L’hiver 2013 aura été particulièrement froid. Mais est-ce si extraordinaire ?
Ce qui est nouveau, ce sont les commentaires que font  certains analystes qui prétendent que « la réduction de la banquise arctique depuis une quinzaine d'années est en train de modifier les hivers ». On pourrait paraphraser le docteur Knock : « Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore », en disant que « toute planète qui se refroidit est une planète qui ignore qu’elle se réchauffe ».
Alors que se passe-t-il ?  « Il faut encore attendre une bonne dizaine d'années pour commencer à avoir le recul nécessaire», estime pour sa part le climatologue français, Jean Jouzel, expert du GIEC. Quant à Hervé Le Treut, lui aussi expert du GIEC, il déclare maintenant que « le système climatique est complexe ». On est loin de toutes leurs certitudes antérieures.Que se passe-t-il ?

Sources : Le Figaro.fr  du 29.3.2013 « Hiver froid : la faute à la banquise arctique »
Le Figaro.fr du 11.4.2013 : « Les températures font une pause »

Commentaire "les2ailes.com"

C'est un phénomène que tous les climatologues observent: alors que la température mondiale n'a pas cessé de croître depuis le milieu des années 1970, elle marque un palier depuis le début du siècle. Or les émissions de gaz à effet de serre responsables de la hausse des températures ont, elles, augmenté sans discontinuer.

De nombreuses hypothèses pour expliquer ce plateau ont été avancées ces dernières années :
-       Certains regardent s’il n’y aurait pas une diminution de la vapeur d'eau, qui agit comme les gaz à effet de serre
-       D’autres travaillent sur la baisse de l'activité solaire…
-       Deux articles publiés coup sur coup renforcent une autre piste: ce plateau serait dû à une absorption plus importante de la chaleur par les océans. «La planète continue de stocker de la chaleur», explique Virginie Guemas, chercheuse à l'Institut catalan des sciences du climat, à Barcelone, et auteur principale d'un des articles publiés le 7 avril dans la revue Nature Climate Change,

Dans le même temps, le GIEC prépare son prochain rapport. On a le vague sentiment que faute d’avoir convaincu sur la cause humaine du réchauffement global, les experts voudraient préconiser des projections à moyen terme et plus locale[1]. Pourtant, dit Jean Jouzel, « du point de vue scientifique, ça reste très difficile ».

Mais cela n’empêche pas Jean Jouzel, malgré les incertitudes, de continuer à affirmer qu’il faut « diviser les émissions de CO2 par trois » !
Que de milliards sont engloutis pour chercher les causes des évolutions climatiques, et combien d’autres milliards pour peser sur les dits-bouleversement climatiques! Quant à nous, il nous parait plus urgent de favoriser le développement économique des pays les moins avancés, car, en cas de catastrophes naturelles, ce sont toujours les plus pauvres qui ont le plus de difficultés à trouver les palliatifs.


[1] Source : AFP du 14.3.2013