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Dans le quotidien Libération, Jacques Testart, directeur honoraire de recherches à l'Inserm revient sur la question du dépistage pré-implantatoire (DPI). Il rappelle que la loi de bioéthique de 1994 avait autorisé le DPI dans des cas "strictement contrôlés" pour éviter des maladies "particulièrement graves". Et de constater que depuis plusieurs années, les critères exigés faiblissent partout en Europe. Il fut d'abord autorisé pour des handicaps relatifs (hémophilie, diabète....) avant de l'être pour les bébés-médicaments et même pour choisir le sexe dans certains pays. Le DPI s'est ensuite élargi au risque esthétique (le strabisme en Grande-Bretagne) avant de concerner les prédispositions à certaines pathologies comme le cancer.
Source: Libération (Jacques Testart)
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