AnthroPolis a mis en ligne sur Ausha, la plus importante plateforme de podcasts, une série d'interviews de Stanislas de LARMINAT sur le thème d’une "réflexion durable sur l’écologie".
E
t figurez-vous qu'ils tombent à pic pour les dix ans de l'encyclique Laudato Si en mai 2025 ! Une décennie, ça donne le vertige, n'est-ce pas ?
Pourquoi écouter ces podcasts maintenant ? Parce qu'on est souvent "bombardé de réponses à des questions qu’on ne s’est jamais posé". Un peu comme recevoir des pubs pour des choses dont on n'a jamais rêvé ! Ces podcasts proposent une recette "Silence et Parole": moins de vacarme, plus de... réflexion !
Ils nous invitent au "débat honnête et transparent", même si ça "secoue" ou "bouscule". Fini la "peur ambiante" et les "conférenciers catastrophistes", place à l'écologie intégrale qui n'a rien d'un fourre-tout. Le but ? Redécouvrir la joie, et ne pas se laisser "oindre par les idéologies".
Alors, pour les 10 ans de Laudato Si, au lieu de rester sur le "divan", pourquoi ne pas chausser nos oreilles pour la réflexion? C'est l'importance : entendre un message différent, dépasser les peurs, et peut-être même, oui, trouver de quoi espérer. Et hop ! Ça, c'est une décennie bien écoutée !

Une « bande annonce », présente cette série.

Treize épisodes suivent d’une durée de 15-18 minutes chacune, avec :
Un état des lieux en 4 épisodes
   S1E1- Pourquoi parle-t-on autant d’écologie ?
   S1E2- Pourquoi tant de peurs ?
   S1E3- Panorama des problématiques
   S1E4- Principaux outils intellectuels
Une description des diverses approches écologiques scientifiques, en 2 épisodes
   S2-E1- Analyser les problématiques au plan planétaire
   S2E2- Analyser les problématiques au plan local
Une ouverture à la piste d’une écologie intégrale, en 4 épisodes.
   S3E1- L’écologie peut-elle être intégrale ?
   S3E2- Que dit-on de l’écologie intégrale ?
   S3E3- L’écologie intégrale - les réponses collectives
   S3E4- L’écologie intégrale – les réponses individuelles
Une ouverture à la culture générale chrétienne suivra, en 3 épisodes
   S4E1- Missions des pasteurs sur l'Ecologie
   S4E2- Théologie de la création
   S4E3- Evangile et écologie  

Une approche globale et pluridisciplinaire, faite pour tous, quelque soient leur niveau de compétence. 
Des podcasts à écouter en famille, pendant les trajets en voiture.
Avant de sauter sur la touche "démarrer", LIRE le résumé de chaque podcast. Cela détend et prépare à mieux ENTENDRE :

Résumés "les2ailes.com"

Un état des lieux en 4 épisodes

   S1E1- Pourquoi parle-t-on autant d’écologie ?

Ah, l'épisode inaugural de "Réflexion durable sur l’écologie" ! Accrochez-vous, ça décoiffe (enfin, façon de parler pour un podcast) !

  • L'animateur (Charles) nous présente Stanislas de Larminat, un touche-à-tout scientifique (ingénieur, biologiste, bioéthicien, rien que ça !). Il faut dire qu'avec un tel CV, on se dit qu'il a sûrement son mot à dire sur les p'tites bêtes et les grandes théories !
  • Stanislas s'est lancé dans une sorte de "pèlerinage écologique" pour confronter ses idées. Imaginez un peu : partir à droite à gauche pour demander aux gens ce qu'ils pensent des épinards bio et du sort de la planète. Sacré Stanislas, quel aventurier !
  • Le titre de cet épisode, tenez-vous bien, c'est la question métaphysique du siècle : "Pourquoi parle-t-on autant d’écologie ?". On se demande bien ! Peut-être parce Après avoir vainement espéré un paradis sur terre avec le communisme, on s'est rabattus sur un rêve de retour au "paradis perdu" grâce à l’écologie ? Le suspense est insoutenable ! Et, depuis plus de 200 ans, on nous bassine avec une vieille loi poussiéreuse dite « des rendements décroissants ». Le "Club de Rome" l'avait utilisée en 1967 pour prédire une famine généralisée 30 ans plus tard! Même le Giec, fondé par des membres du club de Rome, s’y est converti ! Mais cette loi est un peu binaire comme vision et sent bon le malthusianisme ! 
  • Une chose est certaine : Inutile de chercher un grand méchant complot écolo. En réalité, beaucoup de groupes, même avec des idées opposées (malthusiens, mondialistes, etc.), trouvent leur compte dans le discours écologiste. C'est une "aubaine" pour tout le monde.

   S1E2- Pourquoi tant de peurs ?

Ah, le deuxième round de notre exploration écolo-logique ! Accrochez-vous, on continue à débroussailler les idées reçues ! On nous dit : "Attention, ça va mal finir !". Mais à force de nous faire peur avec tout et n'importe quoi (les ressources qui s'épuisent, le climat qui déraille, les bidules qui polluent), on se demande si ce n'est pas pour nous gouverner à notre insu.

  • Figurez-vous que l'ONU, pour faire bonne mesure, a inventé le "développement durable". Un peu comme une armoire normande où l'on met tout ce qui traîne : l'économie, l'environnement, la bonne entente... et même la paix. Eradiquer la pauvreté, c'est magnifique ; mais quand, au passage, on nous explique comment distribuer des préservatifs ..., on se dit que l'ONU a une drôle de conception du "durable".
    On nous parle beaucoup de réduire les "gaz à effet de serre" et de ne pas dépasser les "limites planétaires". On dirait qu'il y a des compteurs partout ! Stanislas nous dit qu'on y reviendra pour voir si ces concepts tiennent la route.
  • Bien sûr, derrière tout ça, il y a des intentions louables. Qui pourrait être contre, franchement ? Mais Stanislas trouve que tout ça manque un peu de clarté. Et puis, il y a tous ces braves investisseurs avec leurs milliers de milliards de dollars qui se disent : "Tiens, le climat, c'est porteur ! Faisons du 'vert', ça va rapporter gros !". On dirait une grande kermesse où tout le monde essaie de bien faire, mais on ne sait pas trop comment !
  • Résultat : on a tellement peur pour la planète que les jeunes se disent : "Surtout, n'ajoutons pas d'humains ! Moins on est, moins on pollue !". C'est une logique... euh... disons... "sauvons la planète en évitant de naître". On croit rêver !

   S1E3- Panorama des problématiques

Ah, la "durabilité" ! On dirait un mot valise où l'on fourre tous nos soucis écologiques, de la dernière canette oubliée sur la plage aux humeurs changeantes du climat. Peut-être qu'avant d'avoir peur, on devrait vérifier si ces prédictions apocalyptiques ne sont pas un peu bidons... qu’elles nous rendent crédules ou juste paniqués :

  • Les "limites planétaires", c'est quoi ce cirque ? Un concept sorti d'une université de Stockholm en 2009, adopté par Ban Ki-moon en personne, rien que ça ! .... Imaginez neuf bornes sur la planète à ne pas dépasser, sinon... patatras ! Certains disent qu'on en a déjà franchi quatre .... Ça fait peur, hein ? Mais attention, la peur est-elle bonne conseillère quand elle est précédée d'analyses un peu... comment dire... arrangées ? ....
  • La santé publique, c'est pas du mélodrame ! Face aux enjeux de santé, il faudrait peut-être arrêter de se laisser emporter par nos émotions .... Une étude annonce un risque accru de cancer avec les édulcorants ? Très bien, mais quand les auteurs eux-mêmes nous disent de ne pas tirer de conclusions hâtives... On ne va pas commencer à trembler pour un oui ou pour un non ! ....
  • Les catastrophes locales, c'est pas toujours la faute des étoiles ! Une inondation dans le sud de la France ? Hop, "c'est le réchauffement climatique !". Facile, non ? Ça évite de se demander si on a bien curé les rivières, entretenu les berges.... C'est un peu comme si votre parapluie était troué et que vous vous plaigniez de la pluie mondiale ! Le "penser global" a parfois la fâcheuse tendance à nous faire oublier le "agir local"... et surtout, à dédouaner certains de leurs responsabilités bien terre-à-terre ....

Alors, pas de panique divine ! Stanislas nous rappelle qu'il faut éviter de voir le moindre souci écologique comme une punition du ciel. Dieu aurait d'autres chats à fouetter, probablement. Attention à la "fatalité" à la mode ! Stanislas se demande si ce n'est pas une nouvelle excuse pour ne pas se bouger un peu. "C'est pas ma faute, c'est le destin !". Pour prendre du recul, il faut déjà réussir à calmer un peu notre cerveau.

   S1E4- Principaux outils intellectuels

En tous cas, l'écologie, c'est toute une organisation ! Charles, un peu étonné, se demande s'il n'y a pas un embouteillage d'organismes qui parlent d'écologie. Stanislas confirme qu'il y en a à la pelle, mais qu'il faut quand même vérifier ce qu'ils racontent, histoire de ne pas gober n'importe quoi. On a des tas de gens, des machins internationaux, des bidules nationaux. Chacun son petit bout de planète à surveiller : le climat par ici, les animaux par là, le trou dans la couche... d'ozone, on n'en parle plus, tiens !

  • Et puis, il y a les gentilles associations, les ONG. On nous dit qu'elles sont indépendantes, mais quand l'état leur donne des sous... c'est comme demander à un chat de garder la crème !
  • Tout ce beau monde utilise les mêmes idées : l'empreinte, comme si la Terre était une carte de crédit ; les limites, attention à ne pas dépasser la ligne ! Et la "précaution", on ne sait jamais, alors on ne fait rien, ou on fait n'importe quoi, par précaution !
  • Alors, quand on nous parle de "consensus", méfiez-vous. Pour Stanislas, la science, ce n'est pas voter pour la théorie la plus populaire. Il faut plutôt essayer de prouver que les idées sont fausses, comme un mauvais avocat avec une thèse bancale. Le consensus, c'est bien pour papoter entre copains, mais pas pour trouver la vérité ....Un consensus, ce n'est pas une preuve. Ce n'est que l'avis de beaucoup de monde... qui peut se tromper en chœur ! Comme disait l'autre : "Si vous pensez comme tout le monde, c'est que vous ne pensez pas." ! L'argument d'autorité, c'est un peu comme dire "c'est vrai parce que je le dis", et Saint Thomas d'Aquin n'était pas fan.
  • Pour tester une théorie, il faut un bon vieux débat à l'ancienne, honnête et transparent .... Pas de discussions à huis clos où tout le monde est d'accord pour se dire qu'il fait beau quand il pleut. C'est un peu comme à la messe, on dit "amen" sans avoir bien compris la question. Même la "Fresque du Climat", qui se dit scientifique, devrait organiser des "clashs" d'idées pour pimenter un peu les ateliers.

Une description des diverses approches écologiques scientifiques, en 2 épisodes

   S2-E1- Analyser les problématiques au plan planétaire

Après avoir fait l'état des lieux de l'écologie (un inventaire à la Prévert, si vous voulez), on passe aux choses sérieuses : Ah, le climat ! Toute une histoire de modèles, ma bonne dame ! On a le Giec avec ses usines à gaz numériques ..., tellement compliquées qu'on se demande si elles ne prévoient pas plutôt le menu de la cantine de l'année prochaine que le temps qu'il fera .... Et puis, il y a les petits malins avec leurs "boîtes noires" ..., des modèles réduits, l'air de rien, mais qui, mine de crayon, disent des choses étonnantes !

  • Les données historiques : Le Giec regarde 150 ans en arrière. C'est comme vouloir raconter l'histoire de France en s'arrêtant à la Révolution... Ah bah non, justement ! Il faut au moins 1000 ans pour comprendre les variations, sinon on ne sait pas d'où l'on vient, ni où l'on va ....
  • Le paramétrage : Alors là, c'est le pompon ! On met dans le modèle ce qu'on veut trouver. C'est comme truquer une élection avant le vote ! Les paramètres, c'est le modèle qui doit les cracher, pas nous qui devons les lui faire avaler ....
  • La cause du réchauffement : Le Giec nous dit que c'est la faute à l'homme. Oui, peut-être qu'on a un peu chauffé l'ambiance, mais le soleil, avec ses humeurs cycliques, il n'y serait pour rien ? ... Les modèles "boîte noire", eux, font leurs calculs et trouvent que le soleil a une sacrée influence. C'est plus statistique, moins subjectif que les "degrés de croyance" du Giec.
  • La complexité : On nous dit que c'est trop compliqué à modéliser .... Mais si on prend des modèles plus simples, tiens, bizarrement, on arrive à des conclusions plus solides .... C'est comme vouloir réparer une montre avec une grue : pas sûr que ce soit la meilleure méthode ! Ces modèles simplifiés montrent même que le soleil chatouille les nuages, et ça change la donne climatique....

Alors, qui croire ? Les gros modèles qui se perdent dans leurs propres calculs, ou les petits qui voient clair dans le jeu du soleil ? C'est à vous de voir... mais n'oubliez pas que souvent, "ce qui est simple est toujours faux. Ce qui ne l'est pas est inutilisable" (comme dirait un certain Paul...)
Alors, attention aux infos des médias ! Ne gobez pas tout cru, on dirait qu'il y a des anguilles sous roche...

   S2E2- Analyser les problématiques au plan local

Après avoir jonglé avec les modèles planétaires, on s'attaque aux soucis du coin ! Et on ne sait jamais où ça va s'arrêter : c'est comme vouloir étirer un accordéon ! Mais, creusons un peu :

  • Les catastrophes naturelles, une affaire de plomberie ? On nous dit : "C'est la faute au climat !". Mais si on regarde bien la tuyauterie des causes, on s'aperçoit que souvent, l'inondation, c'est le prix à payer d'une construction au mauvais endroit, pas forcément une colère du ciel. Même le GIEC le murmure à l'oreille : toutes les tornades ne sont pas commandées par le réchauffement. C'est un peu comme si votre baignoire débordait et que vous accusiez la météo !
  • Les allégations santé, une loterie ? Ah, la santé ! Un jour, le yaourt est votre ami, le lendemain votre ennemi juré. Alors, si une étude sur la santé vous fait de l'œil, ne vous jetez pas dessus tête baissée ! Prenez une demi-heure pour jouer les détectives sans prendre pour argent comptant toutes les études qui se répètent en boucle ; c'est comme faire une photocopie d'une photocopie... le résultat est "très approximatif". Il faut voir si on a interrogé deux personnes ou tout un régiment ! Si on a regardé l'effet sur une souris ou sur toute la ménagerie ! Et les statistiques, parlons-en ! On peut leur faire dire n'importe quoi, c'est comme les élastiques, plus on tire, plus ils s'allongent... parfois dans le mauvais sens.
    Vérifier la "méthodologie" des études scientifiques, c'est un peu la notice IKEA : pas toujours passionnant, mais ça évite de monter l'armoire à l'envers (ou de tirer des conclusions hâtives).
  • Le principe de précaution, un parapluie permanent ? On veut nous interdire tout ce qui n'est pas prouvé inoffensif. Mais si on attend d'être sûr à 100%, on ne traversera plus jamais la rue ! Peut-être, avant d'interdire tout et n'importe quoi, il faudrait modérer un peu le robinet d'informations des médias. Parce que parfois, c'est l'information alarmiste qui rend malade, plus que la chose elle-même ! C'est comme avoir peur de tomber d'une chaise avant même de s'asseoir !

En fin de compte, tout ça montre qu'un bon débat contradictoire, c'est mieux qu'une messe écologique où tout le monde dit amen à la même chose. Et mine de rien, se rendre compte que les infos des médias ne sont pas gravées dans le marbre, c'est plutôt relaxant !

Une ouverture à la piste d’une écologie intégrale, en 4 épisodes.

   S3E1- L’écologie peut-elle être intégrale ?

Après avoir exploré les tenants et aboutissants de l'écologie classique, on s'attaque maintenant à la version "intégrale". Ah, l'écologie intégrale ! On dirait un plat compliqué où on met tous les ingrédients, mais attention à la recette ! Stanislas nous dit que l'écologie intégrale, ce n'est pas "l'intégralité de l'écologie" !

  • Les relations, une affaire de fond ! On nous parle de relations, oui, mais pas celles qui nous arrivent par hasard (comme croiser un voisin bizarre). Ni les relations de "cause à effet", qui sont des ficelles un peu courtes d’une écologie scientifique cherchant le "pourquoi" et le "comment"! L'écologie intégrale, elle, plonge au fond des choses, dans les liens "essentiels" .... Ces derniers, c'est du sérieux, une dépendance à la vie, carrément ontologique, le mot compte triple !
  • Qui est lié à qui ? C'est une grande chaîne : l'homme, les animaux, les cailloux... et même Dieu! Ce ne sont pas des liens par hasard, non, ce sont des liens "ontologiques", des dépendances existentielles. L'encyclique Laudato si a rendu célèbre cette "écologie intégrale" en insistant sur le fait que "tout est lié". C'est un peu leur mantra, répété neuf fois, histoire qu'on ne l'oublie pas ...
  • La "valeur propre", une étiquette ? Alors là, chacun a sa "valeur propre". Mais comment on la mesure ? Ce n'est pas au concours d'intelligence ! C'est plutôt la capacité à "entrer en relation". C'est comme si, dans un orchestre, ce n'était pas seulement le virtuose qui comptait, mais aussi la flûte timide qui écoute les autres.
  • Pas tous égaux, mais tous importants ! Attention à ne pas mélanger les torchons et les serviettes. L'écologie intégrale ne dit pas que le microbe et le mammouth ont la même valeur. C'est comme comparer un trombone et un piano : les deux servent, mais pas de la même manière.

En bref, avec l'écologie intégrale, on ne se contente pas de trier ses déchets, on explore les liens spirituels et philosophiques qui nous unissent à tout ce qui existe !

   S3E2- Que dit-on de l’écologie intégrale ?

Entamons une autre approche de l'écologie intégrale en évitant les définitions complexes pour ne pas saouler qui n'est pas philosophe. Qu'en dit l'opinion publique (via ChatGPT, notre nouveau gourou !)? Les dimensions concrètes ne manquent pas.

  • Celle de la justice sociale et écologique ! Oui, mais est-ce une raison pour donner une égale importance au cri des pauvres et au cri de la terre ? L’obsession du CO2 consiste, en effet, à priver les pays du Sud d’un accès à l’énergie abondante et bon marché. Sans cet accès, pas de développement économique : les pauvres deviendront encore plus pauvres.
  • La conversion écologique ! Oui, au sens où la surconsommation, entre autres, me fait oublier que je suis mortel et ne satisfait pas ma soif de bonheur. Le gaspillage est donc d’abord dangereux pour ma relation avec moi-même, peut-être plus que pour l’environnement.
  • La sobriété et la simplicité ! Oui, à condition de faire la nuance entre une nuance entre la « sobriété-vertu », qui est un choix personnel, et la « sobriété par précaution » qui est imposée par des normes légales, voire par des politiques écologiques punitives.
  • La solidarité intergénérationnelle ! Mais comment partager avec les générations futures ? Bertrand de Jouvenel conteste les théories de la "redistribution", qu’il qualifie d’inepte : « Si nous voulons vraiment aider les pauvres à sortir de la pauvreté, la première chose à faire est de cesser tout discours sur la "redistribution", qui, au fond, est une variante de l’envie ». La redistribution, ça sent le Malthusianisme à plein nez. On préfère des solutions plus créatives comme l'innovation et la croissance (mais une croissance sympa, hein !).
  • L'économie au service de l'homme ! Sinon c'est l'homme qui devient une marchandise... soldée en plus ! Cela ne condamne pas, pour autant, le libéralisme et ses valeurs de liberté, de propriété, de commerce, d'emprunt, ... Il suffit d’y ajouter un zest de "don" et une larme de "gratuité", pour gouter le concept de "libéralisme éclairé".
  • Une question d'éthique et de spiritualité ! Oui, l’écologie intégrale est une écologie du sens !
  • Une écologie subsidiaire qui remet en cause bien des modes de gouvernance qui se croient infaillibles, sans laisser aux citoyens le droit à l'erreur. Une véritable participation citoyenne, implique que la gouvernance ne soit pas pressée. Il ne faudrait recourir à la "suppléance", intervenant à la place des intéressés qu'en cas de grosse galère ! Se tromper et corriger, c'est formateur ! Non ?

En bref, l'écologie intégrale n'est pas tant une approche responsable. On ne peut être responsable que des choses pour lesquelles on peut faire quelque chose. En revanche, on est responsable du fait de se comporter vertueusement ! Quand les démagogues prêchent la responsabilité, ils contribuent à construire une nouvelle religiosité !

   S3E3- L’écologie intégrale - les réponses collectives

L'écologie intégrale... Vaste programme, mon ami ! On nous dit que ça met des garde-fous à notre agir planétaire. Mais, attendez ! Des garde-fous qui... glissent un peu ? Un peu comme des freins sans les patins, ça fait du bruit mais ça n'arrête pas grand-chose !

  • On parle d'énergie, n'est-ce pas ? Les renouvelables ! Oui, mais pour les attraper, il faut des éoliennes qui s'arrêtent quand il n'y a pas de vent, ou des panneaux solaires qui n'aiment pas les nuages. Et le recyclage ? On en parle ? Est-ce de l'écologie ou... du gaspillage déguisé ? Et le nucléaire ? Pas de CO2, on y a cru ! Mais son vrai atout, c'est la "densité énergétique", moins de matière pour la même pioche ! L'hydrogène ? Un rêve pour nos centrales, sauf que ça coûte un bras (et ça fait fondre les brûleurs !). Alors, Vérité ou... mirage énergétique ?
    Et refuser de financer les centrales en Afrique ? Ça rend les pauvres "encore plus pauvres"... Une économiste parle d'un "apartheid de l'énergie" .... C'est de la "Justice écologique" ça ? Ou une "injustice condamnée par l'écologie intégrale" qui, au fond, oublie le "cri des pauvres" en se focalisant sur le "cri de la Terre" ? ...
  • L'agriculture, le bio ! Une "obligation de moyens", et peu de résultats avérés pour la santé. Mais surtout, le manque de frais de douane, ça met la pagaille sur les prix mondiaux, et l'agriculteur, comment voulez-vous qu'il s'en sorte ? Une "véritable injustice condamnée par l'écologie intégrale" ....
  • Les catastrophes naturelles ! Les assurances, on nous dit "solidarité". Mais c'est un "impôt obligatoire" pour l'assuré ! Et l'État, il se donne bonne image en déclarant la cata. Mais est-il vraiment innocent quand ses propres lois augmentent le risque ? Tout est lié ? Oui, les risques, les lois, et la prime d'assurance ! L'écologie intégrale, elle, voudrait qu'on prévienne, pas juste qu'on paye après.
  • La mondialisation ? Mettre les pauvres en concurrence avec les riches ... ! Sans souci du bien commun et de l'équité, les pauvres restent pauvres, et les riches... eh bien, ils deviennent encore plus riches .... C'est ça, la Justice ? Ou l'écologie intégrale demande-t-elle autre chose ?

Bref, l'écologie intégrale, ça secoue les idées reçues, ça demande de la prudence ..., de ne pas se laisser emporter par la peur ..., de regarder les choses en face, même quand c'est complexe. Et surtout, ça rappelle qu'avant de "faire" pour la planète, il faut peut-être commencer par "être" .... Un grand écart, non ?

   S3E4- L’écologie intégrale – les réponses individuelles

On parle d'écologie intégrale, de la planète, du grand Tout... et on oublie parfois de regarder le plus compliqué : soi-même ! Eh oui, avant de vouloir sauver le monde, autant comprendre ce qui se passe dans notre petite tête. L'écologie intégrale, ça commence par un sérieux travail sur... soi-même Faut être honnête, pas juste adopter une posture pieuse ou "religieuse" dénuée de profondeur. Alors, comment s'y prendre, selon les sources ?

  • Connais tes moteurs ! Avant de débattre ou d'agir, il faut savoir ce qui nous pousse. Quelles sont nos références logiques, sociales, morales ? On est influençable par nos amis, ou on gobe tout argument d'autorité ? Faut oser être le "dissident" qui réfléchit par lui-même ..., qui ne se contente pas du consensus .... On ne cherche pas le "zéro risque" illusoire, mais la prudence dans l'action .... L'introspection, c'est la base pour s'intéresser à nos "limites intérieures" plutôt qu'aux seules "limites planétaires".
  • Méfie-toi de ton langage ! Les mots ne sont pas innocents : en douce, ils charrient des idéologies . Par exemple, disons Stop au "consensus scientifique", parlons "débats scientifiques" ! Moins d'"experts scientifiques", plus de "chercheurs" qui observent et doutent ! Des "énergies intermittentes", ou "renouvelables" ? Toutes ces expressions toutes faites, il faut les débusquer, car elles bloquent la pensée durable et la quête de la "Vérité".
  • Examine tes réflexes éthiques ! Responsable, oui, mais comment ? On navigue entre "l'éthique de responsabilité" (le succès avant tout) et "l'éthique de conviction" (la fidélité à l'absolu, à la Vérité). Attention à ne pas finir avec une éthique "nébuleuse, pétrie de compromis", ce n'est pas de l'écologie intégrale. Agir de manière responsable, c'est faire des choix éclairés, parfois difficiles.

En somme, l'écologie intégrale, c'est un peu comme la permaculture appliquée à notre vie : prendre soin de soi (l'introspection, la méditation), des autres (les rencontres, les relations), de son environnement (autour de soi), et trouver un sens à son travail. Un "fais ton potager et prie" revisité, une "écologie subsidiaire" qui valorise l'action locale et personnelle .... C'est une "sacrée alternative", basée sur la liberté et l'intelligence du cœur.

Une ouverture à la culture générale chrétienne suivra, en 3 épisodes

   S4E1- Missions des pasteurs sur l'Ecologie

Et maintenant, l'Église et l'écologie ! C'est une question qui fait transpirer, n'est-ce pas ? Après avoir fait le tour de ces concepts écolos parfois un peu... fumeux, venons-en à la question qui fâche (ou qui apaise, c'est selon) : qu'est-ce que l'Église vient faire là-dedans ? Ce n'est pas si simple !

  • Le Concile (oui, ce grand rassemblement où l'on discute de choses importantes) est formel : les pasteurs, nos chers guides, n'ont pas pour mission de sortir de leur chapeau une solution concrète à chaque petit (ou grand) problème qui nous tombe dessus. Tiens, comme disait l'ami Ignace d'Antioche (et si un Saint le dit...) : « Plus on voit l’évêque garder le silence, plus il faut le vénérer ». Alors, silence, les pasteurs ! Du moins sur les questions "prudentielles", celles qui dépendent des circonstances temporelles et qui nous donnent des sueurs froides ....
  • Mais attention, pas de silence béat non plus ! L'Église a une mission, et pas des moindres : "scruter les signes des temps". C'est un peu comme regarder la météo... mais avec les yeux de l'Évangile. Et là, face aux angoisses écologiques, l'Église ne doit pas répondre par une théorie scientifique (elle n'a pas cette prétention, nous dit Laudato si), mais par des "réponses éternelles" .... Autrement dit : silence sur le taux de CO2, mais Parole sur le sens de la vie ! ... L'Église a des réponses à ces questions essentielles qui nous taraudent au plus profond ....
  • Alors, coincée entre le silence prudentiel et la Parole éternelle, l'Église marche sur un chemin étroit .... Sa solution ? Organiser des "débats contradictoires" sur les sujets temporels ... ! Ça éviterait que certains ne paniquent en pensant que la fin du monde est pour mardi prochain. Le débat, c'est comme une tisane apaisante pour les esprits échauffés :  Même sans être un expert (qui l'est vraiment ?), écouter le débat, ça apaise. Et face aux grandes peurs écologiques (oui, cette peur qui nous fait croire n'importe quoi ...), la réponse, c'est la "joie évangélique". Cet antidote à la peur, ça ne s'achète pas en pharmacie, et c'est bien plus efficace ....

Et nous, les laïcs, dans tout ça ? Doit-on se taire en vénérant le silence des évêques ? Absolument pas ! Le Concile est clair : les laïcs ont le droit, et même parfois le "devoir", de dire ce qu'ils pensent à leurs pasteurs. Dans la mesure de leurs "connaissances" et "compétences", bien sûr. On a le droit de critiquer, oui, mais attention... il faut le faire "en ce qui concerne le bien de l'Église". En gros, faut l'aimer l'Église, sinon ça sert à rien ! Une vraie affaire de famille, quoi.

   S4E2- Théologie de la création

Cet épisode nous ramène... aux sources de la Bible ! Pas de panique, on n'est pas là pour devenir des créationnistes ! Inutile d'aller chercher Adam avec une pelle du côté de Cromagnon, ou le Paradis perdu près d'un café en Éthiopie .... Non, non, le récit de la Genèse, c'est autre chose !

  • Imaginez un monde... préternaturel : un monde sans matière et hors du temps et de l'espace ... ! Un Adam, sans souffrance, immortel – non pas qu'il ne pouvait pas mourir, mais qu'il pouvait ne pas mourir ! Quelle nuance ! Il savait tout, le don de science ...... pas besoin de Google, il connaissait déjà la réponse ! En parfaite harmonie avec tout. Un monde qui, franchement, était "très bon". Un palais pour l'épouse, nous dit Saint Jean de la Croix ....
  • Mais alors, d'où vient ce... bazar ? Ah ! La "chute originelle" ! Un "big bug ontologique" ! Un théologien rigolo, Constantin Andronikof, disait que le "Big Bang", c'était le bruit de la chute de l'homme sur la terre .... C'est pas une révolte contre la nature, non monsieur ! C'est une révolte contre Dieu ..., vouloir être Dieu sans Dieu ! Et ça, ça a tout cassé, toute l'harmonie ..., transformant ce monde parfait en celui qu'on connaît, livré à la mort et au désordre ....
  • Mais Dieu, est-il rancunier ? Que nenni ! Son projet initial de "diviniser" l'homme n'a pas bougé d'un iota ... ! Comme le disait Saint Irénée, avec une logique imparable : "Dieu s'est fait homme pour que l'homme soit divinisé ! " ... ! On est appelés à devenir le seul dieu créé par un Dieu non créé ! C'est pas une "rave-party", c'est du sérieux !

Alors, en attendant ce grand jour, on fait quoi ? On cultive ! Pas seulement les tomates dans le jardin, mais notre "terre intérieure" ... ! Parce que les déserts extérieurs, nous dit Benoît XVI, c'est parce que nos déserts intérieurs sont immenses. L'écologie intégrale, c'est aussi ça : prendre soin de soi, de cette semence divine. Et le Concile, il ajoute, mine de rien : l'attente d'une nouvelle terre ne doit pas nous ramollir pour cultiver celle-ci, au contraire, ça doit nous booster ! ... Un sacré programme, non ?

   S4E3- Evangile et écologie 

Et nous voilà à notre dernière de cette série de podcasts, pour regarder plus loin que le bout de notre jardin... et plus loin que la Genèse ! Car figurez-vous, la Bible entière a des choses à raconter sur notre drôle de rapport au monde et à ses soucis.

  • Tenez, prenez Samuel ! Le pauvre ne comprend pas pourquoi le peuple réclame un roi. Un roi ? Mais enfin ! Dieu est leur roi ! Ah, mais non ! En fait, le peuple veut un roi parce qu'il rejette Dieu ! Et Samuel prévient : ce roi que vous voulez tant, il prendra vos chevaux, vos femmes, vos récoltes... tout ! Ça ne vous rappelle rien ... ? On dirait nos gouvernants d'aujourd'hui, jouant de nos peurs (écologiques, sanitaires, tout y passe !) pour qu'on réclame... toujours plus de gouvernance .... On veut un roi pour nous "délivrer" !
  • Justement! Les disciples d'Emmaüs, le soir de Pâques ? Tout tristes, ils se lamentent : "Nous, nous espérions que c'était Jésus qui allait délivrer Israël". Ils attendaient un libérateur politique ! Comme nous ! On rêve du président idéal, du programme écolo qui va tout arranger d'un coup de baguette magique ! Eh bien non : Le Christ nous regarde et nous dit : "Esprits sans intelligence !". Le salut n'est pas dans un sauveur terrestre, ni un programme politique .... 
  • D'ailleurs, Matthieu rapporte une parole du Christ : « Ne vous faites pas de souci pour demain » ! Ça, c'est direct, net ! Mais attention, ce n'est pas une invitation à l'inaction paresseuse. C'est une invitation à chercher d'abord le Royaume, et à être... unis. Comme Saint Paul le dit avec humour : l'œil ne peut pas dire à la main "Je n'ai pas besoin de toi" ! On a beau être différents (agriculteurs bio ou conventionnels, croyants ou non), on est sur le même bateau... ou plutôt, on forme le même corps ... !
  • Et Saint Paul, quand il dit « le temps est limité » ? Il parle d'urgence climatique ? Pas du tout ... ! C'est un terme de marine : "le temps a cargué ses voiles" ! Ça veut dire que, peu importe le temps qu'il nous reste, notre horizon est déjà fixé ! Le Christ est ressuscité, la fin des temps est là. Il nous invite à "orienter les voiles" vers la destination, vers le Christ, pas vers une vie plus "écologique". Chrétiens ou pas, on vit les problèmes écologiques comme tout le monde. Notre spécificité ? Avoir les yeux fixés sur le bon horizon. C'est ça qui change tout notre "faire"

Bref ! Stanislas, avec ses raisonnements surprenants et ses paradoxes, nous propose une "méta-écologie". Un peu comme si on regardait l'écologie d'en haut, comme un arbitre de tennis qui voit tout le match.