Les températures de 2016 ne sont pas statistiquement différentes de celles de 1998. C’est la conclusion de l’Université d’Alabama à Huntsville (UAH) publie chaque mois son « rapport de température globale ». Roy Spencer, son climatologue a été, précédemment, chef de l’équipe scientifique de la NASA,  et a reçu le prix spécial de l’American Meteorogical Society pour son travail de surveillance de la température par satellite.

Commentaire: les2ailes.com

Les prévisions alarmistes de l’Organisation Météorologique mondiale

Elles datent d’un communiqué du 14 novembre 2016. A l’époque, le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale, Petteri Taalas déclarait : «Comme chaque année, les records continuent de pleuvoir. 2015 était exceptionnellement chaude, mais tout indique que 2016 le sera encore plus ». Il n’est pas donné de période de référence...

Aussitôt le journal le Monde du 29.12.2016 commentait : « L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a présenté, fin décembre, le bilan climatique provisoire de l’année écoulée et indiqué que, sur la foi de ses onze premiers mois, l’année 2016 sera bel et bien la plus chaude jamais observée depuis le début des mesures, voilà cent trente-sept ans. Le rapport définitif sera présenté début 2017, lorsque les températures de décembre auront été analysées »[1].  Dans cette information, on parle d’une période de 137 ans.

Le journal 20minutes du même jour ne parlait que d’un record depuis 1999 : « Si cela se confirmait, le 21è siècle compterait 16 des 17 années les plus chaudes constatées depuis le début des relevés" à la fin du 19è siècle, selon l'OMM, qui dépend des Nations unies ».

Depuis cette information, il n’y a pas eu de confirmation de l’OMM.

 

La réalité de 2016.

« Les températures de 2016 ne sont pas statistiquement différentes de celles de 1998 ».

C’est donc ce qu’affirme le 3 janvier 2017 l’Université d’Alabama à Huntsville (UAH) qui publie la courbe ci-dessous :

L’UAH tient à préciser son indépendance : "Dans le cadre d'un projet conjoint en cours entre UAHuntsville, NOAA et la NASA, John Christy, professeur de Science et directeur du Earth System Science Center (ESSC) à l'Université de l'Alabama à Huntsville, et le Dr Roy Spencer, chercheur principal de l'ESSC, utilisent les données recueillies  par des unités de sonde à micro-ondes  des satellites de NOAA et de la NASA pour obtenir des relevés de température précis pour presque toutes les régions de la Terre. Cela inclut les zones de désert, d'océan et de forêt tropicale où des données climatiques fiables ne seraient pas autrement disponibles.

Les instruments satellitaires mesurent la température de l'atmosphère de la surface jusqu'à une altitude d'environ huit kilomètres au-dessus du niveau de la mer. Une fois les températures collectées et traitées, elles sont introduites dans un fichier informatique "public" pour un accès immédiat par les scientifiques de l’atmosphère aux États-Unis et à l'étranger.

Ni Christy ni Spencer ne reçoivent de soutien à la recherche ni de financement de sociétés pétrolières, charbonnières, ni d’organisations ou de tout groupe d'intérêt privé ou spécial.

Le financement de la recherche sur le climat provient de subventions ou contrats de l'État"[2].


[1] http://www.lemonde.fr/climat/article/2016/12/29/l-annee-2016-en-route-pour-le-record-de-chaleur_5055267_1652612.html

[2] source : http://www.nsstc.uah.edu/climate/2012/august/august2012_GTR.pdf