Nos voyageurs arrivent à « Goldau dont l’éboulement rappelle un souvenir bien douloureux et dont la vue navre encore le cœur. Ces énormes rochers amoncelés sont l’images du chaos... »
Antoine de la Bruchollerie fait allusion à la rupture d’un barrage naturel de glacier qui a provoqué une sorte de raz de marée, balayant tout sur son passage en 1806 et faisant 497 morts.
Ce souvenir a fait encore l’objet d’une commémoration toute spéciale 200 ans après la catastrophe en 2006.
Les gravures et peintures de l’époque témoignent de l’ampleur du phénomène... et de l’émotion que cela avait dû créer.
Les étapes se succèdent :
« De là, à Art-la-Chapelle ... au dessus du chemin creux, Küssnacht et Lucerne. »
L’intention de nos voyageurs était d’aller directement à Rigi.
Mais « l’orage de la veille avait couvert les montagnes de vapeur et pour laisser (dégager ?) cela autant que pour nous débarrasser de notre voiture, nous poussons jusqu’à Lucerne au lieu de nous arrêter en route pour monter à Rigi. »
Nous voilà donc à Lucerne le 28 juillet au soir.