Dans une interview à la BBC, le professeur Phil Jones, directeur du CRU de East Anglia mis en cause dans le « climategate » vient de faire un certain nombre d’aveux. On n’en est pas encore à faire la preuve de ce qu’avance un député de l’UTAH en déclarant que la théorie du  « réchauffement de la planète est une conspiration pour contrôler la population mondiale ». Ce député semble pourtant avoir bien compris les dessous du GIEC…

Source :
The Salt Lake Tribune du 5 février 2010
et BBC du 13 février 2010

Commentaire de "les2ailes.com"

Le député de l’UTAH, Mike Noel, a fait cette déclaration et a obtenu le vote d’une résolution demandant qu’une agence  fasse « une enquête complète et indépendante sur la conspiration des données climatiques et la science du réchauffement global ». Le mot conspiration, en anglais, est particulièrement violent.
Nous ne partageons pas tout à fait cette idée qu'il y aurait un complot.  En revanche, un grand nombre d'acteurs, qui ont des intérêts contradictoires, ont besoin de surfer sur les mêmes mensonges.

Cette information tombe juste avant l’interview de Phil Jones qui est passé à un certain nombre d’aveux. Il a reconnu que  « les réchauffements sur les quatre périodes 1860-1880, 1910-1940 et 1975-1998 et 1975- 2009 étaient similaires et n'étaient pas statistiquement significativement différents les uns des autres » !

Quand le journaliste lui a demandé : « Pensez-vous que, de 1995 à nos jours, il n'y a pas eu de réchauffement statistiquement significatif de la planète », il a reconnu que : « cette tendance (0.12C par décennie) est positive, mais non significative » !

Le journal anglais Dailymail online du 14 février 2010 n’hésite pas à conclure : « Le professeur Jones a ainsi admis la possibilité que le monde était plus chaud au Moyen Age que maintenant - ce qui signifie que le réchauffement climatique ne peut pas être un homme-made phénomène ».