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Zéro phyto aux champs ! Zéro médicament en ville ?

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Publication : 27 novembre 2019

Récemment, le Rat de ville, invita le Rat des champs, d’une façon fort civile, à consommer un bon potage. Sur une belle nappe, le couvert se trouva mis. Je laisse à penser le dialogue que se firent ces deux amis.
Le Citadin de dire : mon potage est bio. Les légumes sont garantis sans phyto, précaution prise de toute dangerosité, par des laborantins de mes amis.
C’est assez, dit le Rustique: demain vous viendrez chez moi. Ce n’est pas que je me pique de votre festin de roi. Je vous offrirai un bouillon tiré de ma citerne pluviale, me gardant de puiser l’eau polluée par vos médicaments. Vos stations n’ont d’épuration que le mot. Elles ne retiennent ni vos contraceptifs, ni vos somnifères, ni vos antibiotiques, ni votre cannabis non plus.
Mais rien ne vint les interrompre, le citadin éructant dans un rot :« "zéro phyto", il me faut », et le gueux lui répondant avec malice : « "zéro médicament", serait mieux » !

D'après Jean de la Fontaine

 

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Allégations santé : l’incontournable approche épidémiologique

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Publication : 25 septembre 2019

Une allégation faisant état de la cause éventuellement humaine d’une pollution  planétaire (Climat, Ozone, etc…) doit être fondée sur des disciplines scientifiques rarement utilisées que sont l’identification des systèmes complexes. Le Giec qualifie cette discipline de « détection attribution ». Or il n’y a qu’une poignée de personnalités qualifiées à ce titre par le Giec. Faudrait-il encore juger leur compétence en la matière.
Quand il s’agit de pollutions locales, une allégation doit être fondée sur une autre discipline :  l’épidémiologie. Or, les compétences en épidémiologie sont rares.
Il n’est pas inutile de citer l’une d’elles : Catherine HILL. Elle ose affirmer que « Croire que l’environnement est une cause majeure de cancer est irrationnel. »

Commentaire "les2ailes.com"

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Mortalités d'abeilles- Bilan du ministère de l’Agriculture

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Publication : 16 février 2019

Les conclusions 2015 du dispositif officiel de suivi des troubles d'abeilles par les services du ministère de l'Agriculture sont claires et sans ambigüité : ce sont bien des facteurs sanitaires et nutritionnels qui expliquent les mortalités d'abeilles. 
On ne peut pourtant pas soupçonner le ministère de l’agriculture d’être complaisant avec les phytosanitaires. Or son rapport souligne : « Les pesticides, on en parle beaucoup. Sans doute trop ! ». En revanche, les grosses têtes de chapitre du rapport sont les suivantes : « mauvaises pratiques apicoles », et « le Varroa, ennemi numéro 1 des abeilles ».
Nous transcrivons ici le communiqué du ministère de l’agriculture sur ce sujet.

Transcription : « les 2ailes.com »

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En écologie, un peu d’épistémologie ne fait pas de mal.

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Publication : 20 septembre 2019

Un docteur en épistémologie, Jean-Paul Oury,  s’insurge contre l’usage abusif des consultations citoyennes mises en place par nos gouvernants. Sa conclusion est simple : « s’il est louable que tout le monde puisse avoir son mot à dire sur la manière dont il envisage l’agriculture de demain, sur certaines questions, comme l’évaluation des risques, il ne faut jamais perdre de vue qu’au final ce sera toujours la science – et non les médias, les magistrats, les élus ou encore les lobbys – qui devrait avoir le dernier mot ».
Jean-Paul Oury anime un blog international, European Scientist, et s’entoure de contributeurs experts pluridisciplinaires[1] . Nous publions, à titre d’exemple, un des derniers éditoriaux de son directeur de publication.

Transcription: "les2ailes.com"

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Glyphosate : une « start-up d’État » à côté de la plaque

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Publication : 29 novembre 2018

Emmanuel Macron avait promis une « start-up d’État » pour donner une visibilité aux agriculteurs qui abandonnent ou n’utilisent pas de glyphosate. Ses équipes ont produit un site web qui interpelle sur sa capacité à conduire les affaires de l’État.
Il y a un an, le 27 novembre 2017, les États membres de l’Union Européenne avait approuvé contre toute attente la ré-autorisation du glyphosate pour cinq ans – l’herbicide du siècle passé et probablement du présent –, la France votant contre. Dans un gazouillis rageur, digne de M. Donald Trump, le président Macron indiquait : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans ».
De nombreux articles de presse sont très violents sur une initiative présidentielle qualifiée de « Start-up d’État  ridicule, indécente et irresponsable pour accompagner la sortie du glyphosate » . Les syndicats agricoles ont publié un communiqué de presse s’insurgeant contre la méthode « Comptabiliser des engagements ressemble plus à une opération de communication dont un des effets les plus pervers serait une nouvelle escalade dans l’agribashing. A quel moment le compteur sera-t-il jugé suffisant pour ne plus désigner les agriculteurs à la vindicte de l’opinion publique ? Quid de ceux qui ne se déclareraient pas ? La FNSEA et JA ne peuvent cautionner cette méthode. Non, pas comme ça ! ».
Même l’INRA, dans un rapport de 88 pages intitulé « Usages-Alternatives au glyphosate dans l’agriculture française », présente un tableau d’alternatives dont 70% des critères sont au rouge « phase de recherche active ; rouge » ! L’INRA reconnait toute une série de problèmes :

  1. Seule la combinaison de plusieurs substances actives permettrait de retrouver un spectre large mais plus limité que celui du glyphosate,
  2. Contraintes économiques (> 300€/ha) et logistiques (12 à 16 l/ha),
  3. Ne fonctionne pas sur vulpin,
  4. Ne fonctionne que sur certaines flores ; notamment, gaillet, brome, chardon-marie, ambroisie,
  5. Levier adapté à la réduction d’herbicides,
  6. Plus facile à réaliser et plus efficace en culture de printemps. Forte contrainte avant céréales. Impossible en colza,
  7. selon disponibilité le nombre de jours de gel ; efficace dans le grand Nord-Est.

Mais pourquoi ce tintamarre ?
Nous reprenons ici, intégralement, la réponse publiée le 27 novembre 2018 par  André Heitz. Il est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.

Transcription : « les2ailes.com »

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  1. Une alimentation bio réduit-elle les risques de cancer ?
  2. Quand les « Lanceurs d’alerte » crient « au Loup ! ».
  3. Osmobio ou acide pélargonique : des alternatives au glyphosate ?
  4. Cancer : le Round up dédouané ?

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