a pas pour but d’entretenir chez nous la peur du lendemain ni de retarder une apocalypse pour la planète.
Faute d’avoir compris cela, on risque bien des confusions et les appels à lutter contre le gaspillage n'auront pas l'efficacité attendue. 

Conclusion

Toute réflexion sur le gaspillage gagnerait à intégrer à la fois :
- une dimension économique: lutter contre le gaspillage a toujours un coût. Or les financements, eux aussi, sont rares et ne doivent pas être gaspillés.
- une dimension sociale qui renvoie à la question de la solidarité directe ou indirecte
- une dimension spirituelle : la frugalité nous aide à nous rapprocher de Dieu.

Pour aller plus loin...

a) Que dit l’étude Agrimonde ?

Une étude appelée "Agrimonde-1", a été menée conjointement par deux grands instituts de recherche agronomiques français, l’INRA et le CIRAD. Ses résultats sont reconnus par la FAO. A la question "comment nourrir 9 milliards d’individus en 2050 et préserver les écosystèmes?… ", l’étude répond : "quelle que soit la variante du scénario Agrimonde considérée, il apparaît possible de nourrir la planète de manière durable en 2050".
L’étude « Agrimonde » montre qu’il est possible de nourrir 9 milliards de personnes en 2050 même en respectant l’environnement: "Les technologies d’intensifications écologiques pourraient permettre de minimiser les impacts environnementaux des pratiques agricoles. La surface cultivée mondiale augmenterait de 39% entre 2000 et 2050 ». Répondre à la demande alimentaire demandera surtout des investissements dans les infrastructures et la recherche afin d’accroître les rendements et concevoir de nouveaux systèmes de production ainsi qu’une diminution importante des pertes à tous les niveaux des filières alimentaires.
L’étude « Agrimonde » montre aussi que le vrai problème est celui du commerce international.

b)Pourquoi la mauvaise herbe est-elle une source de gaspillage ?

Dans une prairie sauvage, la nature est telle que toutes sortes d'herbes différentes poussent mélangées les unes aux autres. Leurs racines sont imbriquées entre elles. Elles sont en concurrence entre elles pour se nourrir avec l'eau et les aliments disponibles dans le sol.
Tout l'art d'un agriculteur est de privilégier les plantes qu'il veut récolter.
Les causes de nuisances entre plantes sont multiples:
- Les plantes sont en compétition en eau et en élément nutritifs du sol
- Mais les plantes secrètent, par leur racine, des
- Il y a également des phénomènes liés au nombre des mauvaises herbes. Si elles sont grandes, elles peuvent faire de l'ombre et empêcher le soleil de faire pousser les jeunes pousses de plantes cultivées juste après que l'agriculteur les auraient semées.
Pour chaque espèce de "mauvaise herbe", la connaissance de ces données est nécessaire afin d’estimer les techniques à mettre en oeuvre.

c) Le gaspillage pendant les opérations logistiques

Les pertes en logistique les plus importantes sont celles constatées pendant les stockages, eu moment de la récolte, puis pendant les transports vers les lieux de consommation.
- Les produits agricoles, une fois récoltés, ne sont pas à l'abri des risques. Ils peuvent être contaminés par toutes sortes de moisissures ou attaqués par des rongeurs, et insectes. Pour éviter ces pertes les pays les plus pauvres n'ont pas les moyens de s'équiper en silos ventilés et isolés thermiquement. Cela nécessite des investissements importants dans les pays les moins avancés. Qui serait prêt à investir chez eux ?
- Il faut ensuite transporter les marchandises. Si elles sont transportées en vrac, elles risques d'être exposées à des poussières, des intempéries, y compris au moment du déchargement. On peut imaginer de les mettre en sac avant le transport, mais si les marchandises n'ont pas été suffisamment séchées, les moisissures se multiplient dans les sacs. Les pertes en logistique sont, dans ces pays, une autre cause de gaspillage. Les réduire nécessite des moyens de transports modernes. Mais la question est de savoir quels sont les investissements prioritaires et les plus urgents, voire les plus économiques ? 

c) Le gaspillage financier ?

Toute activité économique nécessite d'être financée. L'économie n'est ni bonne ni mauvaise en elle-même. Tout dépend de ce que l'homme en fait. Mais une économie mal orientée peut être à l'origine de grands gaspillages financiers, que ce soit dans la gestion à court terme ou dans les investissements sur le futur. Prenons un exemple dans chacun de ces deux domaines.

- Dans le court terme, par exemple, la multiplication de normes inutiles et inefficaces nécessite le financement de fonctionnaires pour les contrôler. Ce n'est pas un problème nouveau. Même les rois de France avaient installés des personnes pour des contrôles inutiles comme les « essayeurs d’étain », les« contrôleurs de bans de mariage », les « contrôleurs des perruques ». Il y avait des candidats à ce type de "charges" qui les achetaient pour avoir le droit de se "charger" de cette mission. Le roi se procurait ainsi des centaines de millions de livres. La riche bourgeoisie se jetait sur ces "charges" avec avidité. On s’imagine que ces nouveaux-riches étaient bien sots pour les acheter, mais, en réalité, ils faisaient un bon placement et s’exemptaient des charges roturières.
Aujourd’hui, on créé des normes qu’il faut contrôler : des fonctionnaires de la Jeunesse et des sports contrôlent les normes de puissances lumineuses sur les terrains de football ou la "chaîne du froid" dans les camps scouts ; des entreprises sont créées pour vérifier les normes antisismiques dans les zones où la terre n’a jamais tremblé… ce qui engendre un surcoût de construction du bâtiment de l’ordre de 1 à 5% ; des employés sont chargés de vérifier la facilité des ouvertures de fenêtre dans les écoles (décret du 5 janvier 2012).

- A plus long terme, les investissements dans des techniques inadaptées est un gaspillage considérable.
Par exemple, le financement des éoliennes est contre-productif pour le futur. L’électricité des éoliennes est produite à perte puisqu’elle doit être achetée par EDF à un prix plus élevé que celui auquel EDF nous le revend. Tout le monde sait que ce n’est pas une situation transitoire puisque, même à grande échelle, dans des « champs d’éoliennes », ou avec des éoliennes de très grande taille, le coût ne diminuera pas sensiblement. Une véritable solidarité avec les générations futures consisterait à investir dans des énergies nouvelles rentables.

d) Que pensent les chrétiens du gaspillage?

Le Pape Benoît XVI avait très bien expliqué aux chrétiens le sens du concept de sobriété heureuse qui a pour vocation de nous aider à nous convertir : pendant l’Angélus du 4 décembre 2011, il avait expliqué que « le style de Jean-Baptiste devrait rappeler à tous les chrétiens de choisir comme style de vie la sobriété ». Mais aussitôt après, Benoît XVI avait rappelé ce qu’a été la mission de Jean-Baptiste, celle d’« un appel extraordinaire à la conversion ». Benoît XVI insistait ensuite sur « l’appel de Jean [qui] va donc au-delà de la sobriété du style de vie, et plus en profondeur : il appelle à un changement intérieur, à partir de la reconnaissance et de la confession du péché personnel ».

Pour approfondir...

Pourquoi le commerce international a-t-il un rôle sur le gaspillage?

Une autre forme de gaspillage consiste à laisser des millions de personnes sans travail. Or c'est dans les pays les plus pauvres qu'on trouve le plus grand nombre de chômeurs. D'où viennent-ils? Dans les banlieues des grandes villes africaines, on trouve un nombre considérable de familles venant de régions rurales. Les petits agriculteurs de la brousse ne peuvent plus vendre leur production car les importations de blé arrivent des Etats-Unis ou de l'Europe à des prix moins chers que le sorgho ou le mil qu'ils produisaient sur les terres africaines. Le phénomène s'est aggravé à cause des règles du commerce international qui, progressivement obligent tous les pays du monde à réduire leurs frais de douanes. C'est une mesure injuste, car elle met en concurrence les pays pauvres et les pays riches. Dès lors les négociants africains ont plus d'intérêt à acheter des céréales importées qu'à acheter les productions locales. Les producteurs se retrouvent chômeurs dans les banlieues et n'ont même pas les revenus pour s'acheter les produits importés, surtout quand les prix mondiaux montent.

Comment peut-on lutter contre les mauvaises herbes?

Il existe de nombreuses techniques pour éliminer les mauvaises herbes.
- On peut les détruire en intervenant mécaniquement dans un champ. C'est ce qu'on appelle le "sarclage", soit de manière manuelle avec un petit outil de sarclage, la binette, soit avec des machines qui détruise les plantes entre les rangs de jeunes maïs, par exemple.
- On peut aussi les détruire avec l'épandage de produits chimiques qu'on appelle les "herbicides".
- On peut aussi organiser la concurrence avec des plantes qui seraient aussi utiles que la plante cultivée. C'est ce qu'on appelle les "cultures associées". Par exemple, l'association « haricot-maïs » permet à la grande tige de maïs de servir de tuteur au haricot qui aura un rendement plus important ; dans d'autres cas, certaines courges ont une forte capacité à couvrir et ombrer le sol, et peuvent ainsi réduire la pousse de mauvaises herbes dans un champ de maïs.

Toutes ces techniques ont des avantages et des inconvénients. Par exemple la mise en place de cultures associées complique souvent la récolte. Le sarclage manuel nécessite une main d'oeuvre abondante. Le sarclage mécanique provoque une évaporation importante de l'eau du sol. Il faut donc bien peser le meilleur équilibre économique.


Compost

Du latin composita (« composée »)qui a donné en vieux français un adjectif compost (« mélangé, mélé »). Il a donné le mot compote pour des désserts à bas de mélanges de fruits. Le mot compost est utilisé pour décrire un amas de produits végétaux, ou produits agricoles pourris pouvant servir de fumiers

Bénévole:

Vient de deux mots latins: vŏlēre" (vouloir) et "bene" (le bien). Le bénévole est une personne dont la priorité d'action est de vouloir faire du bien à son prochain. C'est pourquoi, il renonce normalement a recevoir un salaire pour le temps qu'il passe à son activité de "bénévolat".

Agence:

Mot venant du latin "agens"(agir). Pendant la Renaissance, le mot a pris le sens d'une organisation pour représenter des commerçants. Le mot agence a maintenant le sens d'une organisation chargée de remplir une mission: une agence immobilière pour vendre des appartements, une agence d'Etat à qui un gouvernement confie une mission.

Collecte:

Du verbe latin "ligo" (lier) avec le préfixe "con" (ensemble). Une collecte est l'action de rassembler des objets dispersés pour améliorer l'efficacité de ce qu'on veut faire.

Procédure:

Du latin "pro" (pour, dans le sens de) et "cedere" (aller, marcher). Une procédure est une action qui signifie donc aller vers ce qu'on veut obtenir.

Dialectique:

Mot venant du grec "dia" qui signifie "en divisant", et "legein" parler. Dans le langage courant, la dialectique désigne l'art de la discussion et de l'argumentation, c'est-à-dire les méthodes mises en œuvre en vue de démontrer, réfuter, convaincre.

Pénurie

Mot venant du latin "penuria" (manque de vivres, disette). Le mot décrit une situation dans laquelle une population manque, de manière généralisée, de quelque chose.

Logistique:

Vient du grec ancien "logistês" (celui qui calcule). La logistique est l'art de calculer et d'administrer. En économie, la logistique s'occupe de tout ce qui circule: les transports, le stockage.

Innovant/Innovation

Du latin "novare" (renouveler, inventer). Une technique est innovante quand elle vient d'être inventée: c'est une innovation.

Ramadan

Mot venant de l’arabe ramaḍān qui est le neuvième mois de l’année pour les musulmans. Les fidèles le consacre à un jeûne de l’aube à la tombée de la nuit.

Ascèse

Du grec "askêsis" (exercice, entraînement). Dans le langage courant, il s'agit, généralement, d'un entrainement à se priver de quelque chose comme la nourriture. cette discipline peut répondre à des mesures d'hygiène ou à des préoccupations religieuses

Frugalité

Du latin "frugalis" qui est un mot qui a plusieurs sens relatifs aux moissons (sobre, modéré, rangé). La frugalité est donc une vertu que l'on attribue à une personne qui vit en se contentant de peu de choses, consomme modérément et avec sobriété.

FAO

Initiales d'une "agence" (voir ce mot) de l'Organisation des Nations Unies qui a pour mission d'étudier et de recommander des politiques agricoles concernant l'Alimentation dans le monde: En anglais, c'est la "Food and Agriculture Organisation". 

Commentaires  

# Michel CHENEBEAU 23-08-2020 08:23
Bonjour,
Vos articles ont un intérêt intellectuel bien compréhensible, puisqu'ils nous font percevoir la complexité de notre monde, et les nombreux effets rebonds de nos décisions. La critique est nécessaire, si elle est complétée par des conseils ou des avis concrets, ça ne me semble pas le cas, en dehors des appels à un changement intérieur : lequel et comment ?
Avantages inconvénients : qui choisit ?
Là j'exagère, je le sais, l'oligarchie au pouvoir !
Michel CHENEBEAU
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# les2ailes.com 23-08-2020 10:59
Quel changement intérieur et comment?
Oui la frugalité, mais pas une "frugalité par précaution" qui voudrait contribuer à sauver la planète... Ce serait comme une homélie prônant le jeune du vendredi saint pour maigrir.
Oui à la frugalité vertu qui aide à se dépouiller pour entendre Dieu. Oui si, en sus, si la frugalité permet d'entendre le cri des pauvres, des fragiles et des démunis et compatir avec eux... A condition de ne pas croire que le partage institutionnel et public permettra de mieux distribuer les ressources. Elles sont abondantes et les pauvretés méritent une autre analyse que la redistribution. Le partage est également un entraînement à la compassion.
Qui doit choisir le changement intérieur? Vous avez raison d'exclure l'oligarchie au pouvoir. La conversion doit être subsidiaire et non imposée.
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