Titre : « L'Empire écologique »
Année de parution :décembre 1998
Auteur : Pascal BERNARDIN
Éditions : Notre-Dame des Grâces
Sous-titre:  "ou la subversion de l'écologie par le mondialisme"
 
CV de l’auteur : Né en 1960, ancien élève de l'Ecole Polytechniques.  Journaliste et enseignant en informatique à l'Université Aix-Marseille III. Auteur dans la revue Lectures françaises, ses articles se centrent sur le mondialisme, l'actualité internationale, et l'écologie
Derniers ouvrages :
"Machiavel pédagogue", (Notre-Dame des Grâces-1997)
 

Résumé

Dans L'Empire écologique (prix Renaissance 2000), il dénonce l’écologie subvertie par le mondialisme.
S’appuyant sur d’innombrables écrits, il démontre que se modifie progressivement la conception de l’homme et de Dieu au sein même du monde catholique.
Ainsi prouve-t-il que des infiltrations politico-religieuses panthéistes, gnostiques et maçonniques, œuvrent en faveur d’un syncrétisme religieux, avec une spiritualité globale qui aboutit à « surnaturaliser la nature » et « naturaliser le surnaturel ». L'auteur a annoncé que cette « Spiritualité Globale », qui sera la Religion Universelle rivée au Gouvernement Mondial, fera l’objet d’un prochain ouvrage, complémentaire à celui qu’il vient de publier.

Plan 

Introduction

Première Partie – La tyrannie optimale ou la Cité du diable

Chap. 1er – Le Mondialisme
Chap.  II – La Perestroïka
Chap. III – Machiavel Pédagogue
Chap. IV - Théories des systèmes et Problèmes globaux
Chap. V – Théories de contrôle non aversif et théorie du Chaos

Deuxième Partie – La science folle ou l’héritage de Lyssenko

Chapitre 1er  – Le « trou » dans la couche d’ozone »
Chap.  II – L’effet de serre ou la science socialisée
Chap. III – La biodiversité menacée
Chap. IV – L’épuisement des ressources naturelles

Troisième Partie – L’écologie globalitaire ou l’Empire du Mal

Chap. 1er – La Montagne de Fer
Chap.  II – Les héritiers de la Montagne de Fer
Chap. III – Problèmes écologiques globaux et systémiques
Chap. IV – L’instauration du Gouvernement Mondial
Chap. V – Une civilisation globale
Chap. VI- Changement de paradigme ou la police de la pensée
Chap. VII – La pierre d’Angle ou la religion écologique
Chap. VIII – L’éthique globale
Chap. IX- L’économie écologique
Chap. X - Le totalitarisme de proximité
Chap. XI – Mélanges : La Peste humaine et la Collectivisation des terres

Conclusion

Extraits

Deuxième Partie – La science folle ou l’héritage de Lyssenko

Chapitre 1er  – Le « trou » dans la couche d’ozone »

Page 135 
Il y a 7 bonnes raisons de revenir sur le protocole de Montréal bannissant les CFC : «Point 6 : le protocole de Montréal coutera cher… Rien que pour le secteur du froid industriel et commercial, le cout du protocole est évalué à 45 milliards de francs pour la France, 200 milliards de francs  pour l’europe. Dans le Tiers Monde, la désorganisation des chaines du froid, vitales pour certaines économies, va appauvrir encore des pays à la limite de la survie et donc provoquer des morts ». [1]

Page  140 
Le rapport de l’OMM/UNEP notait qu’il existait de nombreuses lacunes dans notre connaissance [de l’Ozone], des incohérences entre les ensembles de données et « en définitive peu d’éléments pour appuyer l’hypothèse d’une tendance statistiquement significative »[2] de l’ozone global. En 1986, une étude de la NASA affirmait que « l’étude attentive… des modèles et des mesures révèle plusieurs désaccords inquiétants et circonstanciés… [qui]  limitent notre confiance dans les prédictions tirées de ces modèles »[3].
… En 1986, le World Ressources Institute … devait admettre que « la preuve finale de variations dans les taux naturels d’ozone et du rôle fondamental des CFC fait toujours défaut ».[4]

Page 143
« Il y aura un changement radical du marché ; … il n’y aura plus 32 fournisseurs dans le monde ; ce chiffre se situera entre six et dix. Les survivants les plus probables de ce tremblement de terre seront les leaders d’aujourd’hui sur le marché des CFC : ICI, le français Atochem, les américains DU PONT et Allied Signal et enfin le japonais Showa Denko.. »[5]

Page 155 
Rowland, prix Nobel de Chimie pour ses travaux sur l’ozone et les CFC reconnaissait que « les données concernant l’ozone total recueillies par les satellites posent un formidable problème de calibration car l’exposition directe des instruments de mesure  à lumière solaire dans le vide spatial a provoqué des modifications considérables de certains de leurs composants »[6].

Page 156 
L’Ozone Trends Panel (OTP), créé par la NASA, l’OMM, l’UNEP et d’autres administrations américaines…

Page 160 - Les modèles d’ozone
Les données ne confirmant pas la thèse de la destruction de l’ozone, il reste aux globalistes une arme qu’ils utiliseront plus systématiquement au sujet de l’effet de serre : les modèles globaux. Les modèles d’ozone incluent les processus chimiques proposés par Stolarski, Cicerone, Molina et Rowland, et prévoient une baisse sensible de l’épaisseur de la couche d’ozone. Le crédit qu’il faut leur apporter est pourtant très faible, tant la chimie de la haute atmosphère est mal connue…,  que « l’étude attentive …des modèles et des mesures révèle plusieurs désaccords inquiétants et circonstanciés…  [qui] limitent notre confiance dans les prédictions tirées de ces modèles »[7]. Dans un éditorial pourtant intitulé « L’ozone  stratosphérique baisse, la revue Science relevait que « la confiance des chercheurs portent à leurs modèles n’est plus ce qu’elle était »[8]. En effet, ces modèles donnent systématiquement des valeurs d’ozone inférieures aux mesures réalisées par satellite[9]. Les causes de ces divergences sont multiples : incertitudes « du premier ordre »[10] sur la durée de vie dans l’atmosphère des espèces chimiques ; sous-estimation de l’influence du cycle solaire de onze ans[11] d’un facteur de deux ou trois[12] ; « sous-estimation sévère »[13] de l’influence de l’oscillation biennale (QBO ; méconnaissance du rôle de la température de surface de l’Océan dans les variations de l’ozone global[14] ; méconnaissance des modes de production de l’ozone dans la haute atmosphere[15], pouvant mener à une erreur de 30%. Malgré cela, le discours médiatique continua d’affirmer que l’ozone baisse, conformément aux prévisions des modèles. Alors que les données ne montrent rien de semblable et que les modèles présentent des lacunes graves.

Page 166 - Les processus influençant l’ozone
… Des phénomènes majeurs contrôlant véritablement l’ozone ont été négligés ou minimisés …

L’influence du cycle solaire de  onze ans
L’influence des variations solaires, liées en particulier au cycle solaire de onze ans sur l’ozone global et stratosphérique n’est pas contestée[16] .
La figure  fait ressortir le parallèle frappant qui existe entre le nombre de taches solaires, indicateur de l’activité solaire, et l’ozone global[17]. On notera la baisse sensible  de l’ozone au début des années 1960, qui ne saurait avoir été provoquée par les CFC, encore en faible concentration à cette époque.
Dès 1962, Willett[18] remarquait « une corrélation négative très significative entre le nombre de tâches solaires et la moyenne mondiale de l’ozone total ». Ces résultats étaient confirmés par Paetzold et al[19], ainsi que Callis et Nealy[20]. Ces derniers ajoutaient que les variations du flux d’ultraviolets solaires étaient probablement à l’origine des variations de l’ozone total…

Page 167 
Les modèles d’ozone sous-estiment pourtant l’influence du cycle solaire sur l’ozone.  Labitzke et van Loon[21] « suggèrent que l’on trouve une semblable sous-estimation dans le rapport de l’OMM [1990] sur l’ozone Stratospherique ».
Chandra et McPeters[22]montrent que ces modèles, pourtant classiques, sous –estiment l’influence du cycle solaire d’un facteur deux ou trois. Hood et al. [23] étaient parvenus à des résultats similaires.

Page 172
Un « rapport [a été] financé par l’OMM, l’UNEP, la NASA, la NOAA et le ministère anglais de l’environnement, et rédigé par « 65 experts internationaux » avec le concours de 144 spécialistes[24] ». Il a été publié en décembre 1991 alors que les protocoles de Londres (1987) et de Londres (1990) avaient été adoptés… Il représente donc fidèlement la base « scientifique » sur llaquelle ces traités ont été signés. Le rapport mentionne l’influence du cycle solaire[25], … et tire une conclusion surprenante : « On ne peut rendre entièrement compte de la tendance à la baisse de l’ozone global. … Les scénarios retenus dans les modèles n’incluent qu’un seul forçage : les modifications de la composition atmosphérique, qui a été dominée pendant la dernière décennie par l’augmentation du chlore provenant des halocarbones… » [26] . 

Page 174
Le « trou » n’a pas été découvert en 1985, mais était visible dès 1926. Les mesures d’ozone ont été retraitées », en introduisant une « erreur systématique »[27].

Dans l’étude de l’ozone global, comme dans celle de tout problème systémique, il est possible de négliger certains aspects de la réalité pour en souligner d’autres. Les modèles mathématiques se prêtent admirablement à cette stratégie…

Page 175
Dans LeMonde du 30 janvier 1997, on put lire la dépêche suivante de l’AFP : Lors d’une conférence de presse tenue le 27 janvier au Costa Rica, le Néerlandais Paul Crutzen, prix Nobel de Chimie 1995…, a affirmé : « Lorsque des prévisions apocalyptiques furent avancées, on ne connaissait pas exactement l’ampleur de la détérioration de la couche d’ozone. Maintenant, on sait que les dégâts sont très faibles. Maintenant la démonstration a été faite que la couche d’ozone se détériore à  un rythme fort ralenti »[28]

Page 176- Haro sur la voiture
Les conséquences sanitaires des épisodes de pollution par l’ozone… sont très faibles. « À l’hôpital Bichat, le professeur Michel Augier, chef du service de pneumologie, estime l’impact « nul ». À l’hôpital Trousseau, le docteur Brigitte Fauroux, spécialiste de l’asthme, perle elle de « corrélation quasi nulle »[29]. Le professeur Pariente, chef de service de pneumologie de l’hôpital Beaujon, affirme que « l’ozone est toxique à des doses 400 fois supérieures à celles que l’on observe à Paris… Je suis sûr qu’il y aura probablement plus de morts dans Paris par chutes de vélo qu’à cause de l’ozone »[30]. Pour le professeur Derenne, chef du service de pneumologie de la Pitié-Salpêtrière, « l’Ozone est un problème infime » [31].

Chap.  II – L’effet de serre ou la science socialisée

Page 179
L’effet de serre, phénomène naturel, est connu depuis le XIXème  siècle. En 1967 , Manabe et Wetherald[32], utilisant un modèle simplifié, étudièrent les conséquences d’un doublement de la Concentration en CO2 et conclurent à une augmentation de température comprise entre 1,33 et 2,92°C. La boite de Pandore était ouverte.

Page 228 – Les flux de correction
Les modèles cités dans l’IPCC-95 présentent fréquemment une dérive importante. Le calcul progressant, et la simulation s’effectuant, les résultats obtenus s’éloignent de plus en plus de la réalité, alors même que la concentration en CO2 est maintenue constante. Pour y remédier, on introduit des corrections de flux, destinées  à ramener les résultats vers la normale[33] : flux de chaleur et d’eau entre l’atmosphère et l’océan[34]. L’introduction de ces flux est une preuve indiscutable de l’inexactitude des modèles. L’IPCC-95 le reconnaît sans détours : « La nécessité d’introduire des flux de correction est une reconnaissance explicite des insuffisances des composants des modèles climatiques couplés [océan-atmosphère]. »[35] Le même rapport reconnaît que les flux sont « relativement importants » [36].
Une illustration disponible dans le rapport 1992[37]  permet de constater qu’ils sont du même ordre de grandeur que les valeurs simulées, voire à peu près opposés. Or, les flux de corrections ne sont légitimes que s’ils sont « relativement faibles » [38]. Or le rapport de 1995 note qu’en comparaison [des flus naturels], ils sont importants » et qu’à certains endroits, ils sont souvent plus importants que les flux climatiques moyens[39]. Ils peuvent atteindre ≈100 W/m², voire localement 200 W/m², [40] alors que la perturbation due au doublement de la concentration en CO2 se limite à 4 W/m². Par ailleurs, l’IPCC note que les flux de correction sont « additifs et ne garantissent pas l’absence de dérive ultérieure »[41].

Page 229 à 231- La paramétrisation
La résolution des modèles est de l’ordre de 250 km sur l’horizontal et de 1 km sur la verticale [Tr97]… L’inclusion des tempêtes dans les modèles exige une résolution de 50 km… Pour inclure ces phénomènes, les modélisateurs doivent les paramétrer, c'est-à-dire en donner une formulation empirique et approximative qui en décrit les effets plutôt qu’elle n’en donne les lois. Il entre malheureusement dans ces formulations une grande partie d’arbitraire et l’amélioration des paramétrisations est un souci constant[42].
« Dans les nuages, les processus microphysiques de base sont mal compris » [43].Là encore, on utilise une paramétrisation  pour inclure ces processus. En définitive, de nombreux phénomènes sont ainsi paramétrés : évaporation et convection sous les tropiques[44], « rayonnement, couche limite turbulente, ondes de gravité, échanges de surface, détermination de la couche nuageuse »[45], hydrologie de surface, microphysique des nuages, impact du manque d’homogénéité de la couverture nuageuse sur le transfert radiatif[46]. Une grande part d’arbitraire s’introduit ainsi dans les modèles… Les paramètres ainsi introduits sont ajustés pour faire correspondre les simulations aux observations, sans que l’on puisse affirmer que l’amélioration ainsi obtenue provienne véritablement d’une description adéquate des processus ou d’une simple coïncidence…. Certaines paramétrisations des nuages produisent une rétroaction positive  et d’autres une rétroaction négative[47]. Le réchauffement prévu varie alors du simple au double. Le rapport de 1995 note encore que les nuages « présentent une sensibilité marquée à la paramétrisation »[48] et que « l’on n’est toujours pas parvenu à un consensus sur les meilleurs paramétrisations ».

D’autre part, les paramétrisations devraient être validées en les confrontant aux données. Or celles-ci font souvent défaut. Ellingson et Fouquart [ElF 91] comparèrent les simulations de plusieurs modèles des seuls processus radiatifs. Par manque de données, ils durent rendre comme référence les résultats d’un modèle plus précis. …
Notons au rang des paramétrisations sauvages, la constante solaire utilisée par Manabe et al. [MaS 91]. Alors que la valeur communément admise[49] est de 1367 ± 4 W/m² et que l’IPCC [50] la fixe, pour les comparaisons entre modèles à  1365 W/m², ces auteurs prennent comme valeur 1353 W/m². Rappelons que l’influence d’un doublement de la concentration en CO2 est de 4 W/m². Plus fort encore, le modèle GFDL utilisait la valeur de 1467 W/m² [Sc 87].

Page 231 – Les processus mal modélisés

Page 232- La vapeur d’eau
L’IPCC a des lignes stupéfiantes : « Les arguments intuitifs pour étendre la rétroaction de la vapeur d’eau à la haute atmosphère sont faibles : il faut procéder à des analyses des données et à des études de processus pour établir son existence et déterminer son intensité à ces altitudes »[51]. Ceci n’empêche pas d’inclure cette rétroaction dans les modèles pour parvenir aux prédictions alarmistes.

Page 234- Les nuages
Les nuages, selon l’IPCC, « une source importante d’erreurs potentielles dans les simulations climatiques », voire « la principale source d’incertitudes »[52].
La rétroaction due à la banquise semblait ne pouvoir être que positive. La température augmentant la banquise diminuerait de surface. L’énergie solaire ne serait alors plus renvoyée vers l’espace et  réchaufferait encore plus la planète. Pourtant cette explication est trop simpliste [CeP 91]. Certains modèles font état d’une rétroaction ngéative. La fonte des glaces s’accompagne en effet d’une augmentation de la couverture nuageuse, qui réfléchit davantage l’énergie solaire que la glace [RaC 94, CeP 91, NeC 94].

Page 236- L’influence des variations solaires sur le climat
Les variations du rayonnement solaire peuvent atteindre 0,4% [BaJ 9, LoS92]. A elles seules, ces variations ne sauraient provoquer d’effets notables. « Un changement de 1% est équivalent à un forçage de 2,4 W/m² au sommet de la troposphère »[53].

Page 237
Pourtant, un examen plus attentif des variations du flux solaire mène à de tout autres résultats. Pour certaines longueurs d’onde, le flux émis peut varier d’un facteur  100 (10.000%) [Le 91]. Les ultraviolets varient d’environ 80% à 100nm, 10% à 200nm, 5% à 250nm, et 1% à 300nm[54]… L’ozone stratosphérique est synthétisé par les UV à partir d’oxygène. Les fluctuations solaires provoquent ainsi des modifications des propriétés radiatives de la stratosphère…
Les rayons cosmiques, modulés par l’activité solaire et les variations du champ magnétique terrestre. Lorsque l’activité et  solaire est intense, … les rayons cosmiques atteignent difficilement la Terre et la  production de Carbone14 et de Béryllium10 est ralentie… dont les concentrations sont enregistrées dans les glaces polaires… L’étude des variations des glaciers a fait apparaitre une corrélation significative entre le climat et les variations de carbone14 [WiK 90]

Page 245
Svensmark et Friis-Christensen [SvF 97]  ont proposé un [processus : ]  les rayons cosmiques ionisent les aérosols sulfatés et produisent ainsi des noyaux de condensation. Or les gouttes des nuages ne peuvent se former qu’autour de ces noyaux, … ce qui pourrait ainsi faire varier l’albédo ou la surface des nuages. Or Svensmark et Friis-Christensen montrèrent précisément que, sur la période pour laquelle on dispose de mesures par satellite, la surface des nuages suit l’intensité des rayons cosmiques.

Page 246- Les ondes planétaires
Les ondes planétaires (dites aussi ondes de relief ou de Rossby) sont créées par les accidents orographiques majeurs (Montagnes rocheuses, Hauts plateaux tibétains) qui soulèvent les masses d’air… Leur propagation verticale varie non linéairement en fonction de la direction et de l’intensité des vents stratosphériques et en particulier de la QBO [ScG 80 ; Ma 70]. Or les variations du flux d’UV solaires modifient la distribution des températures et des vents stratosphériques, affectant la propagation verticale des ondes planétaires, ainsi que le flux entre les tropiques et le pôle Nord[55].

Chap. III – La biodiversité menacée

Page264
La convention des Nations unies sur la biodiversité note dans son préambule « le manque généralisé de données et de connaissances concernant la biodiversité »[56]. La commission mondiale sur l’environnement et le développement (Commission Brundtland) reconnaît que « Les espèces qui disparaissent sont précisément celles que l’on connait mal : ces disparitions interviennent dans les habitats les plus reculés »[57]

Page 265
« Les fossiles nous montrent que la plupart des espèces sont assez éphémères et que plus de 95% des espèces sont maintenant éteintes »[58]
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) … a publié en 1992 un ouvrage[59] consacré aux extinctions des espèces sur l’ensemble de la planète et plus particulièrement dans les forêts tropicales humides. On y lit : « Des modèles et des prédictions fortement médiatisés ont provoqué l’apparition d’un corpus considérable de mythologie…  En fait les rares mesures de disparitions réelles d’espèces dans les forêts tropicales fragmentées sont en profond désaccord avec cette séduisante mythologie populaire…
De nombreuses personnes ont demandé à l’UICN de commenter les multiples estimations divergentes du taux d’extinction des espèces… Les données disponibles ne nous permettaient pas de le faire, avec quelque degré de crédibilité scientifique que ce soit…
… Il est presque impossible de prédire les taux d’extinction. La plupart ds tentatives antérieures d’estimation du taux global d’extinction ont inclus des ‘’estimations hasardeuses’’ du nombre total d’espèces, …
… On ne peut attacher une grande confiance à aucune des prédictions du taux d’extinction » [60].

Page 267- la prétendue loi espèces-surface
Les prédictions s’appuient sur des relations qui seraient censées reliées le nombre d’espèces d’un écosystème à sa surface. De nombreuses relations ont été proposées[61], telles S= kAz, S= log kAz , S1/2=a+blog A,. .. Ces modèles ne sauraient servir à établir des prédictions.
Ces courbes espèces-surface prédisent toutes une diminution du nombre d’espèces quand la surface décroît. En sens inverse, une augmentation infinie du nombre de la surface entraînerait une augmentation infinie du nombre d’espèces… L’augmentation du nombre d’espèces constaté lorsque la surface augmente n’est pas due à l’accroissement de surface, mais au fait  que le nombre d’écosystèmes différents augmente également. Chaque écosystème possède ses propres espèces en nombre fini. Ce n’est pas la surface qui importe, mais le nombre d’écosystèmes préservés. La surface peut fort bien diminuer sensiblement sans que le nombre d’espèces soit affecté : il suffit que le nombre d’écosystèmes soit préservé[62]. La surface de chacun d’eux peut être considérablement réduite sans que la biodiversité en souffre.
Les courbes espèces-surface ont été obtenues en étudiant le nombre d’espèces présentes sur des îles de diverses tailles. Or les écosystèmes terrestres habituels ne sont pas entourés par un milieu hostile tel l’océan mais par d’autres écosystèmes qui peuvent servir d’habitats secondaires. La coupe de 50ù des arbres semble n’avoir que peu d’influence sur les vertébrés[63]. Dans les forêts coupées à 73%, la plupart des espèces animales sont restées, soit dans la zone exploitée elle-même, soit dans ses abords immédiats inexploitables (plateaux, collines, etc.) [64]. En outre les coupes de bois favoriseraient la biodiversité : lorsque les forêts arrivent à maturité, les espèces pionnières, qui ont eu besoin de beaucoup de lumière, disparaissent[65]. De la même manière, les incendies de forêt les régénèrent[66].

Page 269
« Si nous admettons que les forêts tropicales actuelles occupent seulement 80% de leur surface de 1830, il faut en conclure que cette réduction a provoqué la perte d’un très grand nombre d’espèces. Or, de manière étonnante, il n’en n’existe pas de preuve convaincante »[67].


Chap. IV – L’épuisement des ressources naturelles

Page 275
Cette nouvelle mythologie s’appuierait sur le second principe de la thermodynamique qui lui conférerait l’indispensable onction scientifique.

Page 276
La Commission mondiale sur l’environnement et le développement  note que « l’histoire des techniques montre que l’industrie est tout à fait capable de s’adapter aux situations de pénurie en obtenant de meilleurs rendements, en procédant au recyclage et en trouvant des produits de remplacement »[68].

Page 277 
L’UNESCO reprend des arguments similaires : « Les tenants de l’environnement contribuent à renforcer les mythes [et]… maintiennent l’attention du monde rivée sur un problème qui n’en est pas un (comment réduire l’accroissement démographique et freiner l’utilisation des ressources, en raison de la prétendue ‘’raréfaction’’ de ces ressources ?) au détriment d’une question qui … revêt infiniment plus d’importance (si les ressources se multiplient,… comment procéder pour étendre le bénéfice des avantages correspondants –accroissements de la longévité, amélioration de la qualité alimentaire, …- à d’autres régions du monde qui pourraient en manifester le désir ?) »[69].

Page 278
La thèse de Julian Simon [70]est que la seule mesure objective de la rareté d’un bien  est son prix. Or, le prix des matières premières, rapporté à l’heure de travail, a constamment baissé[71]

Page 279
Julian Simon montre que le processus du décalage entre la réalité économique et le sens commun est le suivant : la population et le niveau de vie s’accroissent. Il en résulte une pénurie temporaire et limitée de matières premières et de produits finis. Les prix augmentant, des substituts sont trouvés… « Un seul satellite de télécommunication suffit pour établir des liaisons téléphoniques qui auraient nécessité des milliers de tonnes de cuivre »[72].

Page 280
La notion de « ressource naturelle » est une idée trompeuse.
« L’élément le plus important est le temps de travail humain … La contrainte majeure est l’imagination humaine et les conséquences techniques transmises par l’instruction»[73].

Page 282
Si les ressources naturelles sont finies, … l’équité la plus élémentaire réclame que nos maîtres se chargent de cette juste répartition, contrôlant les flux de matières premières. L’égalitarisme et le collectivisme réapparaissent ainsi.

Page 283
Le conseil international des sciences sociales (CISS), organisation scientifique internationale très proche de l’UNESCO, recommande : « Le groupe de travail  sur les dimensions sociales de l’utilisation des ressources, placé sous la présidence de Urs Luterbacher, a pour mission d’étudier le contexte social et institutionnel de l’attribution, de la répartition et de la consommation des ressources humaines [!] et matérielles »[74].


[1] Appel d’une centaine de personnalités scientifiques : le Figaro, 23.11.1992, page 13

[2] Atmospheric Ozone 1985 : « Assessment of Our Understanding of the Processes Controlling Its Present Distribution and Change », Genève, OMM, 1986, p 8, 14, 819

[3] Robert T. Watson, M.A. Geller, Richard S. Stolarski and R.F. Hampson, « Present State of Knowledge of the Upper Atmosphere », Washington, DC, NASA, 1986, chap. 12

[4] Richard Benedick, « Ozone Diplomacy », p. 2, 15, 18…

[5] Richard L. Hudson, Giant Chemicals companies should prosper from expected ozone friendly accord (Wall Street Journal Europe, 29-30.6.1990, p7, Cité par Rogelio Maduro, Ralf Shauerhammer, « Ozone, un trou pour rien » Paris Éditions Alcuin, 1992, p. 226-227)

[6] F. Sherwood Rowland, Chlorofluorocarbons, stratospheric ozone and the ‘Antarctic ozone hole’, in S. Fred Singer (Ed.), « global Climate Change » (NY, Paragon House, 1989, p. 138 et 139)

[7] Robert T. Watson, M. A. Geller, Richard S. Stolarski and R. F. Hampson, « Present State of Knowledge of the Upper Atmosphere », Washington DC, NASA, 1986, chap 12

[8] Richard A. Kerr, stratospherinc Ozone is Decreasing » (Science, vol 237, 10.7.1987), p. 131-132

[9] Januz Eluszkiewicz, Mark Allen, « A global Analysis of the Ozone Deficit in the Upper Stratosphere and lower Mesosphere » (JGR, vol 98 n° D1, january 20, 1993, p. 1069-1082
Chandra and R.D. McPeter, « The solar Cycle Variation of Ozone in the stratosphere inferred from Nimbus 7 and NOAA 11 satellites (JGR vol 98 n° D1, january 20, 1993)
Sushil Chandra et al. « Chlorine catalysed destruction of Ozone : Implications for ozone variability in the upper stratosphere » (GRL, vol 20, n° 5, march 5, 1993, p. 351-354)
Voir également : Sherwood B. Idso : « Carbon Dioxide and Global Change : earth in Transition » (Tempe, IBR Press, 1989, p. 61)

[10] Michael J. Prather & Robert T. Watson, « Stratospheric ozone depletion and future levels of atmospheric chlorine and bromine » (Nature, vol 344, 19.4.1990, p.729-734)

Janusz Eluszkiewicz, Mark Allen, «  A global Analysis of the Ozone Deficit in the upper Stratosphere and Lower Mesosphere » (JGR, vol 98 n° D1, january 20, 1993, p. 1069-1082).

[11] L.L. Hood et al, « Quasi-Decedal Variability of the atmosphere : Influence of Long Term Solar Ultraviolet Variations » (Journal of the Atmospheric Sciences, vol 50, n° 24, 15.12.1993, p. 3941-3958

[12] S. Chandra and R.D. McPeter, « The solar Cycle Variation of Ozone in the stratosphere inferred from Nimbus 7 and NOAA 11 satellites (JGR vol 98 n° D1, january 20, 1993)

[13] .K. Tung and H. Yang « Global QBO in Circulation and Ozone. Part I : Reexamination of Observational Evidence » (Journal of the Atmosphéric Sciences, vol 51, n° 19, 1.10.1994, p. 2699-2721)

[14] W.D. Komhyr et al. « Possible influence of long term sea surface temperature anomalies in the tropical Pacific on global ozone » (Can. J. Phys., vol 69, 1991, p. 1093-1102)

[15] Janusz Eluszkiewicz, Mark Allen, «  A global Analysis of the Ozone Deficit in the upper Stratosphere and Lower Mesosphere » (JGR, vol 98 n° D1, january 20, 1993, p. 1069-1082).

Sushil Chandra et al. « Chlorine catalysed destruction of Ozone : Implications for ozone variability in the upper stratosphere » (GRL, vol 20, n° 5, march 5, 1993, p. 351-354)

[16] IPCC 1994, p. 191

John A. Eddy (Ed.) « The PAGS Project : Proposed Implementation Plans for Research Activities » (IGBP Report n° 19, Stockholm, IGBP, 1992, p 17)

[17] J.K. Angell « On the relation between Atmospheric Ozone and Sunspot Number, » (Journal of Climate, vol. 2, Nov. 1989, p. 1404-1416), figure page 1407- https://journals.ametsoc.org/view/journals/clim/2/11/1520-0442_1989_002_1404_otrbao_2_0_co_2.xml?tab_body=pdf

[18] Hurd C. Willet « The relationship of Total Atmospheric Ozone to th sunspot Cycle » (JGR, vol 67 n°2, february 1962, p. 661-670)

[19] H.K. Paetzold et al., « Secular Variation of the Stratospheric Ozone Layer over Middle Europe during the Solar Cycle from 1951 to 1972 » (Nature, vol 240, 4.12.1972, p. 106-107).

Voir aussi : J.W. King « Sun-Weather Relationships » (Astraunautics and Aeronautics, 13 (4), 1975, p. 10-19

[20]  L.B. Callis and J.E. Nealy « Solar UV Variability and its effect on Stratospheric Thermal Structure and Trace Constituents » (GRL, vol. 5, n° 4, April 178, p. 249-252)

[21] L.L. Hood et al. « Quasi-Decadal Variability of the Stratosphere : Influence of Long-Term Solar Ultraviolet Variations » (Journal of the Atmosphereric Sciences, vol 50, n° 24, 15.12.1993, p.3941-3958

[22] S. Chandra and R.D. McPeter, « The solar Cycle Variation of Ozone in the stratosphere inferred from Nimbus 7 and NOAA 11 satellites (JGR vol 99 n° D10, october 20, 1994, p. 20,665 – 20,671)

[23]  L.L. Hood et al. « Quasi-Decadal Variability of the Stratosphere : Influence of Long-Term Solar Ultraviolet Variations » (Journal of the Atmosphereric Sciences, vol 50, n° 24, 15.12.1993, p.3941-3958

[24] Robert T. Watson, Daniel L. Albritton (Eds.) « Scientific Assesment of Ozone Depletion : 1991 » (OMM, UNEP, NASA, NOAA, UK Department of Environment, Preprint : 17.12.1991, p. 2-5 et p. ESiii

[25] Ibid : Robert T. Watson, Daniel L. Albritton (Eds.) « Scientific Assesment of Ozone Depletion : 1991 » (OMM, UNEP, NASA, NOAA, UK Department of Environment, Preprint : 17.12.1991, p. 2-3, 8-11

[26] Ibid : Robert T. Watson, Daniel L. Albritton (Eds.) « Scientific Assesment of Ozone Depletion : 1991 » (OMM, UNEP, NASA, NOAA, UK Department of Environment, Preprint : 17.12.1991, p. 2-4

[27] « En comparant les résultats figurant dans le rapport de l’International Ozone Trend Panel (OTP) et dans BOJ [BOJ = R. Bojkov et al « A statistical Trend Analys of Revised Dobson Total Ozone Data Over tne Northern Hemisphere », JGR vol 95, n° D7, 20.6.1990, p. 9785-9807] avec les données d’origine, il apparaît qu’une erreur systématique a été introduite » [source : D. De Muer and H. De Backer « Revision of 20 years of Dobson Total Ozone Data at Uccle (Belgium) : Fictitious Dobson Total Ozone Trends Induced by Sulfur Dioxide Trends » JGR, vol 97, n° D7, 20.4.1992, p. 5921-5937]

[28] Dépêches, « LeMonde », 30.01.1997, p. 24

[29] Le Nouvel Observateur, 28.08.1997, p. 65

[30] Le Figaro « Une débilité écologique », 13.08.1998

[31] Id : Le Figaro « Une débilité écologique », 13.08.1998

[32] S. Manabe and R.T. Wetherald, « Thermal equilibrium of the atmosphere with a given distribution of relative humidity » (J. Atmos. SCI, vol 24, 1967, p. 241-269), cité dans [ScM 87]

[33] Il est pour le moins paradoxal de devoir introduire des corrections de flux dans les modèles de circulation générale dont le principal atout, comparés à des modèles plus simples de dimension un ou deux, devrait, précisément, être de rendre fidèlement compte des flux. Il est vrai que ces  modèles simples sont maitrisables par de très petites équipes, voire par un seul individu, et qu’ils demandent beaucoup moins de ressources informatiques. En d’autres termes, ils échappent complètement au contrôle des Etats et des institutions internationales. (Voir StR 90)

[34] IPCC-95 (p. 237) et IPCC-90 (p. 87, 123)

[35] IPCC-95, (p. 267)

[36] IPCC-95, (p. 249)

[37] IPCC-92, (p. 110), d’après [Mu 90]

[38] IPCC-92, (p. 238 et 310)

[39] IPCC-92, (p. 347)

[40] IPCC-92, (p. 310 et 245)

[41] IPCC-90, (p. 87, 123)

[42] IPCC-95 (p. 275)

[43] IPCC-95 (p. 345)

[44] IPCC-92 (p. 126)

[45] « L’effet de serre », rapport n° 31, Académie des sciences, Lavoisier - Technique Et Documentation 1 Octobre 1994, p 47

[46] Ibid : « L’effet de serre », rapport n° 31, Académie des sciences, Lavoisier - Technique Et Documentation 1 Octobre 1994, p 47

[47] Ipcc-90 (p. 161)

[48] IPCC-95 (p. 273, 202 et 345 sq.)

[49] Douglas V. Hoyt, Kenneth H. Schatten, « The role of the sun in climate change » , Oxford University Press, 1997, p. 48

[50] IPCC-95, p. 249

[51] IPCC-95  (p. 34, 200)

[52] IPCC-1995, (p. 34 et 345)

[53] Ibid : « L’effet de serre », rapport n° 31, Académie des sciences, Lavoisier - Technique Et Documentation 1 Octobre 1994, p 40

[54] [Le 89 ; Le 91 ; LeV 92]

[55] [La 65 ; Hi 74 ; Sc 78 ; Sc 80 ; HoT 80 ; Ba 81 ; HoT 82 ; Ge 88]
Billy M. McCormac, Thomas A. Seliga (eds.) « Solar-Terrestrial Influences on Weather and Climate », Dordrecht, D. Reidel Publishing Company, 1979, (p. 16sq., 149, 263)

[56] Convention on biological diversity, United Nations Conférence on Environnement and Development, DPI/1307, United Nations, 1993, p.3

[57] Commission mondiale sur l’environnement et le développement , « Notre avenir à tous », Montréal, Editions du Fleuve, Les publications du Québec, 1989, p. 178

[58] « Global Biodiversity Assessment, Published for the United Nations Environment Programm », Cambrige University Press, 1995,  p. 197, 5, 12, 198, 233. L’avant-propos est signé du directeur exécutif de l’UNEP.

[59] T.C. Whitmore, J.A. Sayer (Eds), « Tropical Deforestation and Species Extinction », The IUCN Forest Conservation Programme, London, Chapman & Hall, 1992, p.ii

[60] T.C. Whitmore, J.A. Sayer (Eds), « Tropical Deforestation and Species Extinction », The IUCN Forest Conservation Programme, London, Chapman & Hall, 1992, p.119, xvi, 9, 95, 99, 106, 108…

[61] Dans lesquelles S est le nombre d’espèces, A est la surface, k et z sont des constantes comprises entre 0,15 et 0,35 (avec une valeur de 0,27 souvent retenue)

[62] Charles C. Mann, « Extinction : Are Ecologists Crying Wolf ? » (Science, vol 253, 16.08.191, p. 736-738)

[63]  T.C. Whitmore, J.A. Sayer (Eds), « Tropical Deforestation and Species Extinction », The IUCN Forest Conservation Programme, London, Chapman & Hall, 1992, p.37, 38

[64] Ibid, T.C. Whitmore, J.A. Sayer (Eds), « Tropical Deforestation and Species Extinction », The IUCN Forest Conservation Programme, London, Chapman & Hall, 1992, p.41

[65] Ibid, T.C. Whitmore, J.A. Sayer (Eds), « Tropical Deforestation and Species Extinction », The IUCN Forest Conservation Programme, London, Chapman & Hall, 1992, p. 25 sq.
Voir également : Daniel-Yves Alexandre, « La survie des forêts tropicales » (La Recherche, 244, juin 1992, vol 23, p. 692-702

[66] Fabrice Nodé-Langlois « Des incendies rédempteurs de forêts » (Le Figaro, 24.12.1994, p. 23)

[67]  T.C. Whitmore, J.A. Sayer (Eds), « Tropical Deforestation and Species Extinction », The IUCN Forest Conservation Programme, London, Chapman & Hall, 1992, p. 96

[68] Commission mondiale sur l’environnement et le développement, « Notre avenir à tous », Montréal, Éditions du Fleuve, Les publications du Québec, 1989, p.69, 250

[69] UNESCO « Tendances de l’éducation relative à l’environnement » [B.36] ED.76/D.90/F, Paris, UNESCO, 1977, p. 36

[70] Julian Simon, « Population Matters, People, resources, Environment, and Immigration », New Brunswick, Transaction Publishers, 1993

[71] Ibid : Julian Simon, « Population Matters, People, resources, Environment, and Immigration », New Brunswick, Transaction Publishers, 1993, p. 68 et 83

Voir également : Jeffrey R. Vincent, Theodore Panayotou, « Consuption : Challenge to sustainable Development… or Distraction ? », Science, vol 276, 04.04.1997, p. 53-57

[72] Ibid : Julian Simon, « Population Matters, People, resources, Environment, and Immigration », New Brunswick, Transaction Publishers, 1993, p 51

[73] Ibid : Julian Simon, « Population Matters, People, resources, Environment, and Immigration », New Brunswick, Transaction Publishers, 1993, p. 51, 53, 67

[74] Leszek A. Kosinski, « Actes du deuxième symposium scientifique international sur les dimensions humaines du changement global de l’environnement », document 5, Paris, HDP/CISS, 1993, p. 38.