Il y a 25 ans, à l’automne 1994, paraissait la première édition d’un rapport intitulé « L’environnement en France ». Le gouvernement a publié son édition  2019 : « rapport de synthèse - l’environnement en France ». Il est préfacé par le ministre Elisabeth Borne. Il est sensé fournir une vision synthétique de l’état de l’environnement et propose des approches systémiques sur ce qu’ils qualifient de « grands enjeux ».
Nous citons ce document car, pour la première fois depuis qu’il existe, il introduit le concept scientifique des « 9 limites de la planète », thème que nous avions analysé en détail le 4 juillet 2015.
Le rapport qualifie cette approche d’« innovante » car elle permettrait d’examiner « le bien-être des Français au travers de l’analyse des principales fonctions de vie (se loger, se nourrir, se déplacer) vue sous le prisme des limites planétaires ».
Ce concept de « 9 limites planétaires », était né avec la publication, le 15 janvier 2015, une prétendue étude scientifique intitulée : "Planetary Boundaries: Guiding human development on a changing planet". Dix neuf auteurs y analysent une série de neuf critères justifiant, selon eux, des entraves à l’activité humaine sous forme de "limites planétaires".
Johan Rockström,  un des co-auteurs, a longuement présenté les conclusions au « forum économique mondial » de Davos, les 21-24 janvier 2015. Or ce document montrait les « limites », sans jeu de mot, de ce concept. Les auteurs reconnaissaient eux-mêmes que sur chacun des 9 thèmes, il était  tantôt impossible de conclure, tantôt qu’ils ne disposaient pas d’indicateurs, ni d’historiques de données.
Nous ne reprendrons pas ici l’analyse faite en 2015 par « les2ailes.com »

Source : « Rapport de synthèse - l’environnement en France »

Commentaire "les2ailes.com"

1- Les auteurs du rapport

Sa rédaction, menée par une trentaine de personnes[1], a été soumise à la relecture de 17 autres constituant le  « comité scientifique du SDES (Service de la donnée et des études statistiques du Commissariat général au développement durable CGDD) »[2]. L’origine de ce comité scientifique montre à lui seul la philosophie qui préside à ce rapport de synthèse. Il ne s’agit que de faire un état des lieux statistiques sur la base d’indicateurs préétablis et considérés comme représentatifs. Il n’y a nulle part la moindre analyse sur la pertinence scientifique de ces indicateurs. Tout le rapport a été confié à son chef de service,  Sylvain Moreau, qui est   inspecteur général de l'INSEE.

2- Le plan du rapport

Auteurs (p.  5)
Remerciements (p. 6)
Préface (p. 7)
Résumé (p. 9)

Partie 1 – L’environnement en France (p.  15)
Introduction (p. 17)
La qualité de l’air, un enjeu de santé publique . (p.. 20)
Eaux de surface et souterraines : des milieux exposés . (p. 26)
Mer et littoral, des territoires menacés (p. 36)
La biodiversité sous pression (p..41)
Le sol, un rôle essentiel pour l’environnement . (p.  48)
L’exposition aux risques naturels et technologiques (p. 57)
Climat : un réchauffement avéré en France (p. 65)
Substances chimiques et champs électromagnétiques : une inquiétude croissante chez les Français (p. 74)
Les ressources naturelles face aux besoins de l’économie française (p. 80)
L’économie circulaire : vers une gestion durable des matières premières (p. 85)
L’économie verte, un enjeu de la transition écologique (p..91)
Vers une meilleure intégration de l’environnement par les acteurs économiques (p. 96)

Partie 2 – La France au regard des limites écologiques de la planète (p. 105)
Introduction (p. 107)
Changement climatique (p. 110)
Érosion de la biodiversité (p. 113)
Perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore (p. 120)
Changements d’utilisation des sols (p. 126)
Acidification des océans (p. 131)
Utilisation mondiale de l’eau (p. 135)
Appauvrissement de l’ozone stratosphérique (p. 140)
Augmentation des aérosols dans l’atmosphère. (p. 144)
Introduction d’entités nouvelles dans la biosphère (p. 148)

Partie 3 – La société française face aux limites de la planète (p. 155)
Introduction (p. 157)
Bien vivre en France se fait-il au détriment de la planète ? (p. 159)
Les inégalités de modes de vie exacerbées par le changement climatique (p. 171)
Des chemins de transition écologique et solidaire (p. 182)

Postface  (p. 194)
Annexes (p. 195)
Glossaire (p. 196)
Définitions (p. 199)
Liens et références (p. 210) 

3- Le contenu du rapport

Chacune des prétendues limites planétaires commence par un discours dogmatique sur les causes humaines

a) Le changement climatique en France.

Le rapport rappelle que « la modification du climat par les activités humaines est un problème environnemental d’ordre planétaire ».
Nous rappelons ici les graves lacunes dans les démonstrations du Giec sur le sujet.  

  • Les indicateurs climatiques

De manière assez unanime, et à part quelques climato-sceptiques peu crédibles, tout le monde retient la température globale terrestre, comme effet détecté, et comme facteurs causaux éventuels, l’irradiance solaire, les émissions de CO2 et l’activité volcanique. Vouloir prendre d’autres indicateurs comme celui de la hausse du niveau des océans risquerait d’être approximatif. Le niveau des océans est en effet impacté par d’autres facteurs internes au système : les mouvements de la tectonique des plaques qui peuvent faire varier le niveau des océans dans certaines régions (a), les variations de pressions atmosphériques colossales dans les régions du pacifique sud touchées par les phénomènes El Nino et El Nina (b), ou les mécanismes de la circulation thermo-haline qui sont si puissants qu’ont les qualifie de « tapis roulant » au cœur des océans (c).

  • L’historique des données climatiques

Le G.I.E.C. est-il légitime à se limiter à 150 ans d’observations[3] ? Ce type de pratique revient à occulter la période chaude médiévale puis le petit âge glaciaire du xve à la fin du xixe siècles au moment de la Bérézina. Pour expliquer ces variations, même un non spécialiste, avec son propre bon sens, peut comprendre qu’il est nécessaire de retenir un minimum d’observations sur mille ans.

  • La structuration des modèles climatiques

Presque tous les modèles climatiques utilisent des modèles à transfert d’énergie, (Energy Balance Model – E.B.M.) fondés sur les principales lois de la physique. Il en existe plusieurs types.  
Toute la question est alors de savoir à quel espace appliquer ces lois.
(a) La première possibilité est d’englober, en un seul système, la globalité de la mécanique climatique terrestre.
(b) Le G.I.E.C., quant à lui, l’applique à plus de deux cent mille sous-ensembles sous-forme de « planètes numériques » constituée de cubes d’océans de profondeur, de cubes de montagne, ou de toundras, des cubes de haute ou de basse atmosphère, etc …. Malheureusement, la complexité des transferts d’énergie d’un cube à l’autre est telle que les sources d’erreur augmentent, car   la complexité engendre l’imprécision.
Ajoutons qu’il ne suffit pas qu’une loi physique, par exemple l’effet de serre, soit vérifiée en laboratoire pour qu’elle suffise à structurer un modèle climatique. En effet, les perturbations colossales des masses d’air peuvent rendre plus complexes le phénomène de l’effet de serre : les masses d’air sont brassées avec une ampleur colossale par les mouvements verticaux des alizés dans les régions tropicales. Ils renvoient des masses d’air chaud, donc émettrice d’infra rouges, à des altitudes où les concentrations de CO2 sont plus faibles. C’est ce qui explique, paradoxalement, que c’est au niveau des tropiques, là où la planète est la plus chaude, qu’elle émet dans le cosmos le plus d’infra rouges[4] !
Par ailleurs, le G.I.E.C., lui-même, reconnait qu’il est conduit à éliminer certains facteurs pour limiter la complexité, en particulier le rôle des nuages : dans leurs modèles, le G.I.E.C.  ne retient que « des conditions de ciel clair[5] … ». Pourquoi cela? Parce que, dit le G.I.E.C., « l’introduction de nuages compliquerait grandement les objectifs de la recherche[6]. » Or la recherche devrait se fixer comme mission de faire des prévisions malgré la complexité du système ! Pourtant, tous les climatologues reconnaissent que la vapeur d’eau est également un gaz à effet de serre et que les nuages sont un facteur de rétroaction interne fondamental.
Ce n’est pas une raison pour introduire un phénomène comme El Nino[7] dans les facteurs causaux[8]. Or, il est connu que ces oscillations océano-atmosphériques du Pacifique sud ne sont que des boucles internes de la mécanique climatique, et ne sont pas la cause des variations longues.
Il faut, enfin, structurer le modèle en utilisant des calculateurs avec des algorithmes mathématiques. Le G.I.E.C. qualifie cette étape de « détection-attribution », c’est-à-dire la détection d’un effet et son attribution à une cause. Mais comment s’expliquer que le G.I.E.C. dise que cela « n’exige ni n’implique que chaque aspect de la réponse au facteur causal en question soit correctement simulé[9] » ?
Le G.I.E.C. aborde cette problématique de la « détection-attribution » en utilisant des modèles de planète virtuelle. Les modèles qui travaillent sur un seul système climatique global considèrent que les nuages font partie du système mais ne cherchent pas à expliquer les mécanismes interne de rétro-causalité. Ils s’attachent à l’essentiel : non pas expliquer les relations de cause à effet entre les signaux extérieurs au système, mais les quantifier pour faire des prévisions.

  • Le paramétrage des modèles climatiques

Les modèles référencés par le G.I.E.C. introduisent des paramètres, par exemples, la sensibilité de la température à la variation d’émission de CO2 qu’ils exploitent ensuite dans leurs calculs, ou la viscosité des fluides dans les transferts d’énergie d’un cube à l’autre, ou encore des coefficients d’évaporation en fonction de l’état de la mer ou des vents.
Une première méthode consiste à faire des études théoriques et spécifiques pour estimer a priori ces paramètres et les introduire dans le système, avec des degrés d’imprécision qui s’accumulent.
Une autre méthode consiste à laisser le système calculer lui-même quelques-uns de ces paramètres sans aucun a priori,  à partir de l’observation des faits et non à partir d’études scientifiques préalables.
Le risque de l’approche des modélisateurs du G.I.E.C. est d’être partial. D’ailleurs un des théoriciens de la modélisation, faisant autorité dans la communauté du G.I.E.C., a fait une enquête et a reconnu que 22 des 23 principaux centres de modélisation climatiques qu’il a interrogés paramétraient leurs modèles « pour obtenir les propriétés souhaitées »[10] ! Pourtant, le principe d’une méthode scientifique est de ne pas préjuger des résultats. Les calculs menés par le G.I.E.C. sur ces paramètres sont d’ailleurs d’une très grande opacité. Il faut une solide expertise scientifique pour arriver à reconstituer certains paramètres comme les sensibilités climatiques retenues par le G.I.E.C.
A contrario, les modèles ne cherchant à identifier qu’un seul système global, parviennent, grâce aux tests d’hypothèses, à calculer les paramètres de sensibilité de la température au CO2, d’irradiance solaire ou d’activité volcanique. C’est ce qui explique que l’utilisation de modèles par identification conduit à des sensibilités complètement différentes de celles du G.I.E.C. Bien entendu, une modélisation sur 150 ans d’observation ne conduit pas aux mêmes sensibilités que celles calculées sur 1000 ans de données.

  • La quantification des relations de cause à effet en matière de climat

Nécessairement, ces différences d’approche de paramétrage vont permettre ou non des quantifications précises des relations entre les signaux retenus.
La modélisation alternative fondée sur l’identification d’un système unique global exploite avec rigueur ses tests d’hypothèses. Sa conclusion est que « l’hypothèse, selon laquelle l’activité humaine n’aurait pas d’effet significatif, ne peut pas être exclue... Avec un taux de certitude significatif de 90%...,  on doit considérer comme un fait établi que l’activité solaire, en tant que variable explicative causale, constitue l’explication première du « changement climatique »[11].
Le G.I.E.C., travaillant sur une planète numérique multicellulaire, invoque une probabilité de 95% que le réchauffement soit d’origine humaine. L’auteur de cet article a participé à un débat avec deux représentants du G.I.E.C. à qui il était demandé par écrit les références du calcul de 95%. La réponse écrite a été qu’il ne s’agissait pas d’une probabilité calculée mais d’une probabilité subjective. Les rapports du G.I.E.C. le confirment : « les probabilités "Objectives" et "Subjectives" ne sont pas toujours explicitement distinguées »[12]. Peut-on parler de chiffrage et de quantification avec de telles approches ?

  • Les prévisions et les réalisations climatiques

Dire que la gravité et l’urgence des enjeux sont telles qu’on n’a pas le temps de vérifier si les modèles auront raison ou tort, relève d’une forme d’esquive. Il  suffit de faire, avec les modèles, des « retro-prévisions ». Il est possible de tester les sensibilités retenues par le G.I.E.C. à partir des observations faites sur 150 ans et de reconstruire sur 1000 ans l’histoire climatique antérieure à 1880. Le Giec a publié un résultat de ce type[13]. Il ne dégage qu’un flou effaçant les variations que l’histoire a connu pendant l’« optimum médiéval » du xe au xive siècle et le « Petit âge » glaciaire du xve au xviiie siècle. Ce n’est pas être provocateur que de dire que si un modèle n’est pas capable de restituer l’historique passé, c’est qu’il est inefficient à prévoir le futur[14].

b) la Biodiversité
Le rapport, rappelle le dogme de l’étude de référence "Planetary Boundaries: Guiding human development on a changing planet" : « L’érosion de la biodiversité, au même titre que le changement climatique, constitue un défi majeur à l’échelle planétaire ». Or cette étude sur les limites planétaires reconnait qu’il est difficile de trouver un indicateur de contrôle approprié aux niveaux régional ou mondial. En attendant, elle propose un indicateur intermédiaire, l’Indice d’Intégrité de la Biodiversité (BII)[15]. Elle retient le concept de Variabilité Phylogénétique des Espèces (PSV), tout en reconnaissant que les données globales ne sont pas disponibles au niveau mondial. Elle retient également un autre indicateur qui est le Taux Mondial d’Extinction. L’étude admet que cet indicateur n’est pas, non plus mesuré exactement. L’étude avoue qu’il « peut y avoir un risque important dans l’utilisation du taux d’extinction comme variable de contrôle ». Malgré tout, l’étude estime que la limite du taux de perte de PSV ne devrait pas dépasser celui constaté au cours de l’Holocène ! Faute de le connaître, elle propose de  se rabattre sur la limite, bien qu’imparfaite, de 1 à 10 millions d’années-espèces[16]. L’étude reconnait que « nous ne savons ni les niveaux, ni les types de perte de biodiversité,  qui peuvent éventuellement déclencher des changements non linéaires ou irréversibles du Système-Terre » reconnaît que « en raison d'un manque de preuves sur la relation entre les réponses de l’indicateur BII au Système-Terre, nous avons proposé une frontière préliminaire à 90% de la BII, mais avec une très large gamme d'incertitude (90-30 de %) qui reflète les grandes lacunes dans nos connaissances sur le BII-Terre système fonctionnement relation [17]». 
Le rapport sur l’état de l’environnement en France fait, quant à lui, appelle à un autre indicateur, celui d’ « Indice Liste Rouge » (appelé « RLI »), mis au point avec la collaboration de  l'IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) qui est un organe très partial composé de gouvernements et d’ONG . Cet indicateur est très partiel puisque, par exemple, dans « le domaine marin, seuls les Indices Liste Rouge des oiseaux marins et des coraux (bâtisseurs de récifs) ont été présentés dans le dernier rapport de l'IUCN »[18].  Mais un rapport[19] de l’UICN consacré aux critères de cette Liste rouge, explique que « l’inconvénient est que cette approche implique des opinions subjectives dont les résultats ne sont pas toujours reproductibles »[20].
En réalité, ce rapport français ne fait aucune distinction entre "destruction" et "transformation" de la diversité biologique, ni entre les concepts de "disparition" de certaines espèces et leur "repli" face à des environnement hostiles en attente d’une réapparition lorsque celui-ci devient favorable. 

c) Les cycles biogéochimiques de l’Azote et du phosphore
Deux mots clefs sont cités dans ce chapitre : celui d’eutrophisation et celui de Flux de N et P à la mer !
Le mot eutrophisation est utilisé 24 fois dans le rapport, mais aucune source précise n’est donnée sur l’évolution des problèmes d’eutrophisation. Le rapport ne fait donc que reprendre un concept développé par l’étude de référence "Planetary Boundaries: Guiding human development on a changing planet" . Elle explique que « les liens entre les limites de  N et P déterminées indépendamment  doivent être analysés en l’intégrant avec le concept de rapport N/ P sur l’ensemble des cultures de plantes agricoles ». L’étude évoque un ratio limite de N/P de 11,8.
Or, rien ne prouve que ce type de limite moyenne puisse s’appliquer à l’immense diversité des écosystèmes, de leurs composantes pédologiques, géologiques, ou géographiques, ni des technologies agricoles utilisées. Un rapport d’Ifremer explique que « le rapport N/P est en fait très variable selon les milieux : les rapports N/P, comme l'avait déjà pressenti Cooper (1938) sont en général très variables. Ainsi, McGill (1965) mentionne des variations très importantes de ce rapport en Méditerranée, avec des valeurs extrêmes comprises entre 1,39 et 23,44 »[21]
Quant au « Flux de N et P à la mer », le rapport fait allusion à des « estimations », mais aucune source n’est fournie sur la méthodologie utilisée pour établir ces estimations. Les références annexées au rapport, n’en donnent pas plus.
Enfin l’impact sur les algues vertes est longuement évoqué, mais il semble bien que les scientifiques en mal d'écologie tombent dans la vieille manie de courir aux explications avant d’avoir examiné les faits dans leur objective complexité. Comme le disait Bossuet, " le plus grand dérèglement de l’esprit, c’est de croire que les choses sont comme on voudrait qu’elles fussent". Dans le scientifiquement correct, ce dérèglement-là est bien connu. Pourtant:
-    La prolifération des algues vertes est un phénomène répandu dans de nombreuses régions du monde : Chine, Cuba, Espagne, fjords de Norvège, Pays-Bas, Danemark, lagunes de Venise et de Tunis, Sénégal… Il n'y a pas que la Bretagne nord à être concernée !
-    Même en France, au-delà de certaines côtes bretonnes, elles sont observées dans le Cotentin, en baie de Somme, en Charente-Maritime, en Martinique ou dans les étangs et lagunes du Languedoc - Roussillon.
-    C’est un phénomène ancien puisque des échouages d’ulves sur les côtes de la Manche sont rapportés depuis le début du XXème siècle. Dès les premières photographies aériennes de l'IGN en 1952, les rideaux d’ulves sont visibles sur les baies aujourd'hui  les plus concernées.
-    Sur les bassins versants de la baie de Lannion, très touchée par la prolifération des algues vertes, on rencontre des systèmes de polyculture-élevage relativement peu intensifs ; on n’y compte pratiquement pas d’élevage hors-sol, et de nombreuses surfaces sont occupées par des prairies permanentes.
-    La prolifération d’ulves
* se manifeste dans les baies propices, quels que soient les flux d’azote déversés par les cours d’eau. De plus, les quantités d’ulves ne sont nullement corrélées aux flux d’azote rejetés. 
* Est observée dans les baies présentant deux caractéristiques: du sable à faible pente, favorisant l’effet de lagunage, et l’absence de dispersion des masses d’eau vers le large qui reste piégée en fond de baie.
-    L’azote du milieu marin ne provient pas uniquement des cours d’eau et les apports des cours d’eau ne représentent qu’une partie de l’azote disponible dans le milieu marin. Aussi, compte tenu des masses en jeu et des besoins des ulves, aucune carence en azote capable de réduire la croissance des algues ne pourra jamais être observée. Les actions sur les nitrates dans les bassins versants n’auront pas d’effet sur la prolifération des ulves. 
Resterait alors la question de la nocivité prétendue des nitrates sur la consommation humaine des eaux provenant des nappes phréatiques. C’est un autre sujet très contesté qui a été étudié dans un livre de Jean L’Hirondel « les nitrates et l’homme – toxiques inoffensifs ou bénéfiques ? ». Ce livre a reçu l’appui des Professeurs Christian Cabrol, Henri Lestradet et Maurice Tubiana.
-     D’autres facteurs peuvent expliquer la prolifération des algues vertes, parmi lesquels on peut citer la diminution des consommateurs d’ulves dans la chaîne alimentaire, le développement de la mytiliculture dans la baie de Saint-Brieuc, l’accumulation de phosphore dans les sédiments côtiers… 

d) Changement d’utilisation des sols
Le rapport rappelle que « l’une des limites planétaires, sans doute la plus évidente, est la surface disponible pour y déployer les activités humaines ». Comme si l’homme n’avait pas vocation à développer ses activités au fure et à mesure de la croissance démographique. Certes, le rapport reconnait que « la forêt française gagne du terrain » et que, « contrairement à la situation mondiale, les terres agricoles y régressent ». Mais il a recours au concept d’« empreinte écologique de la France » qui serait « liée aux importations de matières premières agricoles et forestières s’élève à 14,8 Mha en 2016 ». Le rapport reprend d’ailleurs la définition du concept d’« empreinte écologique » qui permettrait de « mesurer les impacts de la France sur la nature à l’échelle mondiale grâce à l’évaluation des surfaces qui lui sont nécessaires pour sa production et sa consommation » (p. 130). Mais cet indicateur, très populaire, mis au point Mathis Wackernagel (Membre du très malthusien Club de Rome), consiste à additionner des hectares de continents, des hectares d’océans avec des coefficients d’équivalence très approximatifs, mais en y ajoutant également des hectares de besoins virtuels pour absorber le CO2 ! Ce ne sont que des indicateurs déguisés de consommation de CO2 dont on sait le manque de fondement scientifique.

e) L’acidité des océans français. (pages 131 à 134)
95% de ce chapitre se résume à un rappel dogmatique sur l’acidité des océans, sur les enjeux et éventuelles conséquences sur les mollusques, et les coraux des  territoires océaniques français dans les océans indiens, pacifiques et des caraïbes !
Seulement 5% du chapitre se résume à dire que un seul point d’observation a été retenu, la « rade de Villefranche-sur-Mer », comme si l’observation dans une région sans marée, au fond d’une rade coincée entre les pointes de St-Jean-Cap Ferrat et le Cap de Nice, pouvait être représentatif !
Le Ph aurait diminué de  0,003 unités par an. Aucune indication de fourchettes de la variation n’est donnée, comme s’il était possible de faire des mesures si précises au niveau d’un océan !
Au demeurant, les auteurs de l’étude de référence "Planetary Boundaries: Guiding human development on a changing planet"  reconnaissaient que « l'hétérogénéité géographique est importante pour suivre la nature de limites pour les océans du monde ». C’est d’autant plus évident que rien n’est dit sur
- « l'hétérogénéité géographique est importante pour suivre la nature de limites pour les océans du monde ».
-  l’effet tampon dans les océans,
- le rôle de l’altération des roches continentales  qui augmente l'alcalinité de l'eau de mer ainsi que sa capacité à compenser la baisse du pH. 

f) L’utilisation de l’eau
Le rapport sur l’état de l’environnement en France explique à juste titre que ce sont les usages agricoles les plus importants à assurer. Il « préconise d’ailleurs d’accroître la concertation entre acteurs pour … réaliser, si nécessaire, des retenues de stockage hivernal ». Le propos est contradictoire avec la manière dont les pouvoirs publics capitulent devant les opposants à la réalisation de ces retenues (Sivens, etc…) 

g) L’Ozone
L’étude de référence "Planetary Boundaries: Guiding human development on a changing planet" considère comme un fait acquit le rôle des CFC et des HFC sur la couche d’ozone. Mais une allégation ne fait pas preuve. Le rapport sur la situation en France se contente de rappeler la signature des accord de Montréal et de l’Amendement de Kigali
En réalité, même les rapports de la très officielle WMO (World meteoroligical Organisation), admettaient, dix ans après les accords de Montréal, que l’incertitude n’était pas levée : « Des modèles tridimensionnels et bidimensionnels ont été utilisés pour simuler la chimie des nuages stratosphériques polaires (PSC) dans le vortex et comment le transport vers l'équateur de l'air polaire perturbé chimiquement peut affecter l'ozone à mi-altitude. Notre manque de compréhension des mécanismes détaillés de la dénitrification, de la déshydratation et des processus de transport réduit notre confiance dans ces prévisions du modèle » (rapport WMO 1994, Stratospheric models § 6.1, p. 261). Comment les prévisions des modèles pourraient-elles se réaliser quand on lit que « les projections futures n'incluent pas l'influence des éruptions volcaniques ou des variations du cycle solaire » (Rapport WMO 2010, rapport pour les décideurs, fig. ES2 §d).

h) l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère
Le rapport prétend que, « en Europe, la pollution de l’air extérieur due aux particules fines est à l’origine de plus de 400 000 décès prématurés chaque année, dont près de 40 000 en France (Agence européenne pour l’environnement, 2018) ». C’est la reprise d’une allégation présente dans le
L’étude de référence "Planetary Boundaries: Guiding human development on a changing planet" qui prétend que « les aérosols ont des graves répercussions bien connues sur la santé humaine, et conduisant à environ 7,2 millions de décès par an »[22] . Pourtant un document référencé par l’Organisation mondiale de la santé reconnait que « les preuves épidémiologiques empiriques n’existent pas de l’ampleur de la corrélation entre la mortalité et l’exposition à des doses élevées de PM25. et …les connaissances actuelles ne permettent pas de tirer des conclusions définitives et quantifiables en ce qui concerne les toxicités relatives des compositions des PM25. ... Les risques associés à chaque type d’exposition ne dépend pas des autres types d’exposition. Autrement dit, nous supposons qu’il n’y a aucune interaction entre les différents types d’exposition quelque soit les causes de mortalité. Nous sommes conscients qu’il n’y a pas de preuve épidémiologique qui teste cette hypothèse.... »[23].

i) L’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère
Le rapport évoque surtout
- les déchets plastiques, dont 5 à 13 millions de tonnes sont rejetés en mer. Il n’est pas précisé que 80 % de ces volumes proviennent des pays en voie de développement.
- les déchets nucléaires qui pourraient représenter 2,5 millions de m3 en 2030 soit l’équivalent de seulement 250 ha sur une hauteur de 1 m de haut.
- Les pesticides et la culture de variétés de tournesol et de colza tolérantes aux herbicides.

4- Conclusion 

Ce rapport sur l’état de l’environnement en France se targue de suivre la thématique des neuf  limites planétaires.
En réalité, il s’agit, une fois de plus, de surfer sur plusieurs philosophies
- une forme d’anthropocentrisme à imaginer que, seul,  l’homme peut contrôler et manager le "système terre". Ce système de pensée revient à nier que la nature, y compris ses incidences cosmiques, puisse  disposer de systèmes régulateurs, d’effets tampons, de boucles de rétroactions dans les sous-systèmes terrestres.
- un enfermement de l’homme dans des limites pour le culpabiliser et mieux l’asservir : Un système messianique ne peut se maintenir durablement que si la majorité des personnes est incapable de définir ses propres buts. C’est pourquoi, ils organisent systématiquement la régression psychique des personnes qu’elles asservissent. 


[1] 

Christelle Larrieu,

Acteurs économiques - Cycles de l’azote et du phosphore

Jean-Louis Pasquier

Acidification des océans

Mélanie Gauche,

Environnement et santé

Sandrine Parisse,

Acteurs économiques

Alexis Cerisier-Auger,

Biodiversité - Érosion de la biodiversité -  Acidification des océans

Antoine Levêque

Biodiversité

Benoit Bourges

La société française face aux limites de la planète - Acteurs économiques

Céline Magnier

Risques naturels et technologiques - Ressources naturelles -  Économie circulaire - Acteurs économiques - Environnement et santé - Entités nouvelles

Christelle Larrieu

Introduction -  La France au regard des limites écologiques de la planète - Risques naturels et technologiques - Érosion de la biodiversité - Biodiversité - Aérosols dans l’atmosphère -   Acidification des océans - Changements d’utilisation des sols - Environnement et santé - Entités nouvelles -  La société française face aux limites de la planète -

Chrystel Scribe

Entités nouvelles

Didier Eumont,

Environnement et santé - Eaux de surface et souterraines - Cycles de l’azote et du phosphore

Élodie Ricaud

Acteurs économiques

Éric Pautard

La société française face aux limites de la planète

Frédéric Nauroy

Économie verte

Irénée Joassard

La société française face aux limites de la planète - Air extérieur -  Eaux de surface et souterraines - Ozone stratosphérique -  Érosion de la biodiversité - Aérosols dans l’atmosphère

Jean-Louis Pasquier

Changement climatique - Cycles de l’azote et du phosphore - Utilisation mondiale de l’eau

Jean-Michel Guilhen,

Acteurs économiques

Julien Maugé,

Acteurs économiques

Katerine Lamprea

Mer et littoral - Cycles de l’azote et du phosphore -  Environnement et santé -  Acidification des océans -

Lubomira Guzmova,

Eaux de surface et souterraines

Manuel Baude

Climat

Marlène Kraszewski,

Changements d’utilisation des sols

Mélanie Gauche,

La société française face aux limites de la planète - Économie circulaire

Philippe Calatayud,

Ressources naturelles - Économie circulaire

Sandrine Parisse

Environnement et santé - Changements d’utilisation des sols - Cycles de l’azote et du phosphore -  Entités nouvelles

Sébastien Colas,

Acidification des océans - Mer et littoral -  Cycles de l’azote et du phosphore

Sophie Margontier,

La société française face aux limites de la planète - Économie verte

Valérie Dossat-Thauvin,

Utilisation mondiale de l’eau

Véronique Antoni,

Sol -  Risques naturels et technologiques -  Environnement et santé - Ressources naturelles - Changements d’utilisation des sols

 

[2] • Daniel Boy, directeur de recherche (FNSP) au CEVIPOF

  • Jean Cavailhès, directeur de recherche émérite à l’INRA, Centre d’économie et sociologie appliquées à l’agriculture et aux espaces ruraux (CESAER)
  • Didier Cornuel, professeur émérite d'économie à l'université de Lille
  • Patrick Elias, mission Économie et Statistiques, CSTB (DESH)
  • Antoine Frémont, directeur scientifique, IFFSTAR
  • André-Jean Guérin, membre associé de l’Académie d’Agriculture de France
  • Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant (Manicore, Carbone 4)
  • René Lalement, directeur adjoint de l'appui aux politiques et aux acteurs, Agence française pour la biodiversité
  • Yvette Lazzeri, enseignant-chercheur, LivingLab T.Créatif®, CNRS-Aix-Marseille université
  • Gérard Monédiaire, professeur émérite, université de Limoges, Directeur du Centre de recherches interdisciplinaires en droit de l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme (CRIDEAU)
  • Denise Pumain, professeur, université de Paris I, Laboratoire Géographie-cités
  • Gilles Rotillon, professeur émérite, économiste de l'environnement
  • Harris Selod, conseiller à la Banque mondiale, Agriculture & Rural Development Department
  • Hubert Stahn, professeur des universités, Aix-Marseille School of Economics
  • Mauricette Steinfelder, membre du CGEDD, MTES
  • Pierre Stengel, directeur de recherche, INRA
  • André Vanoli, Association de comptabilité nationale

[3] GIEC-IPCC, WG1 Fifth Assestment Report, Chap. 10, Fig. 10.1, p. 107/131 www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_SOD_Ch10_All_Final.pdf, (consulté le 28/08/19)

[4] Les cameras à  infrarouge (source : https://www.youtube.com/watch?v=f7QttjGu628 , consultée le 9.10.2019),  mesurant les émissions de la terre à partir de satellites, montrent précisément que c’est dans les zones tropicales que la terre émet le plus d’infrarouges.  L’effet de serre n’agit donc pas en réchauffant l’atmosphère par absorption du rayonnement infrarouge émis par la surface, comme on l’enseigne en classes de SVT, avec la bénédiction du GIEC. Au contraire, il agit en refroidissant l’atmosphère par émission d’infrarouges à haute altitude. Plus la concentration de GES est forte, plus l’altitude d’émission est élevée, et plus la surface doit être chaude pour générer une circulation atmosphérique capable de transférer à plus haute altitude un même flux énergétique à l’équilibre.  Conceptuellement, les climatologues prennent le problème à l’envers. Pour des raisons calculatoires, ils adoptent comme point de départ l’émission infrarouge de surface, et ils se focalisent sur le transfert radiatif à travers l’atmosphère, alors que le cheminement causal est inverse.

[5] Giec-IPCC “Most intercomparison studies on RF of greenhouse gases are for clear-sky” IPCC, WG1 Fifth Assestment Report,  § 8.3.1, p. 8-18/124, ligne 17, www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_SOD_Ch08_All_Final.pdf (consulté le 28/08/19)

[6]The introduction of clouds would greatly complicate the targets of research”  ibid., ligne 18.

[7] Phénomène atmosphérique et océanique complexe et périodique observable dans les zones pacifiques tropicales. Son origine est assez mal connue.

[8] Giec-Ipcc, WG1AR5, Fifth Assessment Report, chapter 10, Fig 10.5, p 111/131 , www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_SOD_Ch10_All_Final.pdf (consulté le 28/08/19)

[9]Attribution does not require, and nor does it imply, that every aspect of the response to the causal factor in question is simulated correctly”.

GIEC-IPCC, “Climate Change 2013 - The Physical Science Basis: Woking Group 1 contribution to the fith assesment report of the IPCC” , p. 873, www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/WG1AR5_Chapter10_FINAL.pdf (consulté le 28/08/19)

[10] «22 of 23 groups reported adjusting model parameters to achive desired properties such as radiation balance at the top of the atmosphere”, source: Frédéric Hourdin, The Art and Science of Climate Model Tuning  (L’art et la science du réglage des modèles climatiques), American Meteorological Society , 9 juillet 2016, https://journals.ametsoc.org/doi/full/10.1175/BAMS-D-15-00135.1 , (consulté le 18/08/19)

[11] Publication, intitulée Earth climate identification vs. anthropic global warming attribution ( Identification du système climatique vs. détection et attribution » et référencée par « ScienceDirect », revue, dans les règles, par les pairs du comité de lecture de Annual Reviews in Control (ARC), une des sept revues scientifiques de l'IFAC, Fédération internationale qui regroupe des milliers d'experts en contrôle, automatique et identification des systèmes complexes. www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1367578816300931?via%3Dihub (consulté le 28/08/19)

[12] Giec-Ipcc, “Objective and subjective probabilities are not always explicitly distinguished”. Cette affirmation est le titre exact de la section 2.6.2 du  Third Assessment Report of IPCC , “Contribution of the Working Group II: Impacts, Adaptation and Vulnerability”,  p. 129,  www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/WGII_TAR_full_report-2.pdf (consulté le 28/08/19)

[13] Giec-Ipcc, AR5, Working Group 1, The Physical Science Basis, Report Graphics- Technical Summary- Box TS.5, fig 1-b,  http://www.climatechange2013.org/report/reports-graphic/ts-graphics/ (consulté le 28/08/19).

[14] Curieusement, des centaines de publications, chaque année, font état de travaux sur l’impact de l’activité solaire sur le climat mais ne sont pas référencées dans les rapports du G.I.E.C. Il est pourtant assez  aisé d’en prendre connaissance. Il suffit d’utiliser les  moteurs de recherche internet avec quelques mots clefs, de préférence en anglais, comme « Elsevier [14] », « soleil », « rayons cosmiques ». En deux heures de recherche, il est aisé d’avoir  accès à ces études et d’en  lire les protocoles et les conclusions.

[15] R. J. Scholes, R. Biggs, A biodiversity intactness index. Nature 434, 45–49 (2005). 10.1038/nature03289 Medline doi:10.1038/nature03289

[16] A. D. Barnosky, N. Matzke, S. Tomiya, G. O. Wogan, B. Swartz, T. B. Quental, C. Marshall, J. L. McGuire, E. L. Lindsey, K. C. Maguire, B. Mersey, E. A. Ferrer, Has the Earth’s sixth mass extinction already arrived? Nature 471, 51–57 (2011). 10.1038/nature09678 Medline doi:10.1038/nature09678

[17] B. Cardinale, Ecology. Impacts of biodiversity loss. Science 336, 552–553 (2012). 10.1126/science.1222102 Medline doi:10.1126/science.1222102
et  D. U. Hooper, E. C. Adair, B. J. Cardinale, J. E. Byrnes, B. A. Hungate, K. L. Matulich, A. Gonzalez, J. E. Duffy, L. Gamfeldt, M. I. O’Connor, A global synthesis reveals biodiversity loss as a major driver of ecosystem change. Nature 486, 105–108 (2012). 10.1038/nature11118 Medline

[18] Source : Bubb et al. 2009, Vié et al 2009 dans le rapport archimer.ifmer.

[19] « Lignes directrices pour l’utilisation des Catégories et Critères de la Liste rouge de l’UICN » (version 13 de Mars 2017)

[20] Ibid. § « évaluer la solidité des prévisions liées à des modèles » (p 108)

[21] Source : Ifremer , paru dans OCEANOLOGICA ACTA 1980- VOL. 3- No 1 p. 140

[22] WHO (World Health Organization), Burden of disease from the joint effects of Household and Ambient Air Pollution for 2012 (www.who.int/phe/health_topics/outdoorair/databases/FINAL_HAP_AAP_BoD24March2014.pdf, accessed 23 June 2014;
et   http://www.who.int/phe/health_topics/outdoorair/databases/en)

[23] O. Boucher et al., Clouds and aerosols. In: Climate Change 2013: The Physical Science Basis. IPCC AR5 WGI report, T. Stocker et al. (Eds.). (Cambridge University Press, Cambridge, UK, 2013).