Aussitôt après l’ouragan Irma qui s'est développé du 29 août au 12 septembre 2017, les hommes politiques se sont précipités pour justifier leur politique climatique. C’est ce qui a fait dire au Président Macron que « la France restera déterminée à lutter contre le réchauffement climatique et à tout faire pour prévenir ce type de désastre». Le 19 septembre, devant l’Assemblée générale de l'ONU, le chef de l'État a répété que les ouragans étaient "une des conséquences directes du réchauffement climatique". Anne Hidalgo, elle aussi le 7 septembre sur Europe1, a lié, la violence de l’ouragan Irma au réchauffement climatique. Richard Ferrand, le président du groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale, a rappelé le risque de multiplication des catastrophes naturelles particulièrement destructrices à cause du réchauffement climatique.
Comment les politiques osent-ils de telles contrevérités ? Ils perdent toute crédibilité quand ils s’adressent ainsi à nous !
Même le GIEC l’a reconnu dans son rapport de 2013 : « La confiance reste faible quant aux changements d’activités sur le long terme des cyclones tropicaux".... "les chiffres actuels n’indiquent pas de tendance significative dans la fréquence des cyclones tropicaux par rapport au passé" (« Rapport 2013 pour les décideurs » du Giec p. 7/60).
Tous les géographes connaissent les « oscillations atlantiques multi-décennales » (AMO). Il s’agit d’une oscillation océanique qui se traduit par des anomalies de température de surface de l’Atlantique nord principalement sur une période d’environ soixante-dix ans. Elle marque la variabilité des activités cycloniques de l’Atlantique.  Nous sommes actuellement dans une phase positive d’AMO qui n’a rien à voir avec le réchauffement climatique.
Une chose est certaine, cela n’a rien à voir avec les émissions de CO2.

Source : « Éditions Lavoisier »