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Q – De plus en plus de pays recommandent le dépistage systématique de maladies comme la trisomie 21. Les parents, en général, y donnent suite et estiment que ces techniques constituent un progrès pour éviter des naissances d’enfants handicapés. Pour la majorité, la crainte d’une naissance d’enfant handicapé devient de plus en plus inquiétante. Qu’en pense l’Eglise ?
R - Le diagnostic prénatal … est licite si les méthodes utilisées sauvegardent la vie et l'intégrité de l'embryon et de sa mère, sans leur faire courir de risques disproportionnés. Mais il est gravement en opposition avec la loi morale quand il prévoit, en fonction des résultats, l'éventualité de provoquer un avortement : « on ne doit pas sous-estimer la possibilité que …. par le moyen de techniques de diagnostiques prénataux, on arrive à mesurer la valeur d'une vie humaine seulement selon des paramètres de normalité et de bien-être physique » (Jean-Paul II, Evangelium vitae, 63).
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Q – Les cas d’infertilité se multiplient dans les sociétés occidentales. Parallèlement, la médecine propose des techniques appelées FIVETE. Elles ouvrent de grands espoirs à des personnes qui soufrent de ces difficultés. Comment expliquer que l’Eglise puisse formuler des réserves ?
R - Cette question ne se limite pas à la « Fécondation in Vitro et Transfert d’Embryon –FIVETE ». L’Eglise élargit le débat aux autres formes d’Aides Médicales à la Procréation en cas d’infertilité ou autre.
L’Eglise est circonstanciée et s’efforce de montrer que les techniques qui apparaissent comme une aide à la procréation « ne sont pas à rejeter parce qu’artificielles. Comme telles, elles témoignent des possibilités de l’art médical. Mais elles sont à évaluer moralement par référence à la dignité de la personne humaine, appelée à réaliser sa vocation divine au don de l’amour et au don de la vie ». (Dignitatis Personae - 2nde partie § 12).
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