François Fillon, candidat aux primaires déclarait en avril 2016 : « je ne suis pas le candidat du consensus ». En juillet dernier, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie parlait « des étapes nécessaires pour faire de ce consensus une réalité concrète ». Le Giec, organisateur de la COP21 sur le climat déclare qu’il « travaille par consensus » ! Que signifie ce mot utilisé partout, en diplomatie, en politique, ou en sciences ? Et si Philippe Muray avait raison d'écrire: "Le consensus, au fond des choses, n’est qu’un autre nom pour servitude  …  le lynchage accompagnent le consensus comme l’ombre accompagne l’homme" ! 

Analyse publiée dans « Actuailes n°xx »