Un plan clair pour le lecteur 

Chaque lecteur pourra accéder directement aux perspectives qu’il souhaite privilégier :

Chapitre 1- Amour et vérité en matière de philosophie
 
1. Qu’est-ce que la vérité ?
(scientifique, ontologique, métaphysique, théologique...) ?
A) LA VÉRITÉ SCIENTIFIQUE 
B) LA VÉRITÉ ONTOLOGIQUE ?
C) LA VÉRITÉ MÉTAPHYSIQUE
D) LA VÉRITÉ THÉOLOGIQUE
 
2- Y a-t-il une ou des vérités ?
A) LESQUELLES ? 
B) COMMENT CES VÉRITÉS SONT-ELLES ORDONNÉES ?
 
3- La raison pratique face à la raison spéculative.
 
4- La Vérité est une Personne -
A) « JE SUIS LE CHEMIN, LA VÉRITÉ, LA VIE », DIT JÉSUS.
B) « DIEU EST AMOUR ». (1 Jn 4:8 et 1 Jn 4:16)
 
Chapitre 2- Amour et vérité en matière de science écologique .
 
5 -Vivre l’amour dans le débat scientifique 
A) PEUT-ON PARLER D’AMOUR DE LA VÉRITÉ EN ÉCOLOGIE ?
B)  EN QUOI L’AMOUR DE LA VÉRITÉ SCIENTIFIQUE REJOINT-IL L’AMOUR DE L’HOMME ?
C) EN QUOI L’AMOUR DE L’HOMME REJOINT-IL LA VÉRITÉ ?
D) EN QUOI L’AMOUR DE LA VÉRITÉ SCIENTIFIQUE REJOINT-IL L’AMOUR DE DIEU ? 
E) AMOUR ET VÉRITÉ SCIENTIFIQUE SE RENCONTRENT DANS LA PERSONNE DU CHRIST 
F)  Y A-T-IL DES CONFLITS POTENTIELS ENTRE CHARITÉ AVEC LES GÉNÉRATIONS FUTURES ET VÉRITÉ SCIENTIFIQUE ?
 
6- Vérité écologique
A) COMMENT ET DANS QUELLES LIMITES PEUT-ON PARLER DE VÉRITÉ SCIENTIFIQUE DANS UN CONTEXTE MODERNE ?
B) QUELLES SONT LES DIMENSIONS SCIENTIFIQUES À PRENDRE EN COMPTE POUR APPROCHER LA RÉALITÉ ÉCOLOGIQUE ?
La distinction entre causes et effets 
Les problématiques écologiques locales.
Les problématiques planétaires. 
- Le cas de la biodiversité planétaire.
- Le cas du système climatique planétaire.
- La science et le débat contradictoire.
- Éléments conclusifs 
C) QUELLES SONT LES CONFUSIONS LES PLUS FRÉQUENTES QUI NUISENT À UNE APPROCHE ÉCOLOGIQUE EN VÉRITÉ ? 
- La problématique de l’eau
- Le concept d’empreinte écologique 
- Le concept d’anthopocène
D) UN CONSENSUS EST-IL UN CRITÈRE DE VÉRITÉ SCIENTIFIQUE ?
E) PEUT-ON CONCILIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET MILITANTISME ?
F) EN QUOI PEUT-ON PARLER DE « CRISE ÉCOLOGIQUE » ? 
 
Chapitre 3- Amour et vérité dans l’approche chrétienne de l’écologie (théologie et pastorale).
 
7- La réflexion théologique sur l’écologie comme approche de la Vérité 
A) QUEL SENS DONNER AU CONCEPT DE NATURE ? Y A-T-IL UNE DIFFÉRENCE DE SENS DANS LES CONCEPTS DE « CRÉATION » ET DE « MONDE NATUREL » ?
B) QUEL SENS DONNER AU CONCEPT DE CRÉATION CONTINUÉE 
C) LA THÉOLOGIE DE LA CRÉATION PEUT-ELLE AIDER À RÉCONCILIER SCIENCE ET FOI?
D) COMMENT CONCILIER NOTRE FOI ENTRE UN « DIEU TOUT PUISSANT » ET L’IDÉE QUE L’HOMME PUISSE ÊTRE À L’INITIATIVE D’UNE APOCALYPSE ÉCOLOGIQUE ?
 
8- Être humain dans la création .
A) QUE PENSER DU CONCEPT DE PÉCHÉ CONTRE LA CRÉATION ?
B) QUEL EST LE SENS CHRÉTIEN DU MOT DOMINATION ? 
C) QUEL EST LE SENS BIBLIQUE DES MOTS « GARDER LA CRÉATION » ? 
 
9- L’encyclique Laudato si.
A) LAUDATO SI EST-ELLE UNE ENCYCLIQUE ÉCOLOGIQUE ?
B) LAUDATO SI : EN QUOI « TOUT EST-IL LIÉ » EN ÉCOLOGIE ? 
C) LAUDATO SI ET LE CONCEPT D’ÉCOLOGIE INTÉGRALE.
 
Chapitre 4- Amour et vérité en matière d’agir écologique 
 
10- Les conditions d’un agir écologique conforme à une construction de la civilisation de l’amour ?
A) QUELS SONT LES LIENS ENTRE CONVERSION ÉCOLOGIQUE ET OPTION PRÉ- FÉRENTIELLE POUR LES PAUVRES ? 
B) QUELS TÉMOIGNAGES D’AMOUR RETENIR DES GRANDS SAINTS ? (Saint François d’Assise, Sainte Hildegarde)
C) LA FRUGALITÉ/SOBRIÉTÉ EST-ELLE UN DEVOIR RELEVANT DE LA CHARITÉ ET DU DÉVELOPPEMENT INTÉGRAL DE LA PERSONNE ?
 
11- Les principales approches en matière sociale et écono- mique ? La vérité est-elle un facteur d’efficacité ?
A) LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ 
B) INTÉGRER LA CHARITÉ DANS LES PROGRAMMES DÉMOGRAPHIQUES ?
C) QUE PENSER DE L’« AGIR LOCAL » ? QUE PENSER DE L’« AGIR GLOBAL » ? 
D) QUE PENSER DU PRINCIPE DE PRÉCAUTION ? 
E) QUE PENSER DE LA CROISSANCE VERTE ?
F) UN AGIR ÉCOLOGIQUE EST-IL CONCILIABLE AVEC LE LIBÉRALISME ? 
G) COMMENT INTÉGRER LA DÉMOCRATIE DANS L’AGIR ÉCOLOGIQUE ? 
H) LES « STRUCTURES DE PÉCHÉ » QUI ONT UN IMPACT ÉCOLOGIQUE ?
I) LES « STRUCTURES » POSITIVES PERMETTANT DE CONSTRUIRE LE ROYAUME?
 
12- Amour et vérité en matière de pastorale écologique
A) QUEL RÔLE DOIVENT JOUER LES PASTEURS DE L’ÉGLISE EN MATIÈRE DE PASTORALE?
B) QUELLE PASTORALE PROPOSER EN MATIÈRE ÉCOLOGIQUE ?

 

Laissez vous tenter par un nouvel ouvrage, pour vous, pour faire un cadeau, ou pour préparer vos bibliothèques tournantes: 
L’écologie, nouveau jardin de l’église - Dialogue et controverse, pour que justice et paix s’embrassent (Lyon, Peuple Libre, nov. 2020). Fabien REVOL - Stanislas de LARMINAT, Préface du Père Nicolas BUTTET, cofondateur d’Eucharistein.

- Fabien REVOL est théologien et universitaire, co-Responsable du pôle « Développement Intégral, Ecologie, Ethique » de l’UR « Confluence Sciences et Humanités » et Titulaire de la Chaire Jean Bastaire de l’Université Catholique de Lyon.
- Stanislas de LARMINAT, agronome et bio-éthicien, a publié d’autres ouvrages sur l’écologie, dont le dernier était également le fruit d’un dialogue avec des représentants du GIEC : « Climat, et si la vérité nous rendait libre » (TerraMare, 2016). Il a entrepris, à pied autour de la France mariale, une retraite itinérante, temps de prière et de dialogue.

Livre à commander à votre libraire (ou en ligne, par exemple: la Procure) ou directement au diffuseur AVM Diffusion.

Comme le dit le Père Nicolas BUTTET, dans sa préface: « Fabien Revol et Stanislas de Larminat échangent entre eux… Une telle démarche apparaît comme prophétique dans l’Église catholique de notre temps. Il est si difficile en effet d’oser le dialogue, d’affronter avec maturité humaine et liberté intérieure les divergences de vue ou d’opinion dans l’Église ».

Les divergences philosophiques et scientifiques, théologiques et pastorales, écologiques et politiques, n’ont pas manqué entre les auteurs. Elles sont évoquées dans l’introduction de l’ouvrage :

Notre temps se complait à mal résoudre les défis qu'il doit relever. Dès lors, les conclusions "incorrectes" servent un discours écologiquement "correct". En cela l'écologie est un véritable pacte contre nature, parce que dès lors que les problèmes sont mal posés, ils ne peuvent être résolus.
Mais c'est surtout un pacte contre la nature profonde de l’homme ! Stanislas de LARMINAT, à la recherche des fondements éthiques de l’écologisme actuel, note combien la sémantique actuelle utilise la menace d’apocalypse. C'est ce qui nous attendrait si l’homme ne suit pas les programmes environnementaux, altermondialistes, voire anti-natalistes de l’idéologie ambiante!

L'ouvrage de Stanislas de Larminat regrette que l’écologisme se tourne vers un retour à la « première terre », celle d’un paradis perdu illusoire.

Cet ouvrage pourrait se résumer sous un titre : « les dérives gnostique et messianique de l’écologie postmoderne,… une culture de mort ? ». La démarche est paradoxale quand on sait que l’écologie est, par essence même, une science de la vie !

L’auteur fait une rapide description de ces deux dérives historiques par rapport à la foi chrétienne que sont le messianisme et le gnosticisme dès les premiers siècles de notre ère. Il en décrit le contenu et démontre le lien avec l’écologisme actuel.

Il décrypte  l’usage de la dialectique,  l’outil privilégié des premières hérésies chrétienne. Aujourd'hui, elle prend la forme d'une sémantique holistique qui entretient le trouble dans la pensée: tout le vocabulaire écologiste se révèle être un fourre tout où les plus extrémistes se retrouvent autour de concepts destinés à faire adhérer les plus modérés. Ces pages décrivent les questionnements scientifiques qui s’opposent autour des principales idéologies écologistes : celui de la cause humaine du réchauffement climatique, celui des OGM, celui d’une prétendue impossibilité de nourrir la planète et enfin le questionnement de la croissance zéro comme soi-disant solution…

L’auteur évoque l'existence d'un pacte de fait, car il y a des complices mais pas de complot ! Un grand nombre d’acteurs internationaux a en effet intérêt à promouvoir la culture écologiste. S’agit-il d’un complot écologique contre la raison ? Stanislas de Larminat  croit plutôt à des complicités convergentes d’intérêts contradictoires : les ONG, l'ONU et les experts internationaux, les états, les USA, les pays émergents, les pays les moins avancés, tout un monde de gourous plus ou moins affairistes, les entreprises, les grandes fondations multinationales, les scientifiques, et même certaines religions…  Les uns comptant sur une « fin des états », les autres sur une gouvernance mondiale dont, malheureusement sont exclus les organes de responsabilité politique et le principe de subsidiarité.

Parler d’hérésie gnostique ou messianique amène l’auteur à se poser la question de l’existence d’un Messie de l’Ecologisme. Il s’arrête sur Auguste Comte, le grand prêtre positiviste. Il s’explique sur ce choix. Quant aux nouveaux dieux, Stanislas de Larminat montre qu’ils sont principalement au nombre de deux : l’Homme qui devient le nouveau créateur en s’arrogeant l’illusion de pouvoir re-créer la planète ou la détruire, et la Déesse Gaïa, qui est la référence de l’écologie profonde à laquelle certains discours dans les conférences mondiales de l’ONU appellent à rendre un culte. Certaines citations bien documentées sont particulièrement parlantes!

La conclusion de l’auteur montre que les outils utilisés par l’écologisme sont ceux de tous les messianismes : la peur, le mensonge, l’asservissement, l’humiliation, les dissidents, vrais ou faux, les idiots utiles, …

Stanislas de Larminat explique en quoi l’écologisme idéologique actuel développe une véritable culture de mort.

L’auteur courrait le risque de ne pas être crédible à force de paraître critique et pessimiste. Il ne tombe pas dans cet écueil en lançant, sur ce site, un véritable appel à une « Nouvelle Ecologie Sociale fondée sur la Raison ». Il propose même les bases d'une plateforme alternative d’action qu'il appelle "Ad'Equat".

Il se tournera ultérieurement, dans un second ouvrage, vers les chrétiens en reprenant, tous les thèmes écologistes, les uns après les autres, en les relisant à l’éclairage du "Compendium de la Doctrine Sociale de l’Eglise". Il nous appellera à découvrir ce document moderne et méconnu qui ouvre sur une vraie alternative : l’« écologie de l’homme » et l’« écologie sociale », tournées vers le futur, remplacent un écologisme étroit et passéiste. L’Eglise ne condamne pas les OGM, reste prudente sur les causes humaines du réchauffement et n’a confiance en une gouvernance mondiale que si elle est respectueuse des principes de dignité de l’homme et de subsidiarité. En un mot, elle a confiance en l’homme.

Les pages de l'ouvrage de Stanislas de LARMINAT ouvrent donc le débat, prépare le lecteur à  un nouveau regard sur l’écologie. Le style rappelle un peu la manière d’écrire de Mgr Schooyans qui avait en son temps démonté, avec force références et citations, un certain nombre de travers de l’ONU. Stanislas de Larminat s’est employé à donner, de la même manière, les références de toutes ses sources. C’est un travail essentiel pour faire progresser la réflexion sur l’écologie.

Auteur: Stanislas de LARMINAT
Editeur: Editions Salvator
Préface: Jean-Marc NESME, député, maire de Paray le Monial
Parution: avril 2011
Présentation: 310 pages
Prix:  22,00 € 
Pour commander l'ouvrage, cliquer ICI

Résumé :

Notre temps pose mal les défis à relever. Dès lors des  conclusions, bien qu' "incorrectes" servent un discours écologiquement "correct". En cela l'écologie est un véritable pacte contre nature.
Mais c'est surtout un pacte contre la nature profonde de l’homme !

PRÉFACE (p. 9)

INTRODUCTION (p. 11)

Les contrevérités de l’écologisme (p. 12)

Outil de réflexion pour tous et référence aux Écritures pour les chrétiens (p. 13)

Vers une écologie respectant la nature déifiable de l’homme (p.15)

Méditation : « Jésus jardinier » (Jn 20, 11-19) (p.18)

CHAPITRE PREMIER - JE CROIS EN UN SEUL DIEU (p. 23)

1. LES PROPHÈTES ONT TOUJOURS DÉNONCÉ LES FAUX DIEUX (p. 23)

  • Quand le peuple élu sacrifie aux faux dieux (p. 23)
  • Quand Abraham est aveuglé par les rites de son temps (p. 24)
  • Quand le roi David entre dans des transes (p. 25)
  • Quand le roi Salomon sacrifie à plusieurs dieux (p. 26)
  • Les faux dieux après le schisme politique et religieux des années -930 (p. 27)

2. LES FAUX DIEUX TIRENT LES CROYANTS VERS TOUTES SORTES DE SYNCRÉTISMES (p. 28)

  • Le concept de syncrétisme (p. 29)
    • ORIGINE DU MOT « SYNCRÉTISME » (p.. 29)
    • QUELQUES EXEMPLES DE SYNCRÉTISME… DE LA BIBLE AUX VAUDOUS (p. 30)
    • NE PAS CONFONDRE SYNCRÉTISME ET INCULTURATION (p. 33)
  • En quoi l’écologisme risque-t-il d’être facteur de syncrétisme ? (p.39)
    • L’ÉCOLOGISME : UNE RELIGION PAÏENNE ? (p. 39)
    • LE SYNCRÉTISME ÉCOLOGISTE EN MATIÈRE DE THÉOLOGIE DE LA CRÉATION (p. 43)
    • LE SYNCRÉTISME ÉCOLOGISTE EN MATIÈRE DE LITURGIE (p. 64)
    • LE SYNCRÉTISME ÉCOLOGISTE EN MATIÈRE DE VIE CHRÉTIENNE (p. 75)
  • L’Église a faim de conversions ! (p. 82)
    • L’ÉGLISE FACE AU MARXISME : UN CAS DE SYNCRÉTISME ? (p. 82)
    • LE TÉMOIGNAGE D’UN DISSIDENT ROUMAIN (p. 84)
    • CONCLUSION EN FORME D’APPEL (p. 85)

3. LES FAUX-PROPHÈTES D’AUJOURD’HUI (p. 86)

  • Des astrologues ou des voyants ? (p. 86)
  • Des « experts » ? (p. 87)
  • Qui inspire les faux prophètes ? (p. 87)
  • Des fruits à la hauteur de l’authenticité des prophètes (p. 88)
  • Des marchands de peur ? (p. 89)
  • Un cas de peur écologique : les produits de protection des plantes (p. 90)

4. MÉDITATION : LE PROPHÈTE ÉLIE FACE À LA GRANDE SÉCHERESSE (1 Rois 16, 29 à 18, 37) (p. 92)

CHAPITRE SECOND - JE CROIS EN DIEU,CRÉATEUR DU CIEL ET DE LA TERRE (p. 101)

1. LA CRÉATION DE L’HOMME, UNE HISTOIRE MISE À MAL PAR LE DARWINISME (p. 102)

  • L’émergence de l’homme : entre continuité et discontinuité (p. 102)
    • L’ÉVOLUTION BIOLOGIQUE (p. 103)
    • L’ÉVOLUTION CULTURELLE (p. 108)
    • L’ÉVOLUTION SPIRITUELLE ET MORALE (p. 109)
    • L’ÉVOLUTION ONTOLOGIQUE ET SPIRITUELLE (p. 111)
    • L’ÉVOLUTION RÉGRESSIVE (p. 111)
  • La théorie de l’évolution met-elle à mal la question du péché originel ? (p. 113)
    • QU’EST-CE QUE CE PÉCHÉ ORIGINEL ? (p. 113)
    • À QUEL STADE DE L’ÉVOLUTION, L’HOMME AURAIT-T-IL PÉCHÉ ? (p. 113)
  • Que pense l’Église de l’évolution ? (p. 118)
    • CONCERNANT L’ÉVOLUTION BIOLOGIQUE (p. 118)
    • CONCERNANT L’ÉVOLUTION CULTURELLE ET SPIRITUELLE (p. 120)

2. LA CRÉATION DE L’UNIVERS À LA LUMIÈRE DU BIG-BANG (p. 121)

  • Origine de l’expression big-bang (p.122)
  • Les fondements scientifiques du big-bang (p. 122)
  • Les incertitudes concernant le big-bang (p. 123)
    • NE PAS CONFONDRE INTERPOLATION ET EXTRAPOLATION (p. 123)
    • LE BIG-BANG RESTE UN SCENARIO HISTORIQUE (p. 124)
    • LA QUANTITÉ D’ÉNERGIE INITIALE DU BIG-BANG RESTE INCONNUE (p. 125)
    • LA MATIÈRE NOIRE REMET-ELLE EN CAUSE LE BIG-BANG ? (p. 125)
    • L’ANTIMATIÈRE REMET-ELLE EN CAUSE LE BIG-BANG ? (p. 126)
    • LE PRINCIPE D’ACTION ET DE RÉACTION REMIS EN CAUSE ? (p. 126)
    • L’ÉNERGIE SOMBRE REMET-ELLE EN CAUSE LE BIG-BANG ? (p. 127)
  • Comment rendre compte d’une origine de l’univers ? (p. 127)
    • L’ORIGINE DU BIG-BANG : UNE UTOPIE SCIENTIFIQUE ? (p. 127)
    • NE PAS CONFONDRE COSMOGRAPHIE, COSMOLOGIE ET COSMOGONIE (p. 128)
  • Que pense l’Église du big-bang ? (p. 129)

3. LA QUESTION DU DESSEIN INTELLIGENT (p. 132)

  • La Création : fruit du hasard ou dessein intelligent ? (p. 132)
    • L’AMBIGUÏTÉ DU CONCEPT D’INTELLIGENT DESIGN (p. 132)
    • UN HASARD OU UNE NÉCESSITÉ ? (p. 133)
  • L’écologisme et la philosophie de Lovelock (p. 134)
    • LES ÉCOLOGISTES CROIENT-ILS EN UN DESSEIN INTELLIGENT ? (p. 134)
    • L’HYPOTHÈSE GAÏA (p.. 135)
  • L’amour créateur : une « mélodie écologique » ! (p. 140)
    • DE L’AMOUR CRÉATEUR (p.. 140)
    • NOTRE DIMENSION SPIRITUELLE, FONDEMENT DE L’ÉCOLOGIE DE L’HOMME (p. 141)
    • NOTRE NATURE CORPORELLE, FONDEMENT DE L’ÉCOLOGIE SOCIALE (p.142)

4. MÉDITATION : DE LA CRÉATION, ROMANCES DE SAINT JEAN DE LA CROIX (p. 142)

CHAPITRE TROISIÈME - JE CROIS EN DIEU, LE PÈRE TOUT-PUISSANT (p. 147)

1. L’HOMME TOUT-PUISSANT : LA GOUVERNANCE MONDIALE ? (p. 148)

  • Le royaume ici bas ? Une promesse illusoire (p. 148)
    • L’ORGANISATION SOCIALE MISE EN PLACE PAR MOÏSE (p. 148)
    • L’AVERTISSEMENT DE SAMUEL À ISRAËL (p. 149)
    • LA PENSÉE UNIQUE SOUS ANTIOCHUS ÉPIPHANE (p. 151)
    • QUELLE ROYAUTÉ CHOISIR : AUGUSTE, BARABBAS OU JÉSUS ? (p. 152)
  • La gouvernance mondiale : de quoi parle-t-on ? (p. 156)
    • LA MONDIALISATION N’EST NI BONNE NI MAUVAISE EN SOI (p. 156)
    • CE QUE LA GOUVERNANCE MONDIALE NE DOIT PAS ÊTRE (p. 157)
    • CE À QUOI UNE GOUVERNANCE MONDIALE DOIT TENDRE (p. 159)
    • LE PRINCIPE INCONTOURNABLE DE SUBSIDIARITÉ (p. 161)
  • Les confusions en matière de gouvernance mondiale (p.164)
    • NE PAS CONFONDRE SUBSIDIARITÉ ET PRINCIPE D’EXACTE ADÉQUATION  (p. 164)
    • NE PAS CONFONDRE SUBSIDIARITÉ ET SUPPLÉANCE (p. 165)
    • PRÉFÉRER DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE OU DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE ? (p. 167)
  • À problème mondial, solution globale ? (p. 175)
    • LA QUESTION DÉMOGRAPHIQUE : UNE SOLUTION MONDIALE ? (p.176)
    • LES BESOINS ALIMENTAIRES : UNE SOLUTION MONDIALE ? (p. 177)
    • LES DÉSORDRES MONÉTAIRES : UNE SOLUTION MONDIALE ? (p. 178)
    • LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES : UNE SOLUTION MONDIALE ? (p.179)
    • LA BIODIVERSITÉ : UNE SOLUTION MONDIALE ? (p. 192)
    • LA PROBLÉMATIQUE DE L’EAU : UNE SOLUTION MONDIALE ? (p. 198)
    • LA PAIX : UNE SOLUTION MONDIALE ? (p. 203)
  • L’Europe : une gouvernance comme les autres ? (p. 206)
  • La mondialisation : qu’en conclure ? (p. 210)

2. ASSUMER NOTRE VULNÉRABILITÉ POUR LAISSER AGIR LA TOUTE-PUISSANCE DE DIEU (p. 211)

  • Une approche insuffisante de la vulnérabilité par la société civile (p. 211)
    • ACCUEILLIR LE VULNÉRABLE  (p.212)
    • NE PAS BANALISER LA VULNÉRABILITÉ (p. 212)
    • VAINCRE LA VULNÉRABILITÉ  (p. 213)
  • Cette approche de la vulnérabilité peut n’être qu’une dialectique (p. 213)
    • LE « PAUVRE » SERAIT-IL PLUS VULNÉRABLE QUE CELUI QUI L’ASSISTE ? (p. 213)
    • UNE DIALECTIQUE DE LA VULNÉRABILITÉ QUI INVERSE LE RAPPORT FORT-FAIBLE (p. 213)
    • UNE DIALECTIQUE DE LA VULNÉRABILITÉ QUI PEUT CACHER UN MÉPRIS DE L’HOMME (p. 215)
  • Seule la transcendance nous permet d’assumer notre vulnérabilité (p. 216)
  • Être vulnérable jusque dans sa foi (p. 217)
  • Conclusion (p. 219)

3. MÉDITATION SUR LA VULNÉRABILITÉ ET DE LA CORRECTION FRATERNELLE (2 TIM 4, 1-5 ; MT 18, 15-18 ET MC 6, 7-13) (p. 220)

CHAPITRE QUATRIÈME - JE CROIS EN JÉSUS-CHRIST QUI S’EST FAIT HOMME, EST MORT ET RESSUSCITÉ (p. 223)

1. L’ÉVOLUTION VERS LA TERRE NOUVELLE (p.224)

  • Pâques : passage vers une Terre nouvelle (p. 224)
    • PÂQUES : UNE NOUVELLE CRÉATION  (p. 224)
    • « LA CRÉATION RECOMMENCE, ENTIÈREMENT NOUVELLE » (p. 225)
  • Une seconde Création, accomplissement de la première (p. 226)
  • Le mal est vaincu, définitivement (p. 229)

2. L’APOCALYPSE, UNE ILLUSION OU UNE PROMESSE ? (p. 229)

  • L’Église combative contre le Prince de ce monde (p. 230)
    • LA BÊTE DE LA MER, INCARNANT LES MESSIANISMES (p.232)
    • LA BÊTE DE LA TERRE, INCARNANT LE GNOSTICISME (p. 233)
  • L’Apocalypse, c’est pour quand ? (p. 233)

3. UN MODÈLE ÉCOLOGIQUE : LE JARDIN BIBLIQUE MÉDIÉVAL (p. 235)

  • Les deux jardins du dessein divin (p. 236)
    • LA ZONE SYMBOLISANT LE JARDIN D’ÉDEN  (p.236)
    • LA ZONE SYMBOLISANT LA JÉRUSALEM CÉLESTE (p. 236)
  • Deux jardins intermédiaires (p. 236)
    • LA ZONE SYMBOLISANT LE CANTIQUE DES CANTIQUES (4, 12)  (p. 236)
    • LA ZONE SYMBOLISANT LE JARDIN DE LA RÉDEMPTION (p. 237)

4. « FORMER UN PEUPLE ET ÉDIFIER DES VILLES VONT DE PAIR » (p. 238)

5. MÉDITATION : LETTRE D’IGNACE D’ANTIOCHE AUX ÉPHÉSIENS (p. 241)

CHAPITRE CINQUIÈME - JE CROIS EN JÉSUS-CHRIST QUI REVIENDRA POUR JUGER LES VIVANTS ET LES MORTS… J’ATTENDS LA VIE DU MONDE À VENIR (p. 245)

1. L’HOMME APPELÉ À LA VIE DIVINE (p. 245)

  • Désir de résurrection... (p. 246)
  • …ou désir d’immortalité ? (p.246)
  • « Être Dieu, une nouvelle façon d’être homme » (p. 247)
  • Un plan divin prévu de tout temps (p.  251)
  • Pour un écologisme respectueux de la nature « déifiable » de l’homme (p. 252)

2. NOUS SERONS JUGÉS SUR NOS OEUVRES DE JUSTICE (p. 254)

3. LES FAUX DIEUX DÉTOURNENT LE PEUPLE DE LA JUSTICE (p. 255)

  • Quand la prospérité se développe (p. 256)
  • …le peuple s’éloigne de la justice (p. 256)

4. L’INJUSTICE PORTÉE PAR UN CERTAIN ÉCOLOGISME (p. 258)

  • À propos de climat : où est la justice ? (p. 258)
  • Entre l’éolien et le nucléaire : où est la justice ? (p. 259)
    • L’ÉOLIEN ANTIÉCONOMIQUE ! (p. 259)
    • ÉOLIEN : QUEL COÛT COMPLET ? (p. 260)
    • NUCLÉAIRE : MISE À L’ARRÊT DÉFINITIF OU DÉMANTÈLEMENT ? (p. 261)
  • À propos de croissance zéro : où est la justice ? (p.264)
    • LE NOMBRE DE MAL NOURRIS A DIMINUÉ (p. 265)
    • L’AFRIQUE, AU COEUR DE LA MALNUTRITION  (p. 265)
    • LA CROISSANCE DE L’AGRICULTURE PERMET LA BAISSE DE LA MALNUTRITION (p.265)
  • À propos de croissance verte : où est la justice ? (p. 266)
    • LES AMPOULES DITES « BASSE CONSOMMATION » (p. 266)
    • L’INTERDICTION DES BRÛLIS (p. 266)
  • À propos d’aide internationale : où est la justice ? (p. 267)
  • À propos d’empreinte écologique : où est la justice ? (p. 268)
  • À propos de commerce international : où est la justice ? (p.268)
  • Et l’indignation ? Fait-elle progresser la justice ? (p. 270)
  • Serons-nous jugés seulement sur notre contribution à la justice ? (p. 271)

5. Méditation : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11, 42-46. (p. 274)

CHAPITRE SIXIÈME - JE CROIS EN L’ESPRIT SAINT, ET EN L’ÉGLISE CATHOLIQUE ET APOSTOLIQUE (p. 277)

1. LA VÉRITÉ DANS L’ÉGLISE (p. 278)

  • Qu’est-ce qu’une « vérité d’Église » ? (p. 278)
    • L’INFAILLIBILITÉ (p. 278)
    • LE MAGISTÈRE ORDINAIRE  (p. 278)
  • Un propos de prélat peut n’être qu’un propos (p. 281)
  • Un document de dicastère peut n’être qu’un appel à la prudence (p. 284)
    • QU’APPELLE-T-ON UN DICASTÈRE ? (p. 284)
    • AVEC QUEL DEGRÉ D’AUTORITÉ S’EXPRIME UN DICASTÈRE ? (p. 285)
    • UN CAS D’ÉCOLE : LES DOCUMENTS DU CONSEIL PONTIFICAL JUSTICE ET PAIX SUR LA GOUVERNANCE MONDIALE  (p. 285)
  • Un document de commission épiscopale peut n’être qu’une réflexion (p. 287)
    • LE DEVOIR DES CONFÉRENCES ÉPISCOPALES : SUIVRE LE MAGISTÈRE  (p. 287)
    • UNE DÉCLARATION DE CONFÉRENCE ÉPISCOPALE N’EST PAS UNE DÉCLARATION DU MAGISTÈRE (p. 287)
    • LE RÔLE PRÉÉMINENT D’UN ÉVÊQUE EST D’ENSEIGNER PERSONNELLEMENT (p.288)
    • LE RISQUE DES COMMISSIONS ÉPISCOPALES : RÉDUIRE UN DOCUMENT AU PLUS PETIT DÉNOMINATEUR COMMUN (p.290)
    • UNE ÉTUDE DE CAS : LA COMMISSION ENVIRONNEMENT DES ÉVÊQUES DE FRANCE (p. 291)
  • De quelles compétences dispose l’Église ? (p. 302)
    • LA COMPÉTENCE DE L’ACADÉMIE PONTIFICALE DES SCIENCES (p. 302)
    • LA COMPÉTENCE DES LAÏCS ET DE LEURS PASTEURS (p. 306)
    • LA VÉRITABLE COMPÉTENCE DE L’ÉGLISE (p. 307)

2. LE COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE (p. 308)

  • Pourquoi retenir le Compendium plutôt que d’autres textes pontificaux ? (p. 309)
  • La problématique écologique dans le concile Vatican II (p.310)
  • Les fondamentaux écologiques du Compendium (p. 311)
    • LE CONCEPT D’ÉCOLOGIE HUMAINE (p. 311)
    • LE CONCEPT D’ÉCOLOGIE SOCIALE (p. 315)
    • LA FINALITÉ : UNE CIVILISATION DE L’AMOUR (p. 316)
  • Le Compendium et les questions environnementales (p. 317)
    • LE COMPENDIUM ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE (p.317)
    • LE COMPENDIUM ET LA NOTION DE RESSOURCES NATURELLES (p. 318)
    • LE COMPENDIUM ET LA SOLIDARITÉ AVEC LES GÉNÉRATIONS FUTURES (p. 319)
    • LE COMPENDIUM ET LA CROISSANCE (p. 321)
    • LE COMPENDIUM ET LE COMMERCE ÉQUITABLE (p. 323)
    • LE COMPENDIUM ET LA BIODIVERSITÉ (p. 324)
    • LE COMPENDIUM ET LA POLLUTION (p. 325)
    • LE COMPENDIUM, LA SCIENCE ET LA TECHNIQUE (p. 325)
    • LE COMPENDIUM ET LES OGM (p. 327)
    • LE COMPENDIUM ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE (p. 335)
    • LE COMPENDIUM ET LA QUESTION NUCLÉAIRE (p. 338)
    • LE COMPENDIUM ET LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION (p. 339)
    • LE COMPENDIUM ET LA QUESTION DÉMOGRAPHIQUE (p. 340)

3. LES GRANDS PRINCIPES DOCTRINAUX AU SERVICE DE L’ÉCOLOGIE DE L’HOMME (p. 342)

  • Les grands principes découlent des inclinations les plus élevées de l’homme (p. 343)
    • LES INCLINATIONS CONSERVATRICES, FONDEMENTS DU PRINCIPE DE LA DESTINATION
    • UNIVERSELLE DES BIENS (p. 343)
    • LES INCLINATIONS ALTRUISTES, FONDEMENTS DU PRINCIPE DE BIEN COMMUN (p. 345)
    • LES INCLINATIONS SUPÉRIEURES : SOURCES MÊME DE LA DIGNITÉ DE L’HOMME (p.346)
  • « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (p. 346)
    • L’OPINION PRÉFÉRENTIELLE POUR LES PAUVRES (p. 346)
    • LE DON NE SE DÉLÈGUE PAS (p. 347)
    • POURQUOI LE DON FONDE-T-IL LE PRINCIPE DE GRATUITÉ EN ÉCONOMIE ? (p. 348)

4. MÉDITATION : DIGNITATIS HUMANAE (§ 1) (p. 349)

CONCLUSION - JE CROIS EN L’ÉGLISE, UNE ET SAINTE  (p. 351)

1. LA SAINTETÉ DE L’ÉGLISE MALGRÉ LE MAL DE CE MONDE (p. 351)

2. NOTRE UNITÉ CONTRIBUE À LA SAINTETÉ DE L’ÉGLISE (p. 351)

3. ÉPILOGUE (p. 356)

BIBLIOGRAPHIE (p. 357)

1.   Outil de réflexion pour tous et référence aux Écritures pour les chrétiens

L’objectif de cet ouvrage est de proposer un outil de réflexion pour les chrétiens sensibles aux questions écologiques, mais accessible à un plus large public, au-delà des cercles de spécialistes.

Ce livre s’adresse à toutes les personnes qui, en Église ou non, sont engagées dans des missions touchant de près ou indirectement aux questions écologiques.Chaque chapitre a plusieurs portes d’entrée, celle de l’Écriture, celle de la raison et celle de la Tradition de l’Église.

Soucieux de l’unité dans l’Église, nous terminerons, systématiquement, chaque chapitre par une méditation à partir d’un texte d’Évangile, patristique ou conciliaire. Les textes retenus l’ont été sur des critères personnels. Ils ont été autant d’occasion d’approfondissements personnels en puisant à la Source. Nous espérons qu’ils interpelleront tout lecteur, quelle que soit sa sensibilité écologique.

L’objectif de cet ouvrage est, également, d’ouvrir un dialogue avec des chrétiens qui n’ont pas forcément la même sensibilité écologique que celle qui est exprimée ici. Pour qu’il y ait dialogue, il faut donc, en préalable, faire le constat de ce qui nous est commun.

  • Dans un monde traversé par toutes formes de violences économiques, de cataclysmes naturels, de brassages de civilisations, il est bon de vouloir faire la paix et de la rechercher partout où c’est possible, à commencer avec notre premier environnement qu’est la nature. Nous aspirons tous à une harmonie avec elle.
  • Dans un monde fragilisé par le scepticisme et le relativisme, il est bon de chercher un sens à nos vies. La nature est un langage qui peut nous aider à trouver une transcendance qui contribue à retrouver un référentiel.
  • Dans un monde égoïste, il est sain de vouloir réagir en faisant mémoire à des pollutions graves comme celles de Bhopal, Seveso, Tchernobyl ou Fukushima qui ont engendré tant de souffrances dans des régions entières.
  • Dans un monde marqué par l’individualisme, il est louable de se soucier des générations futures qui vivront dans la même maison que nous. Le mot oikos, « maison », racine des mots « écologique » et « économie », nous le rappelle.

Ce travail s’appuie sur les documents du magistère et en particulier sur le Compendium de la doctrine sociale de l’Église. Moderne et méconnu, ce texte nous ouvre à « l’écologie de l’homme » et « l’écologie sociale », indispensables pour construire une culture écologique qui ne tombe ni dans un rêve passéiste, ni dans un futur étroit.

 

2.   Vers une écologie respectant la nature déifiable de l'homme

La table des matières de cet ouvrage est consultable ICI

Les chapitres successifs de "L'écologie chrétienne n'est pas ce que vous croyez" sont articulés autour des proclamations du Credo :

Chapitre 1 : Je crois en un seul Dieu

  • Éclairage des Écritures :
    Les prophètes, pendant toute l’histoire de la Bible, ont dénoncé les dérives du peuple d’Israël à chaque fois qu’il adorait les faux dieux ou, pire, lorsqu’il rendait des cultes à plusieurs dieux à la fois, Yahvé et Baal. De même, aujourd’hui, nous ne pouvons pas adorer à la fois Dieu et Gaïa sans risquer de tomber dans toutes sortes de dérives syncrétistes. 
  • Éclairage de l’Église :
    Encore faut-il réfléchir à ce que l’Église entend par syncrétisme. « Ce phénomène […] est un des plus graves problèmes pastoraux de notre temps » [1] nous dit une instruction du magistère de 2004. Il ne faut pas le confondre avec l’inculturation qui incarne l’Évangile dans les cultures.
  • Éclairage de la raison :
    Le syncrétisme est généralement véhiculé par de faux prophètes. Comment discerner ces faux prophètes si ce n’est par la mauvaise qualité des fruits qu’ils donnent ? Il s’agit en général du mensonge, de la lâcheté et de la peur. Nous profiterons de ce chapitre pour étudier la peur des produits chimiques en agriculture. Est-elle fondée ?

Chapitre 2 : Je crois en Dieu créateur du ciel et de la terre

  • Éclairage des Écritures :
    La Genèse nous révèle un Dieu créateur et nous rappelle notre nature créée. Or un certain écologiquement correct nous fait oublier notre condition de créature, voire met à bas l’idée même de Création. Toute la Genèse doit être relue et confrontée aux idées sur lesquelles certains écologistes chrétiens s’appuient de manière quelquefois trop hâtive. 
  • Éclairage de la raison :
    Nous approfondirons les idées darwinistes qui ont contribué à donner trop d’importance à notre origine animale. Nous reverrons également la question de la Création à la lumière du Big Bang.
  • Éclairage de l’Église :
    L’Église ne prend pas la Genèse à la lettre. C’est pourquoi elle a un regard positif sur la science. Le concept de dessein intelligent permet-il de concilier science et foi ? Cette réflexion nous aidera à comprendre les philosophies sous-jacentes de l’écologisme.

Chapitre 3 : Je crois en Dieu le Père tout-puissant.

Beaucoup, aujourd’hui, préfèrent croire en l’homme tout-puissant. Nous étudierons en profondeur, comme exemple de toute-puissance humaine, les velléités du monde de mettre en place une gouvernance mondiale. Les questions environnementales sont souvent prétextes à faire avancer cette idée.

  • Éclairage des Écritures :
    Le juge Samuel explique au peuple élu les risques qu’il encourt à instaurer une royauté humaine toute-puissante plutôt que de voir nommé un nouveau juge. Les questions nécessitant aujourd’hui une concertation internationale ne peuvent être licites que si elles sont régies selon le principe de subsidiarité. Reste encore à bien comprendre les significations éthiques, anthropologiques, théologiques, philosophiques et sociopolitiques de ce principe.
  • Éclairage de la raison :
    Nous profiterons de cette thématique pour approfondir quelques questions comme celles de la démographie, de la sécurité alimentaire mondiale, des désordres monétaires, de la biodiversité, du climat ou de l’eau pour nous réinterroger : est-il fondé d’imaginer qu’à problème global il y aurait une réponse mondiale ? Ce n’est pas si évident qu’il y paraît.
  • Éclairage de l’Église :
    Croire en la toute-puissance de Dieu, c’est reconnaître notre vulnérabilité. L’Église nous explique que nous devons assumer cette vulnérabilité, et cela, jusque dans notre foi elle-même.

Chapitre 4 : Je crois en Jésus Christ qui s’est fait homme, est mort et ressuscité… j’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir 

  • Éclairage de l’Église :
    L’Église a retenu, pour la liturgie de la veillée pascale, de nous faire relire les textes de la Création. Pâques nous renvoie, en effet, à une seconde Création, celle de la résurrection qui nous conduit vers la terre nouvelle.
  • Éclairage des Écritures :
    L’Apocalypse n’est ni une illusion, ni une menace annoncée par l’écologisme. C’est une promesse divine.
  • Éclairage de la raison :
    Il ne s’agit donc pas, comme nous y pousse un certain écologisme, de rêver à un paradis définitivement perdu.

Chapitre 5 : Je crois en Jésus Christ qui reviendra pour juger les vivants et les morts

En attendant son retour, nous avons à vivre et serons jugés sur actes.

  • Éclairage de l’Église :
    En attendant le retour du Christ, nous avons à vivre. C’est pourquoi le Concile nous rappelle clairement que « l’attente de la nouvelle terre, loin d’affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller ».C’est sur la façon dont nous cultiverons la terre que nous serons jugés.
  • Éclairage des Écritures :
    Les prophètes dans toute l’histoire de la Bible ont exprimé la colère de Dieu quand le peuple s’éloignait de la justice. 
  • Éclairage de la raison :
    Nous profiterons de ce chapitre pour avoir un regard scientifique ou économique sur les questions telles que le climat, l’éolien et le nucléaire, la croissance zéro et la croissance verte, le commerce international. Nous verrons qu’un certain écologisme, par le malthusianisme qu’il véhicule, relève de l’injustice ou de l’égoïsme. Quand un problème est mal posé, il peut conduire à toutes sortes d’injustices.

Chapitre 6 : Je crois en l’Esprit Saint, en l’Église catholique et apostolique

L’Église est ainsi un précieux guide d’action. Encore faut-il l’écouter et étudier les textes de son magistère.

  • Éclairage de l’Église :
    Comment s’y retrouver entre les propos, parfois divergents, énoncés par un prélat ou une conférence épiscopale ? Quelle est la compétence de l’Église ? Elle nous fournit de merveilleuses grilles de lecture, en particulier avec son Compendium de la doctrine sociale de l’Église. On y retrouve à la fois des réflexions concrètes et l’expression de grands principes doctrinaux comme ceux du bien commun et de la destination universelle des biens.

Conclusion : Je crois en l’Église Une et Sainte

Nous croyons que l’Église est sainte, tout en étant appelée à le devenir. L’Église est sainte parce que corps du Christ, mais appelée à devenir sainte, parce que les membres de ce corps sont eux-mêmes sur ce chemin de sainteté.
Seule l’unité entre ses membres contribue à la sainteté de l’Église. Il nous faut donc dépasser nos différentes sensibilités en matière d’écologie, si nous voulons rester en Église. C’est à partir d’un passage de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens, que nous conclurons cet ouvrage. C'est avec un passage de saint Jean que nous commençons nos méditations.

 


 

[1] Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacements, Instruction Erga migrantes caritas Christi.